El Sicario, l'autobiographie d'un tueur


(LOS ANGELES, États-Unis) Dans son autobiographie intitulée El Sicario, un assassin ayant travaillé pendant 20 ans pour des narcotrafiquants mexicains, et dont la tête est aujourd'hui mise à prix pour 250 000$, parle des meurtres qu'il a commis pour éliminer des journalistes ou punir des cartels rivaux. Un exposé frappant sur la violence et la corruption qui rongent même les échelons les plus élevés du gouvernement.

Parmi les détails macabres contenus dans El Sicario, parmi les exécutions, les enlèvements, les cris des personnes torturées à l'eau et à l'électricité, un élément reste à l'esprit: l'assassin était un policier.

Un officier de la police d'État, payé par le puissant cartel de Juárez pour tuer ou torturer des journalistes, des criminels, des politiciens. Comme plusieurs de ses collègues, il faisait des enlèvements et transportait des cadavres avec sa voiture de police, vêtu de son uniforme officiel.

«Je n'étais plus un homme, dit-il. J'étais toujours saoul et drogué, j'étais un objet. Ma vie consistait à suivre des ordres.»

Aujourd'hui réfugié aux États-Unis sous une nouvelle identité, le Sicario («tueur à gages» en espagnol) a accepté de raconter son histoire aux auteurs Charles Bowden et Molly Molloy. Ils en ont tiré un livre et un documentaire, dans lequel l'assassin apparaît, un voile posé sur la tête et la voix modifiée par un programme informatique.

En entrevue à La Presse, Molly Molloy explique qu'il a fallu du temps pour convaincre le Sicario de parler. «Or, une fois qu'il s'est mis à nous parler, il ne voulait plus arrêter.»

Le Sicario dit avoir commis des meurtres, mais ne précise pas combien. Il affirme connaître l'emplacement de plus de 250 cadavres enterrés dans la région de Ciudad Juárez, ville très violente située à la frontière mexicaine, en face d'El Paso, au Texas.

«C'est un travail, dit-il. On le fait, sinon c'est nous qui allons finir comme le gars qu'on vient de tuer. C'est 24heures sur 24, 365 jours par année. Si notre téléphone cellulaire cesse de fonctionner, c'est qu'on est mort ou que les patrons veulent notre mort.»

Comment un policier devient-il un criminel? Au Mexique, de jeunes hommes sont criminels avant de devenir policiers.

Embauché à 16 ans par des trafiquants pour conduire des voitures du Mexique vers les États-Unis, le Sicario dit s'être enrôlé à l'académie de police à la demande de ses supérieurs.

«À l'académie, le gouvernement nous donnait 150 pesos par mois. Mais les cartels nous payaient 1000$ par mois! Ils savaient qu'à notre sortie, nous allions travailler pour eux. Nous étions en train d'être formés.»

La corruption est aussi présente chez les douaniers et les agents frontaliers américains, dont certains peuvent toucher jusqu'à 50 000$ pour laisser passer un chargement de drogue, dit-il.

L'assassin dit-il la vérité? C'est au lecteur de faire sa propre opinion, notent les auteurs, en introduction du livre.

Mme Molloy dit avoir été renversée par les détails donnés par le Sicario. «C'est une chose de savoir que plus de 85 000 meurtres ont été commis dans le nord du Mexique depuis quatre ans, c'en est une autre d'entendre un tueur parler. Ça nous fait réfléchir sur l'impunité qui règne là-bas.»

Il y a cinq ans, le Sicario a dû fuir le Mexique après avoir fait la fête avec de l'argent qui ne lui appartenait pas. C'est lorsque sa tête a été mise à prix, pour 250 000$, qu'il dit avoir trouvé Dieu, décidé d'arrêter de boire et de changer sa vie en fuyant aux États-Unis avec sa famille.

Il dit regretter d'avoir mené une vie «destructrice». Et il porte un regard critique sur son pays.

«Le président Calderón a un très sérieux problème. Des gens de son entourage sont à la solde des narcotrafiquants. Il n'est pas capable de changer les choses.»


Source CyberPresse


Ils ont tué 22 automobilistes : perpétuité pour deux anciens policiers russes


Deux anciens policiers russes et un complice ont été condamnés, jeudi 29 décembre, à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir agressé, dépouillé et tué 22 automobilistes de 2000 à 2007 à Moscou et dans sa proche région, rapporte l'agence Ria Novosti.

Evgenni Fedorov et Dmitri Semine, deux ex-policiers devenus chefs d'un gang d'agresseurs de voitures de luxe, et Sergueï Fedorov, ont été reconnus coupables de 22 meurtres et de multiples attaques par un tribunal de Moscou.

Portant un uniforme de policier, les membres de cette bande arrêtaient des conducteurs d'automobiles haut de gamme pour un contrôle routier, s'emparaient de leur argent et dans la plupart des cas tuaient leurs occupants de façon cruelle, ajoute l'agence sans entrer dans les détails.

Les victimes étaient des citoyens originaires de Russie et d'anciennes républiques soviétiques telles que l'Azerbaïdjan et l'Arménie, mais aussi de Chine et du Vietnam.

"Ces monstres ont traîné mon frère hors de sa voiture, ils l'ont battu, étouffé, brûlé alors qu'il était encore vivant, ils lui ont pris 5 000 dollars et sa voiture Land Cruiser", a raconté une partie civile à Ria Novosti.

Les trois complices faisaient partie d'un important groupe criminel dont la plupart des membres ont été arrêtés pour des faits similaires en 2007 et 2009, et condamnés à des peines semblables.

Source leMondeEurope

Les Crimes de Snowtown : aux antipodes de la loi


Le titre original des Crimes de Snowtown est Snowtown. Comme on le voit, le titre adopté en français pourrait faire penser à une oeuvre qui sacrifierait aux conventions du cinéma policier ou du thriller contemporain. Pourtant, le premier long-métrage de Justin Kurzel, qui fut présenté à la Semaine de la critique durant le dernier Festival de Cannes, est bien plus que cela. Appartenir ou non à un genre cinématographique précis est une question qui semble intéresser, en effet, bien moins son auteur que celle de décrire et de comprendre l'affirmation d'une forme de puissance souveraine du mal au coeur d'une communauté humaine, déclassée certes, mais dont l'authenticité sociologique se doit d'être indiscutable.

Le film a été inspiré d'un fait divers authentique survenu dans une petite ville banlieusarde au nord d'Adelaïde en Australie. Jamie est un adolescent de 16 ans qui vit avec sa mère divorcée et ses frères. Alcoolisme, chômage, désoeuvrement gangrènent une petite communauté au sein de laquelle des comportements sexuels déviants (viols, abus divers) semblent engendrer, tout en y contribuant, une forme de désespoir. Un jour apparaît John, un nouveau compagnon de la mère de Jamie. Personnage charismatique, visiblement sûr de lui, incarnation d'une forme de maîtrise, il fascine l'adolescent maltraité par son frère et semble être, pour lui, une promesse de salut avant, progressivement, de révéler son vrai visage, celui d'un psychopathe, entraînant ceux qui l'entourent dans une spirale de violence et de meurtres.

Obsédé par la volonté de débarrasser le paysage des pédophiles, des "pédés" et de tous ceux qu'il considère comme des pervers, le personnage passe du statut de grande gueule, pérorant à perte de vue au cours de longues soirées arrosées, à celui d'assassin froid. Celui que l'on prend pour un velléitaire hâbleur passe, en effet, à l'acte, démontrant une incapacité pathologique à ne plus distinguer le fantasme sordide et les conséquences réelles de l'action humaine.

La principale qualité du film de Justin Kurzel réside ainsi dans une certaine capacité à dépasser le naturalisme (la description d'un groupe social marquée par un certain déterminisme) grâce à un sens certain de la fatalité, une manière d'introduire la tragédie dans une trivialité humaine qui effleure parfois l'abjection. C'est à un dosage particulièrement réussi entre le temps indifférent et terne de la chronique sociale et celui, intense, du crime, que l'on doit cette alchimie.

Les Crimes de Snowtown présente le récit de la mainmise progressive d'un "mauvais père", d'un géniteur diabolique pervertissant la notion de loi, sur un adolescent fragile. L'acteur Daniel Henshall incarne remarquablement cette séduction du mal, rendue possible dans un monde dont tout horizon, toute perspective, toute transcendance, semblent avoir irrémédiablement disparu. Un univers où l'idée d'une différence entre le bien et le mal a cessé d'avoir la moindre pertinence.

Critique LeMondeCinema


LES CRIMES DE SNOWTOWN : BANDE ANNONCE VOST

Killing Fields: dans les bas-fonds du Texas


Inspiré de faits authentiques, Killing Fields se situe dans une petite ville du Texas qui fut le théâtre d'une série de meurtres et de disparitions inexpliquées. Un tandem de policiers, chacun en proie à divers démons intérieurs, mène l'enquête.

Seconde réalisation de la fille de Michael Mann, le film court plusieurs pistes à la fois (suspens criminel, peinture des petits blancs texans paupérisés et frappés par la crise) et prend même furtivement une dimension métaphysique sans s'engager pleinement, in fine, dans aucune des voies qu'il avait ouverte. Il en reste une œuvre bancale, non dénuée d'intensité, mais qui peine à exprimer une vision forte et personnelle sur l'atroce réalité révélée.

La toute fin du film, déterminée par les coups de théâtre d'un scénario un peu rassurant, n'échappe pas à la confusion en semblant considérer les familles baignant dans la dévotion religieuse comme le seul refuge face à un mal indestructible et constamment en action. Cela laisse songeur.

Film américain d'Ami Canaan Mann. Avec Sam Worthington, Jeffrey Dean Morgan, Chloë Grace Moretz (1 h 44).




Critique : LeMondeCinema

Un livre scolaire apprend à couper les pieds et les mains des voleurs


Un livre scolaire saoudien fait polémique aux Etats-Unis. Celui-ci apprend aux enfants à appliquer la Charia. Il s'en prend également avec violence au peuple juif et aux homosexuels.

Ce livre considéré comme barbare par les autorités américaines a été rédigé et imprimé par le gouvernement saoudien qui l'a diffusé dans les écoles du pays. Découvert par la sûreté américaine, ce manuel scolaire suscite désormais l'inquiétude. Ses propos y sont, en effet, agressifs et dangereux.

Car ce guide ne traite ni du théorème de Pythagore ni de la loi d'Archimède que l'on inculque généralement aux enfants de cet âge. Cette ouvrage apprend plutôt comment couper les pieds et les mains des voleurs comme le veut la loi de la Charia. Mais ce n'est pas tout, on y apprend également aux enfants à "anéantir" le peuple juif, à considérer les femmes comme des êtres faibles et irresponsables et à combattre les homosexuels.

Pour le responsable du Moyen-Orient aux Etats-Unis, ce livre est inacceptable. "C'est là que commence le terrorisme", indique-t-il.
"Quand on apprend ce genre de choses à six millions d'enfants et ce pendant des années décisives dans leur vie, il n'est pas étonnant de voir qu'il y a autant de kamikazes saoudiens".

Approchée par les autorités américaines, l'ambassade d'Arabie Saoudite à Washington n'a pas tenu à commenter cette affaire.

Source 7sur7

Tuerie au Texas

" Sept personnes ont été retrouvées mortes dimanche dans un appartement de Gravepine (Texas, Etats-Unis), probablement tuées par balle par un homme qui a ensuite retourné l'arme contre lui, lors de ce qui semble avoir été une réunion de famille pour Noël, rapportaient lundi matin plusieurs médias américains.

Les policiers ont retrouvé les corps sans vie de quatre femmes et de trois hommes, gisant dans le living et la cuisine de l'appartement, au premier étage d'un immeuble de cité.

L'appartement avait été décoré pour Noël, un sapin ornant la pièce de séjour. "C'est une situation tragique... Il devait s'agir d'une réunion de famille, vu le moment de l'année", a commenté le sergent Robert Eberling.

"Il semble qu'ils venaient de célébrer la Noël, ils avaient à peine ouvert les cadeaux", a-t-il ajouté. Les identités des victimes, âgées de 18 à 60 ans, n'ont pas encore été révélées. Il s'agirait de membres de la même famille, mais tous ne vivaient pas sous ce toit, a indiqué une source policière.

Les enquêteurs estiment qu'il n'y a eu qu'un tireur, qui se trouve parmi les personnes décédées. Deux armes de poing ont été retrouvées sur les lieux. Les agents ont été alertés par un appel au numéro d'urgence, mais au bout du fil, personne n'avait parlé. "

Source RtlInfo

Le mystérieux amour de jeunesse de Xavier Dupont de Ligonnès


Les pistes sont minces. Mais celle-ci tient en haleine les enquêteurs. Neuf mois après la disparition de Xavier Dupont de Ligonnès, soupçonné de l’assassinat de son épouse, Agnès, et de ses quatre enfants à Nantes (Loire-Atlantique), ils sont à la recherche d’une mystérieuse femme allemande âgée d’une cinquantaine d’années, amour de jeunesse de XDDL, dont l’identification pourrait relancer une enquête qui patine.

Cette semaine encore, des proches du père de famille ont de nouveau été questionnés par les policiers à ce sujet, qui ne disposent pour l’heure que d’un prénom, Claudia, et d’une ville, Hanovre.

C’est l’audition de certains de ces intimes qui a révélé l’existence de cette inconnue. Selon leur témoignage, Xavier Dupont de Ligonnès aurait fait la rencontre de cette jolie blonde à Paris, au début des années 1980. « A l’époque, il connaissait déjà sa future femme, Agnès, mais ils étaient provisoirement séparés, raconte un proche de la famille. Lorsqu’il a rencontré Claudia, Xavier en est tombé fou amoureux. Ils sont restés ensemble plusieurs mois, à tel point qu’il a hésité à la demander en mariage. Il a fini par renoncer parce qu’elle était protestante et qu’elle refusait de devenir catholique. Agnès, elle, partageait sa vision de la religion. »

Les policiers ont immédiatement cherché à localiser Claudia. Car, une quinzaine de jours avant la date présumée des meurtres, le père de famille a contacté au moins quatre anciennes amies ou compagnes qu’il souhaitait revoir d’urgence pour des motifs bien flous (lire ci-dessous). « On peut penser qu’il cherchait une aide matérielle ou financière en vue de sa future cavale, souligne une source judiciaire. Or, s’il a cherché à renouer avec quatre femmes, il y a de fortes chances qu’il ait aussi tenté de reprendre contact avec Claudia. C’est donc une piste intéressante, d’autant que l’hypothèse d’une fuite à l’étranger est toujours ouverte. »

Cette Allemande est aussi l’une des rares ex-compagnes avec qui Xavier a gardé des liens toute sa vie. « Il allait parfois la voir à Hanovre, sans Agnès ni les enfants, se rappelle un proche de la famille. Il disait à Agnès qu’il n’y avait rien à craindre et, malgré sa jalousie, elle lui faisait confiance. » Agnès n’a jamais su que Xavier et Claudia s’étaient connus pendant leur séparation. « Il a inventé une histoire en disant qu’ils s’étaient rencontrés après leur mariage, sur une plage du sud de la France, et qu’elle avait été attirée par la vue de son corps », poursuit ce proche.

Il reste que le nom de famille de la belle inconnue reste une énigme pour les enquêteurs. « Il y a de fortes chances que certains amis de Xavier le connaissent, mais ils jurent ne pas s’en souvenir », constate une source judiciaire. A ce jour, aucun policier n’a été dépêché à Hanovre pour y effectuer des recherches. « Avec un seul prénom, une ville et un âge approximatif, la tâche est pour l’instant trop ardue, poursuit cette source. Mais l’espoir que cette piste ouvre de nouveaux champs d’investigation est grand. »

Le Parisien

Restes humains: la police a terminé ses fouilles


La police d'Ottawa a finalement déterré les restes humains qu'elle recherchait dans le parc Heatherington, jeudi, marquant «une autre étape fructueuse de l'enquête actuellement en cours concernant Camille Cléroux».

La police confirme avoir mis fin à ses fouilles en après-midi.

Camille Cléroux, 57 ans, est accusé du meurtre de trois femmes, dont deux conjointes, au cours des vingt dernières années.

On lui attribue la mort de Lise Roy et de Jean Rock, mais aussi celle de Paula Leclair, une ancienne voisine retrouvée morte dans un boisé du chemin Walkley, près de l'atelier mécanique d'Oc Transpo, le 2 juin 2010. Cléroux, un homme d'Ottawa, fait face à trois chefs de meurtre prémédité.

La police ne veut émettre aucun autre commentaire dans cette affaire, puisque l'enquête n'est pas terminée. Les procédures judiciaires déjà entreprises après la découverte de Mme Leclair ont été suspendues cet automne, après l'obtention de nouvelles informations pouvant mener aux restes des deux autres victimes.

Le parc Heatherington est situé dans le sud d'Ottawa. Les restes ont été déterrés dans un petit boisé adjacent au parc, dans un quartier populaire de la ville où l'accusé a déjà résidé.

Au mois d'octobre, les policiers ont déterré des premiers restes humains dans un jardin privé de la rue Heatherington, où Camille Cléroux avait résidé avec sa femme, Lise Roy. Le présumé tueur en série aurait ensuite mené les policiers au parc, près du 1600 Heatherington, tout près du numéro civique 1535, l'ancienne résidence de Cléroux.

Deux animateurs TV s'adonnent au cannibalisme en direct




Dennis Storm et Valerio Zeno, présentateurs du nouveau divertissement scientifique "Proefkonijnen" (soit "lapins de labo") sur la chaîne néerlandaise BNN, ont chacun goûté un bout de la chair de l'autre, cuite à l'huile de tournesol par un chef face aux caméras. La scène cannibale, qui a déjà attiré l'attention des médias internationaux grâce à ses teasers, sera diffusée dans son intégralité seulement mercredi soir à l'antenne.
"L'attrait de l'émission est de donner des réponses simples à des questions stupides, comme "Peut-on se raser avec du ketchup?", et nous voulions découvrir le goût de la chair humaine", a expliqué Dennis Storm. "C'était juste quelques centimètres de viande", a minimisé l'animateur, "et maintenant j'ai une bonne histoire à propos de la cicatrice", a-t-il ajouté.

Selon les deux présentateurs, leur défi était légal, puisqu'ils s'y sont tous deux soumis volontairement. Si le cannibalisme en soi n'est apparemment pas interdit par la loi aux Pays-Bas, l'intervention de découpe, pratiquée sans raison médicale sur un corps sain, serait par contre illégale.

Source 7sur7

Naissance D'un Tueur En Série

Dans la tête des tueurs en série

Serial killers, Stéphane Bourgoin enquête



Voici trente ans que vous étudiez le profil des serial killers. Pourquoi cet intérêt ?

En 1976, ma compagne est violée et assassinée en Californie. Deux ans plus tard, j’apprends que son meurtrier est sous les verrous : il a avoué une douzaine de crimes. à cette époque, je ne trouve aucune réponse à mes nombreuses questions sur ce qui peut motiver les forfaits de ces stakhanovistes du crime. Il n’existe aucun livre sur le sujet et le concept même de tueur en série est inconnu. Cela me pousse à mener mes propres recherches et, depuis 1979, j'ai interrogé plus de soixante-dix serial killers différents à travers le monde. J’aiécrit plus d’une vingtaine de livres sur le sujet et tourné des dizaines de documentaires pour la télévision depuis 1991.

Comment et pourquoi ces hommes et femmes ont-ils basculé dans le crime ?

Le comment et le pourquoi ces hommes et ces femmes basculent dans le crime en série reste, à mes yeux, un grand mystère, un point d’interrogation.Ils ou elles proviennent tous de familles qui ont connu des dysfonctionnements graves. Ces enfants ont été victimes d’abus physiques, sexuels ou psychologiques, mais c’est un sort que connaissent aussi des dizaines de milliers d’enfants martyrisés qui n’en deviennent pas pour autant des serial killers. Pour ces tueurs en série, il y a cette notion de plaisir à tuer (qui n’est pas toujours un plaisir sexuel), de domination et de toute puissance.

De tous temps, il y a eu des tueurs en série. Est-ce là le signe qu’ils existeront toujours ?

Il y a toujours eu des tueurs en série. Rappelons-nous Gilles de Rais qui a combattu aux côtés de Jeanne d’Arc, ou Joseph Vacher, le tueur de bergères, illustré par Bertrand Tavernier dans le film « Le juge et l’assassin ». Malheureusement, leur nombre progresse avec l’accroissement des violences contre les personnes que l’on constate dans tous les pays du monde,même si la délinquance, elle, a tendance à diminuer. En France, par exemple, depuis 1999, on a arrêté, identifié ou jugé 97 tueurs (et tueuses) en série différents.

Spectaculaire rebondissement 25 ans après les faits criminels.


Incroyable rebondissement dans le cadre d’une affaire criminelle datant de 1986. Le Creusotin suspecté conteste les faits.


Après vingt-cinq de mystère autour du meurtre de la Creusotine Christelle Maillery, âgée de16 ans, assassinée en plein jour au cœur d’une cité HLM de la cité du Pilon, le 18 décembre 1986, un homme a été interpellé lundi. C’est dans la même ville où l’adolescente a été retrouvée, le corps lardé de trente-trois coups de couteau, que le suspect âgé de 45 ans aujourd’hui a été arrêté à son domicile par la police judiciaire de Dijon. Placé en garde à vue, il a été mis en examen pour meurtre avant d’être écroué hier dans la foulée. Il nie les faits qui lui sont reprochés. Selon nos informations, confirmées hier soir par le procureur de la République de Chalon, Christophe Rode, ce Creusotin venait régulièrement dans le quartier où vivait Christelle Maillery. Il aurait dit aux enquêteurs et magistrats qu’il ne connaissait pas la victime mais qu’il fréquentait seulement des copains de Christelle.

Cet homme, âgé de 20 ans environ à l’époque des faits aurait aujourd’hui une fille et vivait jusqu’à présent de petits boulots. Après l’assassinat, il serait même parti quelque temps à l’étranger dans le cadre de missions intérimaires.

Comment vingt-cinq ans après ce meurtre sauvage, l’enquête a-t-elle abouti à l’interpellation d’un suspect ?

« Une nouvelle instruction a été ouverte en 2005 », a expliqué hier le procureur. « Et les policiers de la direction interrégionale de police judiciaire de Dijon, chargés de l’enquête, avec un œil neuf, ont tout repris à zéro comme si le meurtre avait eu lieu la veille ». Ce sont de nouveaux indices avec la concordance de témoignages qui ont convergé vers le Creusotin. Un homme qui présente des troubles psychologiques qui se seraient déclarés, selon son dossier médical, après le meurtre dans les années 90. Le mis en cause aurait effectué régulièrement des séjours d’hospitalisation dans des établissements spécialisés pour troubles mentaux. « Aucun ADN n’a été retrouvé et il n’y a aucune constatation matérielle », a ajouté le magistrat.

Rappel des faits

Il est 11 heures, ce 18 décembre 1986 au Creusot. Le temps est pluvieux. Christelle Maillery, élève sans histoire du collège de la Croix-Menée, rentre chez elle. Dispensée de cours d’éducation physique, elle retourne à son domicile avec une heure d’avance. Elle emprunte tous les jours le même trajet avec ses camarades de classe. Ce jour-là, elle est seule. Qui a-t-elle rencontré ? Personne ne le sait. Trois heures plus tard, son corps inerte est découvert dans la cave d’un immeuble de la cité des Charmilles. Elle est allongée à côté d’un vieux vélo. C’est Christine Barnay, 21 ans à l’époque des faits, qui découvrira la jeune fille. Elle promenait son chien et s’était réfugiée à l’abri de la pluie, dans une cave. « Mon chien est parti directement en direction du corps. J’ai vu des pieds qui dépassaient, j’ai cru à un malaise. » Elle prévient les pompiers qui découvrent la tragédie.

La vérité, 25 ans après cette horreur, va-t-elle enfin jaillir ? L’enquête qui se poursuit a enregistré cette semaine un tournant peut-être décisif.

Source Le BienPublic

Le tueur du Zodiaque


Le récit de la traque d'un insaisissable meurtrier doublé d'un maître manipulateur.


écouter
L'heure du crime du 19 déc. 2011 - Le tueur du Zodiaque

Le récit de la traque d'un insaisissable meurtrier doublé d'un maître manipulateur.
source RTL

Le tueur du Zodiaque a assassiné 5 jeunes gens et grièvement blessé 2 autres entre 1968 et 1969 dans le nord de la Californie. Il attaquait ses victimes avec une arme à feu ou les poignardait lors d’agressions très rapidement menées. Mais au-delà de ces faits, il a été soupçonné d'une série de meurtres (entre 37 et 200 selon les auteurs) commis entre 1966 et 1978. Digne émule de Jack l’Eventreur, il a envoyé de nombreux courriers moqueurs et provocateurs aux journaux de la région de San Francisco. Plusieurs suspects ont été nommés, voir accusés, par les policiers et des enquêteurs amateurs, mais personne n’a jamais pu découvrir sa véritable identité.


Le tueur du Zodiac - Les grandes affaires... par alxka

Le médecin poignarde sa maîtresse et son mari


Des empreintes de chaussures près de la poignée de la porte et des traces de coup sur la vitre témoignent encore de la fureur des coups portés. Un médecin de 57 ans a été interpellé devant le 5, rue du Bon-Puits à Courcouronnes, les mains ensanglantées et muni d’un couteau de survie. A l’intérieur de cette maison de ville, les policiers ont retrouvé un homme et une femme grièvement blessés à l’arme blanche.

Cette adjointe de sécurité à la brigade des mineurs de Paris, âgée de 28 ans, était toujours hier en réanimation au centre hospitalier Georges-Pompidou à Paris. Gravement touchée près du cœur, son pronostic vital restait réservé. Son mari, âgé de 31 ans, a lui été victime d’un coup de couteau qui lui a perforé le poumon.

Il a déclaré qu’il était venu « pour la tuer »

Ce sont des voisins qui ont alerté la police. « On a entendu des cris, des au secours et des coups de pied », témoigne l’un d’entre eux. « On a été réveillés par des hurlements, et ce malgré le double vitrage, raconte cette dame. On a vu un homme qui se faisait pousser hors de la maison. Il cognait sur la porte à grands coups de pied, c’était impressionnant. Et puis on a vu qu’il avait un couteau. Il frappait contre la vitre avec, il a aussi crevé les pneus d’une voiture. Il criait : Vous êtes des voleurs! »

Selon les premiers éléments de l’enquête, menée par la sûreté départementale, ce médecin, qui a son cabinet à Courcouronnes, aurait rencontré la victime il y a deux ans. Ils auraient sympathisé et seraient devenus amants. L’agresseur présumé a déclaré avoir prêté à plusieurs reprises de l’argent à sa maîtresse, contre la promesse d’un divorce.

Ce soir-là, il débarque au domicile du couple, visiblement énervé. Une dispute éclate. Le médecin sort un couteau et poignarde le mari, avant d’asséner plusieurs coups de couteau à sa femme. Un voisin tente alors d’intervenir et manque de se prendre un coup de couteau. L’agresseur, qui a reconnu les faits, semble avoir prémédité son geste, puisqu’il a déclaré aux enquêteurs qu’il était venu « pour la tuer ».

Source LeParisien

Meurtre à Saint-Brieuc


"Quand on regarde son crâne, on se doute bien qu'il n'est pas mort tout seul" : la piste de l'homicide semble être l'une des seules certitudes, après la découverte, ce mardi matin, du corps d'un homme d'une trentaine d'années, dans le parc des Promenades, à Saint-Brieuc. En fin de journée, Gérard Zaug, procureur, a tenu une conférence de presse. Pendant ce temps, une autopsie était pratiquée à l'institut légal de Rennes. Hier soir, la victime n'était pas identifiée.

Hier matin, le corps sans vie d'un homme a été découvert par les jardiniers de la ville de Saint-Brieuc dans le parc des Promenades, derrière le palais de justice. Dans la foulée, le parc était bouclé par la police. La PJ de Rennes, elle, est arrivée sur les lieux en fin de matinée. Tout le parc a ensuite été râtissé par les policiers.

Le corps aurait visiblement été déposé là par son ou ses agresseurs. Le parc des Promenades reste ouvert la nuit.

L'homme était nu, avec "un trou dans la tête". L'agression aurait été très violente. A-t-il été tué par une arme à feu ou un objet contondant ? En tout cas, a expliqué le procureur lors de sa conférence de presse, aucune arme n'a été retrouvée sur les lieux.

Gérard Zaug a cependant précisé que les coups avaient été concentrés sur la tête et seraient la cause de la mort. Il semblerait qu'il n'y ait pas d'autres traces de violence sur le reste du corps. L'autopsie pratiquée en fin de journée à l'institut médico-légal de Rennes devrait apporter des précisions sur les causes et les circonstances de ce décès.

Peut-être cet examen donnera-t-il aussi des pistes sur l'identité de la victime. Car pour l'heure, les enquêteurs ne disposent que de peu d'éléments : un homme d'une trentaine d'années, mesurant environ 1,70 m, et de corpulence plutôt mince.

"Pour l'instant, la priorité est donnée à trouver l'identité de la victime", a souligné Gérard Zaug lors de la conférence de presse.

La police judiciaire de Rennes a été chargée de l'enquête.


Source LeTelegramme

L'épouse du magnétiseur tuée pour 20 000 euros


Qu'a t-il bien pu se passer vendredi 9 décembre à Saint-Omer, à l'ouest de Falaise (Calvados) ? A 22 h 40 ce soir-là, Étienne Broult, 72 ans, magnétiseur, passe la porte de son domicile. Il rentre d'une longue journée de consultations données dans son cabinet, une petite chapelle, située à 80 mètres à peine. En entrant dans la cuisine, il découvre le corps gisant de son épouse, Monique, 72 ans également. La scène est horrible. Monique a été victime de multiples coups à la tête. Depuis, dix-sept enquêteurs de la section de recherche de la gendarmerie de Caen, appuyés par une cinquantaine de militaires du groupement du Calvados, sont à pied d’oeuvre afin d'identifier le ou les auteurs de cet odieux crime.

“Aucune piste n'est actuellement privilégiée. Néanmoins, ce meurtre pourrait être lié à l'activité professionnelle du mari”, a indiqué le Procureur de la République, Catherine Denis. La disparition d'un coffre contenant, selon les déclarations d'Étienne Broult, la somme de 20 000 euros, laisse en tout cas penser aux enquêteurs que le meurtre aurait pu se dérouler dans le cadre d'un “vol ciblé”. “Cet argent provient de son activité professionnelle”, confirme le Procureur. Le magnétiseur dit avoir vu sa femme vivante pour la dernière fois quelques instants avant de gagner sa chapelle, dans la matinée. “Il passait des journées entières à consulter. S'absenter était une pratique habituelle chez cet homme renommé. Des gens viennent de l'étranger pour le voir”, indique le lieutenant colonel Jérôme Pichard. Près de 200 auditions ont été réalisées durant le week-end suivant le meurtre. Aucune n'a pour le moment permis d'identifier un ou des suspects. “Nous allons allons étudier l'environnement familial et professionnel de la victime et de son mari afin de déterminer si des personnes étaient susceptibles de leur en vouloir”, précise Catherine Denis. A ce stade de l'enquête, le mari, ancien conseiller municipal, n'est pas soupçonné.“Il a un alibi. Il travaillait”, indiquent les autorités. A l'heure où nous imprimons, ni les résultats de l'autopsie pratiquée mardi 13 décembre au matin, ni ceux de la morpho-analyse (interprétation des traces de sang présentes sur la scène de crime) effectuée par l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, ne sont encore connus.

Enterrée vivante, elle survit


Lassé de sa petite amie qu'il trouvait moins attirante que d'autres filles qu'il croisait au gym, un homme de 25 ans a choisi de se débarrasser d'elle en l'enterrant vivante.

Marcin Kasprzak, l'accusé, est jugé devant une cour de justice de Leeds, du nord de l'Angleterre, pour des faits qui se sont produits en mai dernier.

Les deux hommes ont reconnu les faits allégués, mais ont nié qu'ils voulaient tuer la femme.


Quinze jours avant d'avoir enterré sa copine, Michelina Lewandowska, 27 ans, celui-ci aurait changé son statut Facebook pour s'afficher comme étant célibataire.

Le 27 mai dernier, Marcin Kasprzak inflige d'abord deux décharges de pistolet Taser à sa copine, qui est aussi la mère de son fils de trois ans. À l'aide de l'un de ses amis, il attache la jeune femme, l'enferme dans une boîte de carton et la transporte ainsi dans un boisé à l'extérieur de la ville.

Une fois sur place, les hommes jettent la boîte de carton et son contenu au fond d'un trou creusé pour l'accueillir, tout en plaçant une branche de 40 kg sur le dessus.

Ce que les deux complices ignoraient, c'est que la jeune femme a feint la mort après les deux décharges de Taser.

Toujours vivante sous terre, Michelina réussit avec beaucoup de difficulté à s'extraire de sa tombe et est ensuite recueillie par un automobiliste.

Kasprzak et son complice sont arrêtés le même soir au domicile de ce dernier.

Les deux hommes ont reconnu les faits allégués, mais ont nié qu'ils voulaient tuer la femme. «Enterrer une personne vivante a des conséquences évidentes, a argumenté le procureur. En très peu de temps, cette personne meurt par manque d'oxygène.»

Source TVaNouvelle

Breivik «le tueur fou» conteste le rapport des psychiatres


Le Parquet norvégien, citant mardi les conclusions d’un rapport d’experts-psychiatres, avait déclaré que l’extrémiste de droite, qui a tué 77 personnes il y a quatre mois, souffre de «schizophrénie paranoïaque».

L’auteur des attaques du 22 juillet en Norvège, Anders Behring Breivik, conteste le rapport des psychiatres le qualifiant de malade mental, a rapporté un de ses avocats samedi.

"Nous avons examiné une bonne partie du rapport qui détaille les conversations qu’il a eues avec les psychologues. Il a réagi en disant qu’il contenait des erreurs factuelles, des mensonges et que ses déclarations avaient été sorties de leur contexte", a précisé au journal Verdens Gang l’un des avocats de Behring Breivik, Odd Ivar Groen.

Le Parquet norvégien, citant mardi les conclusions d’un rapport d’experts-psychiatres, avait déclaré que l’extrémiste de droite, qui a tué 77 personnes il y a quatre mois, souffre de "schizophrénie paranoïaque".

L’avocat qui dit avoir communiqué pendant six heures avec Behring Breivik sur ce rapport, souligne que son client "ne partage pas" la conclusion des psychiatres.

"Il est préoccupé par le fait que ces experts n’ont pas assez de connaissance des idéologies politiques. Il pense qu’ils ont qualifié de bizarres certaines de ses déclarations qu’il estime ne pas être bizarres. Et il ne partage pas leur jugement selon lequel il est un malade mental", ajoute M. Groen.

Au lendemain du verdict des psychiatres le déclarant pénalement irresponsable, Odd Ivar Groen avait déjà signalé que son client "a été un peu surpris mais en même temps, il a dit qu’il s’attendait au pire".

L’avocat précise que Behring Breivik n’a pas eu connaissance de l’intégralité du rapport de 243 pages rédigé par les deux experts-psychiatres, Synne Serheim et Torgeir Husby.

Ce rapport doit maintenant être examiné par une commission médico-légale qui devra s’assurer qu’il remplit toutes les exigences professionnelles.

Si le diagnostic est confirmé, Behring Breivik, âgé de 32 ans, sera passible d’un internement dans un établissement psychiatrique, potentiellement à vie.

Son procès doit s’ouvrir le 16 avril 2012 et devrait durer environ 10 semaines. Hostile à l’islam et au multiculturalisme en Europe, Behring Breivik avait fait exploser une bombe près du siège du gouvernement norvégien le 22 juillet.

Puis, déguisé en policier, il avait fait feu pendant près d’une heure et demie contre un rassemblement de jeunes travaillistes sur l’île d’Utoeya, à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de la capitale norvégienne.

Au total, 77 personnes avaient péri, essentiellement des jeunes, dans ces attaques.

Source LeMatin

Le Tueur au Mixer


« Quand on a tenu dans ses mains la tête coupée de son propre père on n'a plus peur de rien ! »

" Alors qu'il est renvoyé devant la cour d'assises pour un meurtre d'une rare barbarie, Luc O., un ancien braqueur niçois, a été mis en examen pour un nouvel "homicide". Celui de son père.

Un mystère peut-il en cacher un autre ?

C'est la question que se posent aujourd'hui les gendarmes azuréens. En janvier 2009, ils avaient déjà dû faire appel à un « profiler » de Fontainebleau et à leurs « experts » parisiens pour exhumer un terrible secret. Un crime sans cadavre, vieux de plus dix ans. Un meurtre particulièrement sordide, puisque le corps de la victime aurait été passé au mixer de cuisine !

Dans un petit appartement de la rue Dabray à Nice, Michel Renard, un braqueur de 40 ans, aurait été tué à coups de marteau, découpé à la scie à bois, avant d'être haché tout un week-end durant de novembre 1998. C'est un de ses anciens complices, Philippe R., alors incarcéré pour vol à main armée qui l'affirme depuis sa cellule. Il désigne un autre compagnon de braquage, Luc O., comme étant l'auteur de ce meurtre d'une rare barbarie. Mais,« quand on a tenu dans ses mains la tête coupée de son propre père on n'a plus peur de rien ! » Voilà ce que lui aurait confié Luc O. ce 14 novembre 1998. Laissant ainsi supposer que le présumé « tueur au mixer » aurait également fait disparaître ce géniteur qui a accordé plus d'attention à la congrégation des Témoins de Jéhovah qu'à son fils.

Plus aucun signe de vie depuis juin 1995

Le fait est qu'O. père a bel et bien disparu sans laisser de trace. Il aurait quitté son domicile de la rue des Potiers à Nice, le 24 juin 1995 sans même emporter ses lunettes. Depuis, Gérard O., un boulanger à la retraite, n'a plus donné le moindre signe de vie. Est-il mort ? Pire, a-t-il été tué par son propre fils ? Plus de quinze ans après les faits présumés, le juge Alain Chemama tente aujourd'hui de répondre à ces deux questions. Interrogé sur cette nouvelle affaire de disparition Me Padovani, l'avocat de Luc O., assure pour sa part que « le dossier est complètement vide ». Son client vient néanmoins d'être mis en examen pour « homicide involontaire ». Et c'est encore et toujours sur la foi des déclarations de Philippe R. que Luc O. se retrouve ainsi mis en cause pour le meurtre de son propre père.

Si ce militaire reconverti dans les attaques à main armée, ancien membre du service d'ordre du Front national (le DPS), a décidé de passer à confesse lors de sa détention, ce serait« pour alléger sa conscience ». « Il est véritablement inscrit dans une démarche de repentance, assure son avocate Me Anna-Karin Faccendini. Il a d'ailleurs écrit un livre sur son parcours de rédemption qui pourrait être bientôt publié… »

Renvoi devant les assises en janvier

Un « parcours » qui risque néanmoins de renvoyer Philippe R. en prison. Car lui aussi devra comparaître devant la cour d'assises des Alpes-Maritimes qui, entre le 16 au 20 janvier, jugera le meurtre de Michel Renard. Luc O., le présumé « tueur au mixeur », et son délateur, seront alors côte à côte dans le box. Car ce n'est autre que Philippe R. qui, le 14 novembre 1998, aurait attiré la victime dans un guet-apens. Pour lui administrer une « correction ». Parce que Michel Renard aurait agressé sexuellement sa compagne de l'époque.

« Mais il n'était pas question de le tuer », assure Me Faccendini. Pourtant il y a bien eu crime. Un meurtre imputé à O. par R.. « Sauf que, lui, n'avait aucune raison de le commettre, fait remarquer son avocat Me Padovani. Pas de mobile, aucune preuve matérielle, il n'y a dans ce dossier que les déclarations de M. R.… » Et les dénégations de Luc O.."

Source : NICE-MATIN

Henri Haiti a tué Stefan Ramin d'un coup de fusil


Henri Arihano Haiti, le meurtrier présumé de Stefan Ramin, un touriste allemand de 40 ans dont le corps a été retrouvé calciné dans un brasier à Nuku Hiva aux Marquises, a été placé en incarcération provisoire à la prison de Nuutania à l'issue de sa garde à vue mercredi. Le déroulement du drame du 9 octobre reste toutefois mystérieux : Henri Haiti aurait donné plusieurs versions différentes des faits aux enquêteurs. Il sera ré-entendu ultérieurement par le juge d'instruction.

Seule certitude pour l'heure : Henri Haiti a tué Stefan Ramin d'un coup de feu tiré avec son fusil de chasse, et a agressé sexuellement sa compagne, Heike Dorsch. L'hypothèse du crime crapuleux, qui semble se dessiner, a toutefois été contredite plusieurs fois par le prévenu, qui a donné des versions "à mille lieux de tout ça" a relaté une source proche de l'enquête jeudi matin.

Selon la compagne de Stefan Ramin, qui se livre dans une interview publiée ce jeudi dans le quotidien allemand Bild, le Marquisien a agi de sang-froid. "Moi aussi il a voulu me tuer" affirme même Heike Dorsch, qui pense que Henri Haiti comptait cambrioler leur bateau.

Incarcération provisoire

En attendant de démêler le vrai du faux, le juge d'instruction a mis en examen Henri Haiti pour meurtre aggravé (et non assassinat, qui désigne un homicide volontaire avec préméditation) sur la personne de Stefan Ramin, séquestration et agression sexuelle aggravée sur la personne de Heike Dorsch. Le procureur de la République, José Thorel, a demandé le placement en détention provisoire, mais le prévenu a fait valoir son droit à préparer sa défense avant d'être présenté devant le juge des libertés. Le débat contradictoire aura lieu avant samedi. En attendant, Henri Haiti a été placé en incarcération provisoire à Nuutania. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Ce chasseur de 31 ans de l'île de Nuku Hiva s'était rendu aux gendarmes le 28 novembre après une cavale de 50 jours dans la brousse. Il est soupçonné du meurtre de Stefan Ramin, arrivé en voilier avec sa compagne à Nuku Hiva, et dont le corps a été retrouvé dans un brasier le 9 octobre. Selon sa compagne, Stefan Ramin serait parti à l'intérieur de l'île avec le suspect, au lendemain de leur rencontre. Arihano Haiti serait revenu vers elle quelques heures plus tard en lui expliquant que son compagnon, blessé, avait besoin d'être secouru.

La jeune femme, confiante, aurait suivi le chasseur sans méfiance : "Au départ il était amical. Mais au détour d'un chemin il s'est retourné, m'a regardé droit dans les yeux, et là je me suis dit : 'maintenant tu vas mourir" relate Heike Dorsch dans l'article du Bild. Henri Haiti aurait ensuite tenté de la violer après l'avoir ligotée à un arbre dont elle serait finalement parvenue à se libérer.

Plusieurs médias, notamment en Allemagne, avaient évoqué l'hypothèse d'un acte d'anthropophagie, une thèse définitivement écartée jeudi matin par le procureur de Papeete qui ne veut "même plus prononcer ce mot".

Une reconstitution des faits sera organisée dans les prochains mois sur l'île de Nuku Hiva.

Source TahitiInfos

Sur la piste du "tueur de la Deûle"


En un an, cinq corps ont été repêchés dans le canal de la Deûle. Si la police privilégie la thèse accidentelle ou celle des suicides, les habitants croient, eux, à l'oeuvre d'un "serial pousseur".

Pour bien faire, sans doute eût-il fallu que le ciel fût bas et lourd. Que la nuit tombe comme une enclume, qu'un vent du nord glace méchamment l'échine, que les buissons bruissent d'inquiétants murmures, que les passants accélèrent l'allure. Rien de tout cela, pourtant, aux alentours de la Deûle. La rivière lilloise se moque des clichés de mauvais polars. Ce samedi en fin de journée, le long du canal, il n'y avait que des promeneurs qui se promenaient, des cyclistes qui pédalaient et des poussettes qu'on poussait. Mais les tableaux paisibles ont aussi leur part d'ombre. Depuis un an, de bien tristes fantômes hantent les eaux noires de la Deûle. Ceux de cinq jeunes hommes, retrouvés noyés dans le canal au sortir d'un bar ou d'une soirée entre amis. Une série noire qui finit par gâcher l'humeur des habitants. "On en discute entre collègues, ça nous inquiète", lâche Stéphane, un enseignant de 38 ans. "Il doit bien y avoir quelque chose", renchérit un couple de sexagénaires. "Moi, j'habite à 200 mètres de là, on me répète souvent: 'Sam, fais gaffe quand tu rentres'", raconte un garçon. Les parents se posent des questions. Même Lina, lilloise exilée à Marrakech, se ronge les sangs: "Je pense à tous ces garçons noyés, j'ai peur pour mes amis et pour les prochaines victimes."

L'affaire commence en octobre 2010. John Ani, 33 ans, opérateur technique chez SFR, est repêché dans l'eau cinq jours après sa disparition. En février 2011, c'est au tour de Thomas Ducroo, 26 ans, patron d'une concession moto, et de Jean-Mériadec Le Tarnec, 22 ans, étudiant à l'Université catholique de Lille. Fin septembre, le corps de Lloyd Andrieu, 19 ans, étudiant lui aussi, est retrouvé dans les eaux. Et il y a quelques jours, la dépouille d'Hervé Rybarczyk, 42 ans, guitariste dans un groupe de rock lillois, était sortie du canal. "Encore un", soupirent les Lillois.

Pourtant, rien n'indique que les cinq affaires soient liées - le musicien a été retrouvé à Loos, à la limite du port fluvial de Lille, tandis que les autres victimes ont été découvertes sur la portion située entre le zoo et l'ex-stade Grimonprez-Jooris. Quant au guitariste, la police penche pour un suicide. "Ce jeune homme était dépressif, suivi médicalement, explique Frédéric Fèvre, procureur de la République. Il avait déjà exprimé son intention suicidaire, il était très marqué par le décès de son frère et celui d'un membre de son groupe, tué par une balle perdue." Dans les autres cas, les jeunes avaient tous beaucoup forcé sur l'alcool et trois d'entre eux, consommé des stupéfiants.

Des morts accidentelles dues à une chute, en urinant ou parce que titubant? Les policiers ont beau dire, les Lillois, eux, n'y croient pas. Trop de coïncidences, trop d'incohérences. La piste d'un "tueur de la Deûle" ou d'un "serial pousseur" leur paraît en revanche beaucoup plus convaincante. Des réseaux sociaux - un groupe baptisé "Réclamons vérité et justice pour les victimes de la Deûle" a été créé sur Facebook - aux terrasses de cafés, ce "psychopathe" aux méthodes "parfaites" (pas de trace de violences, pas de témoins) cristallise les craintes et les fantasmes. "Depuis des mois, c'est la discussion à Lille", raconte Chloé, 21 ans, barmaid au Zeppelin, l'un des établissements de la célèbre "rue de la Soif".

Dans un premier temps, c'est dans la communauté gay que l'on s'est inquiété, car le "tueur" semblait s'attaquer aux homosexuels: le premier disparu, John, était gay; le deuxième, Thomas, avait une fiancée, mais des témoins l'ont aperçu pour la dernière fois sortant du Privilège, l'un des bars homos de la ville. Sans compter que, la nuit, les abords de la Deûle sont réputés pour être un lieu de drague gay... Aujourd'hui, la rumeur parle plutôt de règlements de comptes, de jeunes kidnappés et jetés à l'eau. "Il y a toujours quelqu'un pour dire que l'oncle de son cousin travaille à la PJ et qu'on nous cache des choses", fait remarquer un étudiant de la Catho.

Les circonstances des noyades, aussi, paraissent peu claires. "Même murgé, pourquoi aller là-bas? s'interroge Clément, 19 ans, étudiant en cinéma à l'université de Lille III. Personne ne se balade la nuit près du canal. Si tu es proche du coma éthylique, tu t'étales dans la rue, tu ne vas pas t'amuser à aller pisser dans la Deûle. C'est pas crédible!" Arnaud, 33 ans, aimerait bien savoir, lui, pourquoi à Lille, qui a toujours été une ville festive, "les jeunes tomberaient plus facilement à l'eau ces derniers mois. C'est tellement bizarre que ça commence à devenir tragicomique".

D'ailleurs, à force, les étudiants finissent par rigoler de ces faits divers qui plombent l'ambiance. Un pote en retard à la soirée? Il doit être tombé dans la Deûle. Un ami qui s'enfile pinte sur pinte? "Toi, tu vas finir dans le canal..." Ils n'ont pas renoncé pour autant à la bamboche, mais s'arment maintenant de quelques précautions : se raccompagner les uns les autres ou s'inviter à dormir plutôt que de finir la nuit en longeant le canal, par exemple. "Les bars sont toujours autant fréquentés, confirme Marc Bodiot, adjoint au maire et président délégué du conseil de quartier du Vieux-Lille, mais, ces dernières années, les modes de consommation ont changé. Le côté festif a disparu au profit du shoot à l'alcool, remarque ce médecin. Il m'arrive de voir en consultation des jeunes qui me disent avoir eu un trou de mémoire de quarante-huit heures alors qu'ils assurent n'avoir bu que deux bières..."



Source l'Express

Anders Behring Breivik n'ira pas en prison


Les psychiatres ont conclu qu'il était psychotique au moment des faits. L'auteur des attaques qui ont fait 77 morts en juillet pourra seulement être condamné à un internement psychiatrique.

Les experts psychiatres chargés de se prononcer sur la responsabilité pénale d'Anders Behring Breivik ont estimé que l'auteur des attaques du 22 juillet en Norvège n'était pas en possession de ses moyens au moment des faits, affirme mardi 29 novembre le journal Verdens Gang sur son site internet.

Cette annonce signifie que l'extrémiste de droite qui a tué 77 personnes il y a quatre mois ne peut pas être condamné à une peine de prison mais qu'il peut être interné dans un établissement psychiatrique.

"Si la conclusion finale est que Behring Breivik était irresponsable, nous demanderons au tribunal à l'issue du procès qu'il reçoive un traitement mental obligatoire", a déclaré lors d'un point de presse la procureur Inga Bejer Engh, précisant que ce traitement pourrait lui être administré "à vie".


Les deux psychiatres, Synne Serheim et Torgeir Husby, ont remis leur rapport mardi au tribunal d'Oslo. Ses principales conclusions ont officiellement été dévoilées par le Parquet lors d'une conférence de presse à 13h.

L'extrémiste de droite a développé avec le temps "une schizophrénie paranoïaque", a déclaré lors d'un point de presse le procureur Svein Holden, citant les conclusions d'un rapport remis le même jour par deux experts-psychiatres.

Selon ces experts, Behring Breivik souffre de "psychose", une condition mentale qui aurait altéré son jugement en amont et au moment des attaques.

Leur rapport de 240 pages doit être examiné par une Commission médico-légale qui devra s'assurer qu'il remplit toutes les exigences professionnelles.

Le dernier mot sur la responsabilité pénale de Behring Breivik reviendra au tribunal, qui suit généralement les recommandations des experts.


Actuellement en détention provisoire dans une prison de haute sécurité, Anders Behring Breivik sera jugé à partir du 16 avril 2012 lors d'un procès qui devrait durer environ 10 semaines.

La peine maximale prévue par la loi norvégienne pour ce type d'affaires est de 21 ans de prison mais une forme de rétention de sûreté permet de maintenir un détenu derrière les barreaux tant qu'il est considéré comme dangereux.

Se disant en croisade contre l'"invasion musulmane" et le multiculturalisme en Europe, Anders Behring Breivik a reconnu être l'auteur de l'attentat à la bombe contre le siège du gouvernement norvégien le 22 juillet, et de la fusillade peu après contre un rassemblement de jeunes sur l'île d'Utoya, près d'Oslo.

S'il reconnaît les faits, Anders Behring Breivik refuse en revanche de plaider coupable, estimant qu'il s'agissait d'un acte de guerre et que son geste était "atroce mais nécessaire".



"Psychotique", Breivik n'ira donc pas en prison. par Nouvelobs



Source Le NouvelObs

Mort de Nathalie Wood en 1981: l'enquête rouvre, le rôle du mari en question


La police américaine a décidé de rouvrir l'enquête sur la mort de Natalie Wood, retrouvée noyée en 1981 dans la baie de Los Angeles mais elle a nié, vendredi, porter ses soupçons sur le mari de l'actrice, Robert Wagner, visé pourtant par des accusations récentes.

Natalie Wood, alors âgée de 43 ans, avait été retrouvée noyée le 29 novembre 1981 alors qu'elle faisait du bateau avec son second époux, Robert Wagner, près de l'île Catalina, dans la baie de Los Angeles. Les enquêteurs avaient conclu à un accident. Les spéculations ont, depuis, fleuri.

Le bureau du shérif du comté de Los Angeles a expliqué vendredi avoir eu connaissance de "nouvelles informations importantes" et décidé d'assigner deux détectives pour relancer l'enquête.

Vendredi matin, le capitaine du bateau a raconté sur la chaîne NBC avoir été témoin d'une violente dispute entre le couple. Il a même accusé Robert Wagner d'avoir indirectement causé la mort de la partenaire légendaire de James Dean dans la "Fureur de vivre".

"Cela fait des années que j'essaie de parler et personne, jusqu'à maintenant, ne m'a vraiment écouté", a expliqué Dennis Davern.

Vendredi après-midi cependant, le Lieutenant John Corina a nié porter ses soupçons sur le veuf, sans donner plus de détail.

"Nous avons récemment reçu des informations qui nous ont semblé assez importantes pour nous faire porter un nouveau regard sur cette affaire", a-t-il ajouté, précisant que le mari comme le capitaine allait de nouveau être interrogés.

Selon l'enquête de l'époque, le couple était parti passer le week-end de Thanksgiving à bord de leur yacht "The Splendour", en compagnie de l'acteur Christopher Walken, dont Wagner était particulièrement jaloux.

Ils avaient dîné dans un restaurant avant de rejoindre leur bateau pour boire un verre quand une violente dispute avait éclaté entre Walken et Wagner.

Wood avait alors quitté le pont pour se diriger vers la cabine principale, mais quand Wagner y était entré peu après, elle n'y était pas. Elle serait remontée sur le pont pour mettre à l'eau un bateau pneumatique. La Maria de West Side Story avait été retrouvée noyée par la suite.

Dans une autre interview sur CNN, le capitaine du bateau a raconté une toute autre version. Selon lui, le couple se serait retiré dans sa cabine et aurait eu une violente dispute.

"Puis tout est devenu silencieux" et le capitaine apprend par Wagner que "Nathalie a disparu", ainsi que le canot de sauvetage. Sur NBC, le capitaine a même accusé Wagner de ne pas avoir tout tenté pour la retrouver.

"Il fallait que l'enquête ne fasse pas de bruit", a-t-il déclaré, ajoutant avoir été victime de pressions pour ne pas tenter de localiser l'actrice.

"C'était du genre +on n'allait pas y regarder de trop près, on n'allait pas déclencher des recherches, on n'allait pas l'annoncer dans l'immédiat+".

Interrogé sur la responsabilité de Wagner dans la mort de l'actrice, le capitaine a répondu: "Oui, je dirais que oui", bien qu'il soit incapable de dire en quoi exactement.

Natalie Wood, fille d'émigrés russes de San Francisco, de son vrai nom Nikolaevna Zakharenko, a été retrouvée noyée à presque deux kilomètres du bateau, en chemise de nuit, chaussettes et doudoune. Selon l'autopsie, elle portait de nombreuses contusions.

Richard Wagner, héros de la série "L'amour du risque", a fait savoir jeudi par la voix d'un de ses agents qu'il collaborerait avec la police.

La famille Wagner "fait confiance à la police pour évaluer la validité de ces nouvelles informations et la crédibilité des sources qui ne doivent pas être motivées par le trentième anniversaire de cette mort tragique".

"L'enquête a conclu à un accident, une noyade accidentelle. Mais si notre enquête aboutit à autre chose, nous nous en occuperons", a conclu la police.




Source le NouvelObs

Affaire Dupont de Ligonnès : l'étrange secte de la mère parle de Satan et de "complot judéo-maçonnique"

C'est la mère de Xavier de Ligonnès qui a fondé ce groupe de prière particulier, comme le rapporte Le Parisien.

De quoi s'agit-il ?

En avril 2011, les corps sans vie d'Agnès Dupont de Ligonnès et de ses quatre enfants sont retrouvés à leur domicile à Nantes (Loire-Atlantique).

Les enfants ont été drogués avant d'être tués. Leur père, Xavier Dupont de Ligonnès, reste introuvable à ce jour malgré les moyens importants mis en oeuvre.

Les policiers, qui continuent à effectuer des investigations sur la famille Dupont de Ligonnès, ont mis à jour un fait nouveau.

Il s'avère que Geneviève Dupont de Ligonnès, mère de Xavier, a créé un groupe de prière auquel ce dernier et sa femme Agnès ont participé jusqu'en 1995.

Récemment, un ancien membre de ce groupuscule appelé Philadelphie, a été entendu par les enquêteurs.

Il a parlé de groupe sectaire qui fait référence à Satan et à un "complot judéo-maçonnique".

Geneviève Dupont de Ligonnès se fait appeler Violette dans le groupe de prière. Depuis le début des années 1970, elle affirme recevoir des messages de l'au-delà.

Selon des documents saisis par les policiers, le groupe considère la religion catholique comme "une synagogue de Satan" dirigée par un "pouvoir occulte aux mains des juifs talmudistes".

Selon les membres de Philadelphie, la victoire de "l'ennemi" devait avoir lieu en 1962, 1995, et 1999. A ces occasions, les adeptes du groupe se sont rassemblés en Bretagne pour attendre l'apocalypse.

Selon l'ex-membre entendu par la police, Christine, la sœur de Xavier, dit être enceinte de "l’enfant-Dieu" qui sauvera le monde.

Il ajoute que Geneviève Dupont de Ligonnès exerce une emprise sur les membres du groupe. Elle impose la déscolarisation d'enfants d'adeptes, des "demandes d’adultère" ainsi que des prières adressées à Lucifer qui va s'allier prochainement à Dieu.

Le groupe Philadelphie, qui aurait été en sommeil de 1995 à 2009, est toujours actif. Alors qu'il se composait d'une quarantaine de personnes dans les années 1990, il n'y aurait plus actuellement qu'une dizaine de membres.

Geneviève Dupont de Ligonnès continue de transmettre ses messages via un site catholique. Le dernier envoi parle de "l’ultime combat de la Lumière contre les ténèbres de ces temps".

Sources : Le Parisien

Les grandes affaires criminelles de Gironde Par Jean-Charles Gonthier

Les grandes affaires criminelles de Gascogne Par Sylvain Larue

Les Grandes Affaires Criminelles de la Loire Par Jean-François Vial,Jacques Rouzet

Les grandes affaires criminelles du Tarn Par Sylvain Larue

Les grandes affaires criminelles des Côtes d'Armor Par Danièle Vaudrey

Les Grandes Affaires Criminelles d'Eure-et-Loir Par Gérald Massé

Les grandes affaires criminelles du Vaucluse Par Sylvain Larue

Les grandes affaires criminelles d'Ille-et-Vilaine Par Christophe Belser

Les grandes affaires criminelles de la Meuse Par Alain Fisnot

Les grandes affaires criminelles d'Alsace Par Laurent Lallemand

Les tueurs en série Par Michel Barroco

Analyse des différentes façons de représenter la figure du tueur en série en abordant Jack l'Eventreur, les détraqués sexuels, la double personnalité, l'importance du rituel dans le meurtre, etc.


Le tueur en série buvait le sang de ses victimes...

Le Kényan Philippe Onyancha a avoué 19 meurtres
Philippe Onyancha a comparu mardi devant la Haute Cour de Nairobi, au Kenya, pour 19 meurtres. Le tueur en série, qui suçait le sang des femmes et enfants qu’il avait préalablement étranglés, projetait de parvenir à un total de 100 victimes.

Il rêvait de tuer 100 personnes. Philippe Onyancha aura été stoppé dans son funeste dessein après avoir commis au moins 19 meurtres en deux ans. Le tueur en série de 32 ans a laissé entendre à la police qu’il était tombé sous la coupe d’esprits maléfiques. C’est pour les satisfaire qu’il voulait boire le sang de 100 femmes et enfants. Adepte d’un culte animiste dont il n’a pas donné le nom, il a expliqué que : « pour parvenir au niveau supérieur, il fallait que je tue beaucoup de gens et que je rencontre le chef du culte ».

Le criminel et deux de ses complices arrêtés la semaine dernière ont comparu devant la Haute Cour de Nairobi, mais en l’absence d’avocat, ils n’ont pas pu être jugés. Le rôle des deux complices du « vampire kényan » reste à déterminer, mais ils ont contribué à la mort de la dernière victime du tueur en série, Anthony Nijura, un petit garçon de 9 ans. Le 29 juin, commencera la procédure du « plaider coupable ». Dans le système judiciaire kényan, d’inspiration anglo-saxonne, cette procédure permet de proposer au prévenu une peine inférieure à celle encourue en échange de la reconnaissance de sa culpabilité.

« Je peux me souvenir très précisément des circonstances de chacun de ces meurtres, c’est comme si cela était arrivé aujourd’hui, a déclaré l’ancien gardien de sécurité à la presse. Je peux vous mener à tous les lieux », a-t-il ajouté avant de conduire la police auprès des corps de cinq de ses victimes vendredi.

Les esprits lui donnaient le pouvoir de subjuguer ses victimes pour les soumettre, explique t-il, admettant toutefois qu’il s’en prenait volontiers aux femmes et aux enfants parce qu’ils sont plus vulnérables : « Quand l’urgence de tuer me prend, ce sont les victimes les plus faciles ».

« La passion de tuer »

« C’est un besoin qui grandit en vous une fois que vous avez été initié, et depuis que j’ai ce truc, j’ai toujours eu la passion de tuer », a-t-il déclaré. « Quand je rencontre ma victime, elle ne peut pas me résister. Je n’ai qu’à la saluer, lui serrer la main et elle devient faible. » Onyancha affirme qu’il a étranglé toutes ses victimes mais n’a pas abusé d’elles sexuellement. S’exprimant sans montrer d’émotions apparentes, il a expliqué que le besoin de tuer devenait chaque fois plus impérieux. Et que l’acte d’étrangler, puis de boire le sang de ses victimes, provoquait chez lui beaucoup de « plaisir et de satisfaction ».

Le meurtrier en série qui a sévit à Nairobi et dans d’autres villes du Kenya a tué au moins deux des femmes qu’il était censé protéger dans le cadre de son métier. Deux autres étaient des prostituées. Une autre encore avait eu la malheureuse idée de l’inviter chez elle. Réclamer une rançon au père du petit Anthony Nijura aura été le dernier fait d’armes du tueur, qui passait pour un mari discret et sans histoire. La police a pu retrouver le kidnappeur qui s’est révélé être un tueur en série à l’aide du téléphone portable utilisé pour passer l’appel. Anthony Nijura était déjà mort.


Source Afrikcom 17 juin 2010

Serial killers d’Afrique


De nombreux meurtres liés à la tradition et une activité plus sédentaire, les serial killers d’Afrique ont leurs particularités. Avec très peu de fichiers d’empreintes génétiques et de profileurs, l’Afrique est moins bien protégée que les Etats-Unis ou l’Europe contre les tueurs en série. Stéphane Bourgoin, spécialiste français des serial killers, dresse leur profil.

« Il m’en reste 83 à tuer » s’est désolé le Kenyan Philip Onyancha après son arrestation en juin. Un « pouvoir surnaturel » lui dictait de tuer 100 personnes mais la police l’a stoppé dans son funeste dessein, après 17 meurtres. Au lycée en1996, l’un de ses professeurs lui aurait fait promettre de tuer, lorsqu’il serait appelé à le faire. Pour sceller le pacte, son enseignante, Elizabeth Wambui Kimani, lui aurait entaillé la poitrine pour faire gicler son sang, avant d’y appliquer une poudre noire. Depuis cette initiation satanique, Onyancha est « habité » et boit le sang des victimes qu’une voix lui ordonne de tuer. S’il était parvenu à en tuer 100, il aurait « rencontré le chef de la secte »...

Les serial killers ont leurs raisons que la raison ignore. L’immense majorité des tueurs en série ne sont en effet pas fous, et en particulier en Afrique. « Environ 99% des serial killers africains ne sont pas des psychotiques, mais des tueurs organisés. Leurs meurtres répondent à des pulsions, mais aussi à des besoins », affirme Stéphane Bourgoin, qui en a rencontré près de 50. Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Nigéria, Kenya, Algérie, Tunisie, Maroc, Mozambique, Lesotho, Mali… Presque tous les pays africains ont connu des vagues de panique causées par des serial killers. Mais l’Afrique du Sud est de loin le pays le plus concerné. La palme y revient à Moses Sithole et ses « ABC murders ». Se faisant passer pour un homme d’affaires, il a violé et étranglé au moins 38 personnes entre 1994 et 1995 à Atteridgeville, Boksburg puis Cleveland. Parfois vu comme un phénomène occidental, des serial kilers sévissent donc sur le continent africain. Stéphane Bourgoin, qui chaque jour ou presque alimente son site avec des actes de tueurs en série dresse le profil des assassins du continent.

Afrik.com : Pourquoi ne connaît-on pas les serial killers africains ?
Stéphane Bourgoin : Il y a au moins autant de tueurs en série en Afrique qu’en Europe, mais très peu font l’objet d’un traitement international. Pour avoir connaissance des cas en Afrique, il faut consulter la presse quotidienne des pays concernés. C’est la barrière des langues qui nous empêche de savoir ce qui se passe ailleurs.

Afrik.com : Les serial killers du continent ont-ils des spécificités ?
Stéphane Bourgoin : Oui, beaucoup de meurtres y sont liés à la tradition. Les sangomas [ndlr : sages, guérisseurs et voyants d’Afrique du Sud] font appel à des sortes de tueurs à gages qui, par plaisir de tuer, deviennent des tueurs en série. Les sangomas préparent parfois des décoctions à base de parties du corps humain, un breuvage à base de sexe d’enfant pour guérir de l’impuissance, par exemple. Les « muti murders », ces meurtres dont le but est de ponctionner les organes d’une personne vivante, font des centaines de victimes par an. En Afrique, il y a plus de crimes liés au cannibalisme et au vampirisme qu’ailleurs. Manger quelqu’un, c’est capturer son âme et son esprit. Et le sang, c’est la vie. En en buvant, les tueurs en série pensent devenir éternels, ou repartir pour une nouvelle vie. C’est ce genre de croyances qui expliquent le comportement des deux serial killers Kenyans récemment arrêtés : Philippe Onyancha, qui buvait le sang de ses victimes et George Otieno Okoth, qui en collectionnait les cheveux.


Afrik.com : L’Afrique est-elle bien protégée contre les tueurs en série ?
Stéphane Bourgoin : Les serial killer africains sont généralement peu mobiles, ce qui est lié à leur culture, mais aussi à leurs moyens d’existence. Si les Américains tuent souvent dans différents Etats, les Africains agissent plutôt sur une ville ou un quartier. Ils ont plus de chances de se faire attraper. Mais le continent est mal protégé contre les tueurs en série : seule l’Afrique du sud s’est constituée un fichier d’empreintes génétiques, et l’Algérie va s’en doter. Et à part en Afrique du sud, le continent n’a pas de profileurs et les policiers ne sont pas toujours très bien formés. Or sans ces outils, il est très difficile de recouper des crimes qui ne paraissent pas forcément liés : il y a très certainement plus de tueurs en série en Afrique que dans les pays européens.

Afrik.com : Pourquoi recueillez-vous les confessions des serial killers ?
Stéphane Bourgoin : Les tueurs en série ne connaissent généralement pas leurs victimes. Le meurtre peut alors sembler gratuit mais il ne l’est pas, il faut aller chercher le mobile dans la tête du tueur. Par exemple, quand j’ai interviewé « serial sniper »[le Sud-africain Velaphi « Soldier », condamné en 2000 pour 19 assassinats et 9 tentatives de meurtres], il a commencé par tourner autour du pot : il parlait de son amour des armes. Puis il m’a expliqué avoir été rendu impuissant suite à un viol en prison. Sa femme le lui reprochait. Quand ils se disputaient, il partait tuer quelqu’un pour se calmer, et éprouvait une jouissance sexuelle quand il abattait la victime.


Afrik.com : Que ressentez-vous à l’écoute de ces atrocités ?
Stéphane Bourgoin : Je ne ressens pas de sentiment particulier en les rencontrant. Je cherche à créer un lien avec un individu psychopathe, qui n’est capable d’aucun affect : je suis concentré, je ne porte jamais de jugement sur ce qu’il a fait, sinon c’est la fin de l’entretien. Même si les serial killers me racontent les pires horreurs, je suis trop occupé à étudier leur gestuelle, et à préparer mes prochaines questions pour réagir, mais ça remonte parfois à la surface, après. J’écoute leur témoignage, mais j’assiste aussi aux scènes de crimes, aux autopsies…

Afrik.com : Pourquoi acceptent-ils de vous rencontrer ?
Stéphane Bourgoin : Ils reçoivent peu de visites, je suis souvent une forme de distraction pour eux. D’autres sont manipulateurs, menteurs, ils veulent se confronter à quelqu’un. Et il ne faut pas se leurrer, pour certains, raconter leurs crimes leur procure une jouissance d’ordre sexuel.

Source AfriKcom

Tuerie de Nantes: La soeur de Xavier Dupont de Ligonnès remet l’enquête en question


Des éléments ne collent pas avec la thèse officielle, assure-t-elle...

Sept mois après le meurtre des quatre enfants et d’Agnès, l’épouse de Xavier Dupont de Ligonnès, le principal suspect reste toujours introuvable. Mais, rapporte le JDD, quelque 25 enquêteurs travaillent toujours sur ce dossier. En ce moment, ils vérifient les ordonnances médicales délivrées au père de famille, afin de découvrir si les somnifères utilisés pour droguer les enfants y figurent.

Mais la soeur de Xavier Dupont de Ligonnès, qui a relevé des éléments qu’elle estime troublants, doute toujours, explique le JDD. Il y a notamment cette voisine qui a assuré avoir discuté avec Agnès le 7 avril, soit trois jours après sa mort présumée. Lorsqu’elle en a informé les policiers, ils ne l’ont pas crue. «Ils m’ont répondu: ce n’est pas possible. Ils ont attrapé un calendrier et dit que cela devait être huit jours plus tôt. J’ai signé sans relire le PV.»
Agnès avait évoqué des menaces

Par ailleurs, la sœur de Xavier Dupont de Ligonnès a pu avoir accès aux 2.000 pages du dossier d’instruction, dans lequel elle a découvert que deux femmes du groupe de prière d’Agnès affirmaient que cette dernière avait fait état de menaces. L’épouse de Xavier leur recommandait de «prier surtout pour Xavier car elle craignait pour lui» et qu’elle avait «changé au cours de ces deux derniers mois son adresse électronique et son numéro de téléphone portable» à cause de ces menaces. Mais une autre membre du groupe de prière a affirmé que «notre groupe n’a jamais entendu parler de menaces de mort envers Agnès et sa famille».

Enfin, Christine, la sœur de Xavier Dupont de Ligonnès assure que le mobile des problèmes financiers n’est pas crédible. Pour elle, son frère ne faisait pas mystère de ces problèmes d’argent. Agnès évoquait souvent leur «misère financière», rapporte-t-elle. «En février- mars, nous avons reproposé notre aide à Xavier, se souvient Christine. Il m’a dit que cela allait, et m’a promis de faire signe s’il y avait un problème», assure-t-elle.

Reste que de nombreux éléments accablants. C’est bien Xavier Dupont de Ligonnès qui a pris des cours de tirs, récupéré l’arme de son père similaire à celle qui a tué sa famille, acheté le ciment, la bêche et la chaux. Il n’a pas vu pour la dernière fois le 15 avril, à Roquebrune (Var).

Source 20minutes

Ted Bundy


Theodore Bundy est né le 24 novembre 1946 à Burlington dans le Vermont aux États-Unis. Alors que sa mère n'a que 22 ans, l'homme qui l'a mise enceinte l'abandonne. Ted passe les trois premiers mois de sa vie sans voir sa mère — ses parents étant très catholiques, elle a laissé Ted dans le foyer pour filles-mères où elle a séjourné, craignant leur réaction —, puis finalement elle l'a récupéré. En grandissant, Ted apprend qu'il est né d'une relation hors mariage, chose inconcevable pour l'époque, puis découvre que ceux qu'il croyait être son père et sa sœur sont en réalité son grand-père et sa mère. Ted n'a jamais connu son véritable père.

Bundy a violé et assassiné officiellement trente-six jeunes femmes dans tout le pays, trouvées dans des campus, à l'université ou bien prises en auto-stop. Ses victimes sont toutes de jolies jeunes femmes (avec de longs cheveux et une raie les séparant au milieu) la plupart étudiantes, se laissant séduire ou se faisant surprendre par le meurtrier. L'une de ses techniques consistait également à porter un plâtre au bras ou à la jambe (et dans ce cas là, d'être en béquille) afin de demander de l'aide à sa future victime. Bundy est soupçonné d'avoir tué une centaine de femmes au total, voire plus, dans six États différents. Selon Ann Rule qui l'a bien connu, son premier meurtre serait celui d'une de ses voisines (Ann Marie Burr), commis en 1961 alors qu'il n'avait que 15 ans.

Arrêté, il s'évade à deux reprises de prison, dont une fois de façon spectaculaire du pénitencier de Garfield dans le Colorado, le 30 décembre 1977. Le 10 janvier 1978, Ted Bundy est placé sur la liste des dix criminels les plus recherchés par le FBI. Le 15 février 1978, il est arrêté — cette fois définitivement — puis, après avoir assuré sa défense lui-même (grâce à ses études de droit), est reconnu coupable de plusieurs meurtres et viols, grâce notamment au témoignage de Carol Da Ronch, une des rares rescapées de ses attaques (il s'était fait passé pour l'officier Roseland auprès d'elle), et surtout aux empreintes de dents qu'il avait laissées sur le corps d'une de ses dernières victimes (sur les fesses), tuée à la résidence pour étudiantes Chi Omega à Tallahassee en Floride.

Il est exécuté sur la chaise électrique le 24 janvier 1989 à la prison d'État de Floride. Il a effectué plusieurs appels, et en tout 4 ordonnances d'exécutions seront signées, la quatrième étant la bonne. Ses avocats ont tout tenté, notamment de le faire passer pour irresponsable lors de ses procès quand il assurait sa propre défense, ainsi les jugements auraient été invalidés.

Après avoir vainement tenté de marchander avec la justice d'ultimes reports de son exécution en échange, dans un premier temps, de sa collaboration dans la recherche d'un autre tueur en série sévissant à Seattle, Gary Ridgway dit le « tueur de la Green River », arrêté depuis, et pour finir, de la révélation des lieux où il avait abandonné le corps d'autres de ses victimes.

Le cas de Ted Bundy est un véritable choc pour l'Amérique, qui jusque-là considérait les tueurs en série comme des fous vivant exclus du monde : Ted Bundy était exactement le contraire, un homme qui avait tout pour réussir et dont personne ne se doutait qu'il eût pu être un meurtrier.