Plus de 50 fois la taille de Paris. Le plus gros iceberg du monde, qui s’est détaché de l’Antarctique en 2017, part à la dérive
Pas de panique… Ou presque. Le plus gros iceberg du monde serait sur
le bon chemin pour pénétrer dans l’Océan Austral, près de trois ans
après s’être détaché de l’Antarctique (source :
Daily Mail).
Son nom : l’iceberg A68 (à ne pas confondre avec l’autoroute). Ses
dimensions : 200 kilomètres de longueur, pour 350 mètres de hauteur. Son
poids : 1,000 milliards de tonnes. La bête couvre une surface de près
de 6 000 kilomètres carrés, soit environ quatre fois la taille de
Londres et plus de 50 ans fois notre chère capitale française.
Depuis qu’il s’est séparé de l’Antarctique, l’iceberg n’a cessé de
s’éloigner, sans pour autant provoquer la montée des océans (puisqu’il
flottait déjà sur l’eau avant de le détachement).
© Twitter de Jonathan Amos, Université de Swansea
Vers « l’allée des icebergs »
Dans un communiqué, comme le rapportent nos confrères de
Science Post,
le glaciologue et professeur de géologie de l’Université de Swansea
(Royaume-Uni), Adrian Luckman, a expliqué que l’iceberg devait
inévitablement se disloquer. Il prétend que cela vient en rapport avec
le «
ratio épaisseur/longueur équivalent à cinq fois la longueur
d’une feuille de papier A4 (…) Je suis très étonné qu’il ne se soit pas
déjà morcelé en petits glaçons. Pour un objet pesant environ un trillion
de tonnes, l’Iceberg A68 semble être assez agile. »
Pas de danger notable pour l’humain, donc, mais une ombre au tableau :
si le géant se disloque en plusieurs morceaux, cela pourrait entraver
le trafic maritime aux alentours et gêner les navires.
« Si cela
devient un risque, il dépendra vraiment de la route suivie par
l’iceberg. Je suppose que les plus petits icebergs seront également
suivis et que leur emplacement sera communiqué aux navires », a commenté à ce propos Sef Lhermitte, professeur à l’Université technologique de Delft aux Pays-Bas.
Toujours selon le
Daily Mail, les scientifiques espèrent que
l’iceberg se désagrégera en se rapprochant de l’équateur et en
atteignant des eaux plus « agitées ». Mais la nature à son lot
d’imprévisibilité !
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