Le médecin poignarde sa maîtresse et son mari


Des empreintes de chaussures près de la poignée de la porte et des traces de coup sur la vitre témoignent encore de la fureur des coups portés. Un médecin de 57 ans a été interpellé devant le 5, rue du Bon-Puits à Courcouronnes, les mains ensanglantées et muni d’un couteau de survie. A l’intérieur de cette maison de ville, les policiers ont retrouvé un homme et une femme grièvement blessés à l’arme blanche.

Cette adjointe de sécurité à la brigade des mineurs de Paris, âgée de 28 ans, était toujours hier en réanimation au centre hospitalier Georges-Pompidou à Paris. Gravement touchée près du cœur, son pronostic vital restait réservé. Son mari, âgé de 31 ans, a lui été victime d’un coup de couteau qui lui a perforé le poumon.

Il a déclaré qu’il était venu « pour la tuer »

Ce sont des voisins qui ont alerté la police. « On a entendu des cris, des au secours et des coups de pied », témoigne l’un d’entre eux. « On a été réveillés par des hurlements, et ce malgré le double vitrage, raconte cette dame. On a vu un homme qui se faisait pousser hors de la maison. Il cognait sur la porte à grands coups de pied, c’était impressionnant. Et puis on a vu qu’il avait un couteau. Il frappait contre la vitre avec, il a aussi crevé les pneus d’une voiture. Il criait : Vous êtes des voleurs! »

Selon les premiers éléments de l’enquête, menée par la sûreté départementale, ce médecin, qui a son cabinet à Courcouronnes, aurait rencontré la victime il y a deux ans. Ils auraient sympathisé et seraient devenus amants. L’agresseur présumé a déclaré avoir prêté à plusieurs reprises de l’argent à sa maîtresse, contre la promesse d’un divorce.

Ce soir-là, il débarque au domicile du couple, visiblement énervé. Une dispute éclate. Le médecin sort un couteau et poignarde le mari, avant d’asséner plusieurs coups de couteau à sa femme. Un voisin tente alors d’intervenir et manque de se prendre un coup de couteau. L’agresseur, qui a reconnu les faits, semble avoir prémédité son geste, puisqu’il a déclaré aux enquêteurs qu’il était venu « pour la tuer ».

Source LeParisien

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