Cameroun – Disparition de Msg Jean-Marie Benoît Balla: «Si le corps est dans l’eau, on pourra le sortir», déclare le Maire de la Commune d’Ebebda



Ecrit Par le 1 Jun 2017 Publié dans la categorie: Actualités, Faits Divers, Religion, Société
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Syrinus Awono apporte des éclaircis sur les recherches en cours pour retrouver l’évêque du diocèse de Bafia disparu.
Arrivé comme les autres autorités religieuses, administratives et traditionnelles sur le pont d’Ebebda dans la Région du Centre le 31 mai 2017, Syrinus Awono le Maire de la Commune d’Ebebda approché par le quotidien Le Jour édition du 1er juin 2017 parle des recherches actuelles pour retrouver Monseigneur (Msg) Jean-Marie Benoît Balla porté disparu. Sur les circonstances entourant la découverte de l’évêque du diocèse de Bafia, le Maire de la Commune d’Ebebda déclare «je me trouvais au lieu-dit Marché municipal. J’ai reçu un coup de fil d’un de mes agents communaux, m’informant qu’un véhicule est immobilisé sur le pont. Et qu’il semble que c’est le véhicule de l’Evêque d’une part, et d’autre part chercher à savoir pourquoi cela. Y étant donc, j’ai effectivement constaté que sur le siège avant côté passager du véhicule, se trouvaient ses pièces personnelles. Je dis bien ses pièces personnelles à savoir sa carte nationale d’identité, son permis de conduire, le dossier dudit véhicule et, au-dessus un papier en-tête sur lequel est inscrit «je suis dans l’eau».
Répondant à la question de savoir si on a découvert des anomalies sur le véhicule, le Maire de la Commune d’Ebebda déclare «non ! C’est un domaine réservé aux enquêteurs. Je suis Maire et je vous présente les faits. Savoir si le véhicule est parfait état de marche ou non relève de la compétence des enquêteurs. Ce qu’on voit, c’est un véhicule qui est en direction de Bafia immobilisé sur le pont». Sur le fait qu’il se soit entretenu hier avec les autochtones alors que les sapeurs-pompiers faisaient leur recherche, Syrinus Awono déclare «un Maire c’est aussi le gardien de la tradition. Ce n’est pas la première fois que nous faisons face à ce genre de situation. Nous avons souvent fait sortir de l’eau des corps qui ont été soit jetés, ou quand quelqu’un se donne la mort ou quand quelqu’un se noie dans les activités d’extraction du sable ou pendant la pêche. Dans ce cas, on réunit ceux qui sont habiletés à le faire, suivant les règles de l’art. Vous le savez avec moi que la tradition existe. Mais au-dessus de cette tradition, c’est Dieu qui commande. Je crois que si le corps de l’Evêque est dans l’eau, on pourra le ressortir. Il y a des délais. Il y a des rites traditionnels qui se passent sur les lieux et après un certain temps, on remet le corps à la surface et on le récupère si et seulement si ce corps est dans l’eau».
Auteur:
Liliane J. NDANGUE

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