rocknfolk.com

Neil Young obtient (enfin) la nationalité américaine - Rock&Folk

Écrit parMathilde Bourgain Voir ses articles

Le chanteur a annoncé la nouvelle sur ses réseaux sociaux jeudi 23 janvier.

Photo : Andrea Barsanti/DR/Spirit Road
"Je suis heureux d’annoncer que je suis officiellement admis !" s’est enthousiasmée l’éminente figure de la folk suite à son obtention de la nationalité américaine. C’est sur son compte Twitter "Neil Young Archives", que l’artiste a partagé ce qui ressemble à une victoire savoureuse. En effet, la route fut longue et sinueuse pour Neil Young avant de pouvoir se dire officiellement Américain.
En réalité, la double-nationalité aurait déjà dû lui être accordée le 12 novembre dernier. Mais une clause de "bon caractère moral" - figurant sur le document de demande d’immigration – aura eu raison de l’aboutissement de sa requête.
Le chanteur d’origine canadienne apporte quelques précisions à ce sujet : "Un demandeur ayant récemment été impliqué dans une certaine consommation de marijuana est susceptible de manquer de bonne conduite s’il s’avère avoir violé la loi fédérale, bien qu’une telle activité ne soit pas illégale aux yeux des lois en rigueur de l’état ou d’autres pays".
C’est ainsi que la consommation de marijuana de l’artiste a été détectée suite au passage de quelques tests. La procédure de demande de nationalité américaine s’est donc vue retardée de quelques mois.
Il aura finalement fallu attendre ce mercredi 22 janvier pour obtenir le précieux sésame. Neil Young s’est pour cela rendu au Convention Centre de Los Angeles, accompagné de sa femme, l’actrice Daryl Hannah, elle aussi naturalisée américaine.
Pour fêter sa naturalisation avec ses followers, Young a publié sur son Instagram une vidéo où il chantonne I’m proud to be a Canarican (en référence à sa désormais double-nationalité). On reconnaîtra d’ailleurs l’air du très patriotique God Bless the U.S.A. Notons enfin que le chanteur profite également de cette vidéo pour brandir deux drapeaux miniatures : l’un canadien, et l’autre américain, cela va sans dire.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire