Dans la bande dessinée et série The Walking Dead,
un groupe d'humains tente de survivre à une épidémie qui a transformé
(l'on suppose) la quasi-totalité de la population en "rodeurs", depuis
plus de deux ans. Un script réaliste ? Pas si sûr, selon deux petites études réalisées par des étudiants de l'université de Leicester (Grande-Bretagne). Selon le pire scénario envisagé dans leurs travaux, il ne faudrait guère plus d'une centaine de jours aux zombies pour anéantir l'humanité !
181 survivants au bout de 100 jours seulement...
Pour aboutir à cette conclusion, les étudiants ont choisi le modèle
mathématique SIR, couramment utilisé pour étudier la propagation des
épidémies virales. Logique, puisque la transformation d'hommes en
morts-vivants, envisagée dans la série américaine mais aussi dans de
nombreuses œuvres de science-fiction, se fait généralement par le biais
d'un virus. Dans ce modèle, S désigne, au sein de la population
concernée, les individus Sains (ou Susceptibles d'être infectés), I
désigne ceux qui sont Infectés et R ceux qui sont Rétablis et ne peuvent
plus être infectés, sous l'hypothèse, liée à ce premier modèle, qu'un
individu guéri est définitivement immunisé. Le pire scénario possible
suggéré par l'étude est le suivant: chaque zombie a une durée de vie de
20 jours et 90% de risque d'infecter un humain par jour. "Le virus serait donc deux fois plus contagieux que la peste noire (ndlr : qui a tué 30 à 50% des européens, soit plus de 4 millions de personnes au 14ème siècle)",
précisent les étudiants dans leur étude. En seulement 20 jours, la
planète serait en situation de pandémie. Ainsi, une population de 7,5
milliards de personnes pourrait être détruite en seulement 100 jours.
Les chercheurs ont estimé que seules 181 personnes seraient épargnées.
Mais pas longtemps, étant donné le nombre de zombies rodant près
d'eux...
Dans un scénario bien plus optimiste, les étudiants ont accordé aux
êtres humains des capacités de réaction face à la pandémie mondiale. En
imaginant que chaque survivant parvienne à tuer un zombie par jour (en
détruisant leur cerveau par exemple, comme dans The Walking Dead),
et si les morts-vivants ont une durée de "vie" de 1 000 jours environ,
l'humanité pourrait reprendre le dessus et repeupler la planète (si elle
trouve du temps pour se reproduire) après 10 000 jours, soit un peu
plus de 27 ans… Un scénario certes plus optimiste que le précédent mais
qui reste effrayant !
Manque de désir, troubles de l’érection ou
éjaculation précoce… Les problèmes sexuels ne sauraient se résumer à des
dysfonctionnements physiques pour les hommes et relationnels pour les
femmes, explique la chroniqueuse de « La Matinale du Monde », Maïa
Mazaurette.
Au regard d’un contexte
aussi favorable, un tiers de laissés-pour-compte, c’est beaucoup. Il
semble que nous ayons un gros problème sexuel, et même plusieurs. Quels
sont-ils, et quand ça coince, où gratter ?68 % des Français sont
satisfaits de leur vie sexuelle (IFOP, 2013). Côté positif, ce
pourcentage ne laisse sur le carreau « que » 22 % de mécontents,
auxquels s’ajoutent 10 % de purs esprits n’ayant aucune vie sexuelle. On
peut cependant voir
le verre à moitié vide : ne sommes-nous pas au troisième millénaire,
temps de tous les plaisirs, de toutes les sursollicitations visuelles ?
Nous n’avons jamais aussi facilement partagé notre technique érotique,
nous disposons d’outils toujours renouvelés pour nous rendre désirables, nous croulons sous les stratégies pour trouver
des partenaires adultes et vaccinés, nous sommes à deux clics de
centaines de sextoys efficaces, notre machinerie biologique est
incroyablement bien adaptée au plaisir…
En Angleterre, une toute récente étude portant sur 5 000 personnes
démontre qu’un tiers des sondés a déjà eu des problèmes sexuels. Leurs
interlocuteurs spécialisés (sexologues, thérapeutes) rapportent une
augmentation des dysfonctionnements physiques (+ 24 %) et des soucis
liés à la consommation
de pornographie (+ 47 %) – même s’il est impossible d’affirmer si c’est
le nombre de complications qui prend de l’ampleur, ou seulement
l’aisance avec laquelle on consulte un spécialiste.
Qui sont les grands malheureux ? Plutôt les hommes que les femmes, et
sans surprise, plutôt les personnes malades et les parents – notamment
les parents d’adolescents. Les femmes se plaignent essentiellement de
troubles de l’intimité émotionnelle et d’absence de communication (avec
respectivement 84 % et 75 % de prévalence).
Loin derrière viennent la fatigue (31 %), les traumatismes passés
(25 %), le manque d’intérêt (23 %), les complexes, le stress. Il faut attendre
les tréfonds du classement pour trouver des éléments techniques : la
méconnaissance du corps et de ce qui lui donne du plaisir (3,4 %), la
dysfonction sexuelle (1,9 %). Pour simplifier, les problèmes des femmes se situent dans la relation d’abord, puis dans la tête, puis seulement marginalement dans le corps.
Mars et Venus ?
Chez les hommes, la répartition des insatisfactions est beaucoup
moins tranchée. Le manque de communication entre partenaires arrive en
premier, quasiment à égalité avec le stress. Ils sont cités par les deux
tiers des thérapeutes. La dysfonction sexuelle occupe la troisième
position (44 %) : on parle essentiellement de soucis érectiles (qui
concernent un tiers des Français de plus de 40 ans, selon une étude
parue dans European Urology en 2002) et des éjaculations précoces (pour
rappel, est considérée comme précoce une jouissance incontrôlée se
produisant généralement ou toujours moins d’une minute après le début du
rapport, même si la police et les manifestants ne sont pas toujours d’accord sur la définition exacte).
Selon l’Association française d’urologie, un dixième des hommes
connaissent ces éjaculations rapides de manière répétée, et les deux
tiers occasionnellement. Le manque d’intimité émotionnelle (38 %) et la
fatigue (31 %) suivent dans le classement des contrariétés masculines,
tandis que la mauvaise technique sexuelle n’est citée que par 13 % des
experts. Au fond des tiroirs des priorités masculines, nous trouvons la
mauvaise image du corps, mentionnée par seulement 1 % des spécialistes.
Ces chiffres britanniques recoupent nos priorités nationales : quand
l’IFOP demande aux Français d’expliquer les fondements nécessaires à une
vie sexuelle plaisante, c’est de manière écrasante la bonne entente
entre les partenaires qui occupe le sommet de la pyramide des réponses
(85 % des sondés). La bonne érection et la durée du rapport sexuel sont
évoquées par moins de 10 % des répondants – loin derrière le désir
(73 %) et l’atmosphère (17 %). Voilà qui corrobore le bon sens
populaire, quand il affirme que « le plus gros organe sexuel, c’est le cerveau ». Ou dans sa variante spéciste : « On n’est quand même pas des bêtes. »
Interrogés sur leurs problèmes sexuels, les Français placent le manque de désir et les difficultés à atteindre
l’orgasme en première position (60 % de personnes concernées), devant
les troubles de l’érection (47 %) et de l’éjaculation (38 %). Revenons maintenant à nos questions de genre : peut-on tirer des plans sur la comète et affirmer
que statistiquement parlant, les hommes se focalisent sur leurs
déficiences physiques, tandis que les femmes déplorent surtout des
problèmes relationnels ? Ils regarderaient leur petit doigt, tandis
qu’elles se préoccuperaient de sentiments ? Mars et Vénus, encore elles à
l’horizon ? Une telle classification serait en vérité un peu facile.
Problèmes de tout le monde
Les problèmes sexuels sont en effet rarement étanches. Pour donner
un exemple parlant, 30 % des éjaculateurs précoces rapportent une
anxiété liée aux rapports sexuels, 64 % se disent en situation de
détresse personnelle, 68 % perdent confiance en eux… ce qui implique des
conséquences négatives sur leurs relations de couple dans 44 % des cas.
L’Association française d’urologie rapporte des liens entre phobie
sociale, difficultés de verbalisation des émotions et précocité : ce que
les mots ne peuvent plus exprimer ressortirait par le corps (du moins, c’est une théorie). Nous obtenons littéralement une cascade de problèmes : on peut imaginer un homme trop stressé pour communiquer,
chez qui ce blocage se traduit par des dysfonctions érectiles,
enclenchant un cercle vicieux de désengagement émotionnel qui épuise le
couple, motive des complexes, et la boucle est bouclée.
Un autre savoureux exemple de l’imbrication entre physique
et mental nous a été offert en 2014 par deux chercheurs portugais, qui
ont établi que les hommes les plus conservateurs et les plus machistes
étaient aussi ceux qui se coltinaient le plus de dysfonctions sexuelles.
Ce qui peut s’interpréter de plusieurs manières : soit la nature met
des bâtons dans la roue de la reproduction des sexistes (ça se saurait),
soit les problèmes d’érection produisent du mépris (« Si je ne bande pas, c’est qu’elle n’en vaut pas la peine »),
soit enfin, le manque de respect pour ses partenaires est le meilleur
moyen d’enrayer la machine du désir. On ne tranchera pas le débat
aujourd’hui…
La santé globale est également en jeu : le tabagisme, les maladies ou la médication peuvent créer des troubles sexuels, ainsi que la dépression. En limitant ces questions au pur génital, nous ne faisons que réactiver la tendance occidentale à découper les anatomies, les genres et les psychologies en morceaux. Les problèmes sexuels d’un tiers de la population sont les problèmes de tout le monde, de même que les problèmes des hommes sont les problèmes des femmes : « ça » n’arrive pas qu’aux autres. Notre culture sexuelle ne tient pas ses promesses. Au fait, c’est pour quand la révolution ?
Près
de 3000 documents des services secrets américains relatifs à l'attentat
de Dallas viennent d'être déclassifiés, dont certains comporteraient
les noms de ces figures de l'intelligentsia française. Les trois
personnalités auraient aidé des déserteurs américains opposés à la
guerre du Vietnam à se cacher en région parisienne.
Les quelque 2891 documents de l'affaire John Fitzgerald
Kennedy déclassifiés en octobre n'auraient-ils qu'un intérêt anecdotique
comme le dénonçait déjà une partie de la presse aux États-Unis après
que Donald Trump eut repoussé de six mois la divulgation des documents
jugés trop «sensibles». Oui, serait-on tenté de répondre, en constatant
que les noms de Catherine Deneuve, Jean Paul Sartre et Simone de
Beauvoir apparaissent au détour de quelques notes des services secrets
américains. » LIRE AUSSI - Assassinat de JFK: «On pourrait en savoir davantage sur Lee Harvey Oswald»
Les
noms de l'actrice française et du couple d'intellectuels apparaissent
donc dans un rapport de la CIA rédigé le 11 juillet 1969, soit presque
six ans après l'assassinat du président américain. Ces notes ont été
écrites par Paul K. Chalemsky, l'agent secret en chef du CIA à Paris à
l'époque. Elles mettent en forme les renseignements d'un dénommé
Petunia, un «infiltré» dans le milieu des déserteurs américains censés
être cachés dans la capitale française.
L'une des cibles de
Petunia s'appelle Larry Cox, un objecteur de conscience américain qui a
déjà refusé trois fois de s'engager - ce qui signifiait peu ou prou à
l'époque - de faire la guerre du Vietnam. L'agent de la CIA le soupçonne
d'être la plaque tournante des déserteurs américains à Paris. Cox
gérerait une planque située à Pantin, une ville de banlieue située au
nord de la capitale française.
Beauvoir, Deneuve et Sartre auraient financé la cache de déserteurs américains
Que
viennent faire Beauvoir, Sartre et Deneuve dans cette affaire? Eh bien,
toujours selon l'informateur, ils auraient aidé au financement de la
cache de militants américains contre la guerre du Vietnam. Le philosophe
de l'existentialisme aurait donné 100 dollars. Son épouse, l'auteur de
l'essai féministe Le Deuxième Sexe, une somme indéterminée
et la star de cinéma 1500 francs de l'époque (environ 2000 euros
d'aujourd'hui). L'implication de Catherine Deneuve aurait été étayée par
un autre activiste surveillé, lui aussi, par Petunia. Il aurait
prétendu: «une actrice de films française met de l'argent dans la maison
des déserteurs et contribue à leurs fonds». Le Parisien a contacté Larry Cox,
qui préside aujourd'hui, près d'un demi-siècle après les faits, une
association de défense des droits de l'homme baptisée Kairos. L'ancien
responsable d'Amnesty International aux États-Unis n'apporte pas
beaucoup de crédit aux dires de l'agent Petunia. «Beaucoup de faits
cités dans le rapport sont faux et je suis sûr que ce n'était pas
inhabituel, explique-t-il. J'ai rencontré Catherine Deneuve quelques
minutes et j'étais sur scène avec Sartre lors d'un ralliement
anti-guerre, où il a parlé et m'a pris dans ses bras quand j'ai détruit
ma carte d'incorporation.»
Larry Cox s'ingénie même à noyer le
poisson. «Je n'ai fréquenté ni Sartre, ni Catherine Deneuve, et n'ai
jamais rencontré Simone de Beauvoir, explique-t-il. Autant que je me
souvienne, nous n'avons pas reçu d'argent d'organisations, mais nous
avons reçu quelques petites contributions de temps en temps. Je n'ai
aucune trace de l'origine des dons et ne me rappelle pas si l'une des
personnes mentionnées dans ce rapport a participé. C'était il y a très
longtemps.»
Cinq personnes, un couple d'exploitants agricoles et leurs trois enfants, ont été trouvéestuées par arme à feudans une ferme mardi matin à Nouvion-et-Catillon au sud de Saint-Quentin (Aisne).
Il s'agirait d'"un drame familial", le père aurait tué sa femme et ses enfants"avant de retourner l'arme contre lui", a déclaré le parquet."On ignore la cause du drame, on n'a pas retrouvé de lettre d'adieu",selon le parquet de Laon.
Les corps ont été découverts par"trois salariés du père de famille, inquiets de ne pas le voir sur l'exploitation agricole",a indiqué le parquet de Laon dans un communiqué. Selon une source proche de l'enquête, le père de familleaurait abattu ses deux fils de 20 et 12 ans en premier, puis sa fille de 18 ans et enfin sa femme.
Uneenquête a été ouverte pour "homicides volontaires"et confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Laon ainsi qu'à la section de recherches d'Amiens. Les gendarmes se sont rendus sur place pour sécuriser l'imposante propriété familiale avec dépendance en brique rouge, au fond d'une rue sans issue, derrière la forêt. Cette exploitation appartient au hameau de Pont-à-Bucy, dans le sud de la commune.
Pas de problèmes d'argent
Une proche de la mère de famille s'était rendue devant le domicile familial mardi, inquiète de ne pas avoir de nouvelles de son amie."C'était son anniversaire hier, je lui avais envoyé un texto et elle ne m'a pas répondu",a-t-elle déclaré aux journalistes, précisant que la mère était également agricultrice.
"Le couple n'avait pas de problèmes d'argent",et venait même d'acheter plusieurs centaines d'hectares de terrain, a-t-elle aussi précisé.
Selon une riveraine, il s'agissait "de gens très sympathiques", "bien connus du village",du fait"de l'activité d'éleveur de porcs du mari". "C'étaient de bons voisins qui habitaient dans le village depuis plusieurs années", selon un autre riverain.
Le maire de cette petite commune de 520 habitants, Thierry Lecomte, n'a pas souhaité faire de commentaire.
En
apposant simplement sur notre tête un casque ou des électrodes
délivrant de petites impulsions électromagnétiques, les incroyables
potentialités de notre cerveau sont stimulées. À la clé : booster ses
facultés intellectuelles et ses cinq sens, mais aussi ses aptitudes
physiques et même son sens moral !
Que l'homme soit imparfait, qui peut en douter ? Que chacun,
dans sa vie personnelle, soit limité par ses capacités physiques ou
intellectuelles : c'est une vérité pénible qu'il faut bien accepter. A
chaque instant, malgré nos efforts, nous nous heurtons à un plafond de
verre qui est aussi bien le nôtre que celui de notre espèce. Une
fatalité, semble-t-il.
Une prise de conscience, surtout : entre
coaches numériques, produits pour doper la mémoire et autres capteurs
d'activité, d'innombrables innovations technologiques proposent
aujourd'hui d'améliorer les performances individuelles. Sauf que nous
n'avions encore rien vu !
Car en matière de "développement
personnel", un pas de géant vient peut-être d'être franchi. Voici qu'une
nouvelle technique promet non seulement de libérer toutes les
potentialités qui sont en nous, mais d'améliorer à volonté la moindre
facette de notre être, jusqu'à notre personnalité même !
Son nom ?
La stimulation transcrânienne. Un nom barbare pour une vérité très
simple : l'encéphale possède la clé de nombre de nos facultés
intellectuelles, physiques et même morales. Et si, en faisant tourner
ces clés, on faisait sauter les verrous ? Et si on débloquait notre
potentiel ?
La stimulation transcrânienne agit sur l'activité de nos neurones
C'est
là l'incroyable promesse de la stimulation transcrânienne : en envoyant
dans le cerveau, pendant quelques minutes et à des endroits très
précis, un champ magnétique ou un courant électrique, il serait possible
de modifier l'activité des neurones et, par là même, les aptitudes
qu'ils contrôlent et les comportements qu'ils induisent ! Non seulement
le procédé semble pouvoir être durable, mais il est aussi simple
qu'indolore puisqu'il suffit de poser sur le crâne quelques électrodes
ou un casque délivrant un champ magnétique.
Avec une telle
promesse, faut-il s'en étonner, la technique est en passe de devenir un
véritable phénomène de société. L' appareillage nécessaire à la
stimulation électrique se résumant à un générateur de courant relié à
deux électrodes, en quelques années, une dizaine de produits tels que
Halo Sport ou Foc.us, sont apparus, promettant, contre quelques
centaines d'euros, d'améliorer la concentration et la mémoire des
étudiants, de potentialiser les répétitions des musiciens et les
entraînements des sportifs, et d'augmenter les scores des amateurs de
jeux vidéo. D'après une étude récente, plusieurs milliers de personnes
se seraient déjà laissé tenter.
Plus fascinant encore : à ce
marché "amateur" s'ajoute l'intérêt évident des médecins pour soigner
des maladies neurologiques ou psychiatriques.
A
Brazzaville, Kinshasa, Paris, la sapologie est un mouvement d'identité
vestimentaire qui détourne et réinvente les codes de la mode. Il ne
s'agit pas d'un mouvement spontané et éphémère. Très consciente de sa
longue histoire, la sapologie est une forme de dandysme et
d'insoumission !
La transgression des codes vestimentaires européens, notamment au
Congo, a commencé dès la fin du XIXe siècle. "Sortir ses griffes" est
une expression courante de la "sapologie" . Il s'agit donc aussi d'une
forme d'insoumission. Dans les années 1920, les autorités coloniales
belges ou françaises ont pu effectuer des contrôles policiers sur les
accoutrements vestimentaires... Dans le contexte post-colonial, les
"sapeurs" immigrés en Europe aiment ne pas se "faire discrets" (ce que
les sociétés occidentales leur demandent). La longue histoire de la SAPE
(Societé des Ambianceurs et des Personnes Elégantes), de la
colonisation aux migrations (XIXe-XXe siècles).
Une conférence enregistrée en 2014.
Manuel Charpy , historien, chercheur au Cnrs, Université Lille 3.
Vingt-quatre institutions et organisations
intergouvernementales, dont l’Organisation mondiale de la santé, la
Banque mondiale et plusieurs universités, publient ce mardi un premier rapport complet sur les enjeux sanitaires liés au climat. Intitulée Lancet Countdown (pour «compte à rebours», ndlr), et réalisée en partenariat avec la revue médicale britannique The Lancet,
l’initiative s’appuie sur les travaux de la «Commission on Health and
Climate Change» de la revue qui concluait dès 2015 que le changement
climatique menaçait de saper les avancées des cinquante dernières années
en matière de santé publique, et sur l’Accord de Paris, la même année.
Ce bilan est amené à être reproduit chaque année jusqu’en 2030.
Blessures ou morts liées à des événements météorologiques
extrêmes, pénuries, maladies transmises par des moustiques, risques
sécuritaires, migrations liées à des sécheresses répétées ou à la montée
du niveau des océans, les auteurs du rapport recensent les nombreux
liens entre le changement climatique et la santé. «Le rapport du
"Lancet Countdown" met à nu l’impact que le changement climatique a sur
notre santé aujourd’hui. Cela montre aussi que s’attaquer au changement
climatique directement, sans équivoque et immédiatement, peut améliorer
la santé mondiale. C’est aussi simple que ça», résume la présidente
du conseil consultatif du Lancet Countdown et ex-secrétaire de la
Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques,
Christiana Figueres.
Les travailleurs ruraux, premières victimes du changement climatique
Premier constat : au vu de leurs zones d’installation, les
populations humaines subissent un réchauffement bien plus élevé (0,9°C
entre 2000 et 2016) que la hausse de la température moyenne mondiale
(0,4°C sur la même période). En moyenne, 125 millions d’adultes
supplémentaires ont été touchés par des vagues de chaleur depuis 2000.
Ce nombre atteint 175 millions de personnes en 2015. Or, «l’augmentation
des températures peut exacerber des problèmes sanitaires existants et
introduire de nouvelles menaces (y compris des maladies
cardiovasculaires et rénales)», précise le rapport.
S’il est indiqué que la fréquence des phénomènes
météorologiques extrêmes a augmenté de 46% entre 2007 et 2016 (en
comparaison avec la période 1990-1999), l’augmentation du nombre de
morts lié à ces événements à travers le monde n’est pas précisée.
Toutefois, «compte tenu de sa population et de sa superficie, l’Asie
est le continent le plus touché par les catastrophes météorologiques :
2 843 événements ont été enregistrés entre 1990 et 2016, affectant
4,8 milliards de personnes et faisant 505 013 morts».
Premières victimes du dérèglement climatique : les
travailleurs ruraux, qui ne bénéficient pas d’un lieu de travail abrité,
et dont la productivité a baissé de 5,3% depuis 2000, par rapport à la
période 1986-2008, note le rapport. En 2016, pas moins de 920 000
personnes ont été exclues du marché du travail dans ce secteur, dont 418
000 rien qu’en Inde. C’est ainsi la capacité des plus pauvres à assurer
leur subsistance qui est particulièrement menacée.
La sous-nutrition est d’ailleurs présentée comme une des conséquences directe du changement climatique au XXIe
siècle : le rapport évoque notamment une baisse de 6% des rendements
mondiaux de blé et une chute de 10% des rendements de riz pour chaque
hausse de 1°C de la température mondiale. Une nouvelle fois, l’accent
est mis sur le fait que les impacts sont ressentis en premier lieu par
les communautés les plus vulnérables… et celles qui sont les moins
responsables du dérèglement du climat. «Le changement climatique
exacerbe inégalités sociales, économiques et démographiques, avec des
impacts ressentis au final par toutes les populations», résume le rapport.
Plus de 800 000 morts évitables liées à la pollution de l’air, en Asie
Autre cause de problèmes sanitaires : la pollution de
l’air. Au niveau mondial, 71% des 2 971 villes suivies par l’OMS sont
au-dessus du seuil conseillé par l’organisme, concernant la
concentration moyenne annuelle de particules fines dans l’air. En
France, la concentration moyenne annuelle des particules dites PM 2,5,
les plus fines, est de 12 microgrammes par m3 – avec un pic
à 22 à Pantin, en région parisienne –, au-dessus de la limite conseillée
par l’OMS fixée à 10. Et la situation s’est nettement détériorée,
puisque l’exposition de la population mondiale à ces particules a
globalement augmenté de 11,2% depuis 1990. En 2015, la pollution de
l’air liée au charbon et aux combustibles fossiles aurait été à
l’origine de 803 000 morts «prématurées et évitables» dans 21 pays d’Asie, précise encore le texte.
Malgré la gravité des faits mis en lumière par ce rapport, les auteurs estiment que des gains «substantiels»
en termes de santé publique peuvent être réalisés en améliorant la
prévention et en luttant contre le dérèglement climatique : amélioration
de la qualité de l’air des villes, amélioration de la sécurité
alimentaire, énergétique et d'accès à l'eau, réduction de la pauvreté et
des inégalités. Le rapport se félicite notamment d’une nette
augmentation de la couverture médiatique de ces thématiques et d’une
multiplication par trois du nombre d’études scientifiques depuis 2007.
Autre exemple cité : en 2016, 9,8 millions de personnes travaillaient
dans le secteur des énergies renouvelables, soit un million de plus que
dans l’extraction d’énergies fossiles.
«Nous espérons que les gouvernements feront un effort
pour s’attaquer à la cause et aux impacts du changement climatique. Nous
avons besoin d’une action urgente pour réduire les émissions de gaz à
effet de serre. Les bénéfices sanitaires et économiques en jeu sont
énormes. Le coût de l’inaction serait des morts évitables, à grande
échelle», met en garde le professeur Anthony Costello, coprésident du Lancet Countdown et membre de l’OMS.
Cinq personnes - un couple et ses
trois enfants - ont été retrouvées mortes dans une maison, ce mardi
matin à Nouvion-et-Catillon au sud de Saint-Quentin (Aisne). Elles sont
toutes mortes par balle.
Un couple et ses trois enfants ont été retrouvés
morts, ce mardi à Nouvion-et-Catillon, dans l'Aisne. Il s'agit d'un
couple et de ses trois enfants âgés de 13,15 et 20 ans. Tous sont
décédés par arme à feu.
La piste du drame familial privilégiée
C'est un employé de l'exploitation agricole, appartenant au hameau de Pont-à-Bucy, qui a prévenu les pompiers vers 9h. "L'enquête ne fait que débuter, mais l'hypothèse d'un drame familial fait partie des pistes étudiées", a déclaré à franceinfo une source proche du dossier. Le père aurait tué sa femme et ses enfants "avant de retourner l'arme contre lui", a déclaré de son côté le parquet à l'AFP.
Les gendarmes sont sur place pour sécuriser l'imposante propriété
familiale avec dépendance en brique rouge, au fond d'une rue sans issue,
derrière la forêt. Les investigations, ouvertes pour "homicides
volontaires", ont été confiées à la brigade de recherches de Laon et à
la section de recherches d'Amiens.
L'affaire Harvey Weinstein
fait aussi des vagues outre-Manche. Lundi 30 octobre, un débat mené par
les femmes parlementaires a été organisé en urgence à la Chambre des
communes pour évoquer la question du harcèlement sexuel après la révélation de plusieurs scandales qui éclaboussent jusqu'au gouvernement de Theresa May.
Qui
sont les personnalités accusées ? Comment réagit la Première ministre ?
Quelles sont les solutions envisagées ? Franceinfo récapitule.
Quelles sont les personnalités accusées ?
La vague d'indignation a démarré dimanche, avec les révélations de l'édition dominicale du Daily Mail (en anglais) concernant le ministre et parlementaire conservateur pro-Brexit Mark Garnier.
Son
ancienne assistante parlementaire Caroline Edmonson a révélé qu'en
2010, le responsable politique avait évoqué en public ses "sugar tits"
(expression graveleuse au sujet de ses seins), et lui avait confié de
l'argent liquide pour qu'elle se rende dans un sex-shop afin d'acheter
deux jouets sexuels, destinés à son épouse et à une de ses collègues
travaillant en circonscription pendant qu'il patientait à l'extérieur.
Des allégations confirmées par l'intéressé.
Je ne vais pas démentir, car cela serait malhonnête. Je vais devoir encaisser.
Mark Garnier, secrétaire d'Etat au commerce international
au "Mail on Sunday"
Le
ministre, qui ne travaille plus avec Caroline Edmonson, a toutefois nié
que son attitude puisse relever du harcèlement sexuel. Il s'est
justifié en expliquant que le commentaire sur la poitrine de son
assistante faisait référence à une "conversation amusante" au sujet d'une série télévisée, et que l'achat de sex toys avait été effectué "dans la bonne humeur".
Le quotidien britannique The Times(en anglais) a
pour sa part indiqué dimanche avoir consulté un fichier faisant état
d'avances sexuelles et de comportements inappropriés, visant près de 40
parlementaires conservateurs, dont plusieurs ministres, et qui circulait
dans les couloirs du parlement. Ses auteurs auraient organisé sa fuite
auprès de la presse afin de vérifier ces accusations.
Enfin, l'ancien ministre conservateur Stephen Crabb a reconnu dimanche auprès du Telegraph(en anglais) avoir envoyé des messages "explicites"
à une jeune femme de 19 ans qui avait candidaté pour un poste en
2013. Il avait dû quitter le gouvernement en juillet 2016 après des
accusations similaires.
Comment réagit Theresa May ?
Présente
lors du débat organisé lundi au parlement, la Première ministre,
Theresa May, a écrit au cours du week-end au président de la Chambre des
communes, John Bercow.
Je
crois qu'il est important que le personnel travaillant à la Chambre des
communes puisse être traité de manière juste et convenable, comme cela
doit être le cas dans n'importe quel lieu de travail moderne.
Theresa May, Première ministre britannique
La
cheffe de gouvernement a rappelé qu'un numéro de téléphone a été mis en
place, mais a réclamé de nouvelles règles de conduite plus strictes
pour les parlementaires.
"Permettez-moi d'être clair : il doit y avoir une tolérance zéro face au harcèlement sexuel, ici à Westminster ou ailleurs",
a déclaré le président de la Chambre des communes, John Bercow,
précisant soutenir la proposition de Theresa May de mettre en place un
système d'enregistrement des plaintes propre au Parlement, et
indépendant des partis.
Mais rappelant que les assistants
parlementaires étaient employés par les députés et non par le Parlement,
il a demandé aux partis politiques d'"être à la hauteur de leurs responsabilités" et de se doter de dispositifs "accessibles, transparents et indépendants" pour enregistrer d'éventuelles plaintes.
Au
cours du débat qui a suivi, le leader de la Chambre des communes, la
conservatrice Andrea Leadsom, a défendu la mise en place d'un service
renforcé pour lutter contre le harcèlement sexuel au sein du Parlement
britannique, reconnaissant que "le système actuel n'est pas adapté".
Elle a énoncé les grandes lignes des mesures que le gouvernement souhaite adopter, dont la mise en place d'une "équipe dédiée, plus accessible et dotée de plus de moyens", plutôt que le service d'assistance téléphonique actuel.
MAIS OÙ SONT-ILS ? L'astronome américain
Alan Stern propose une nouvelle hypothèse expliquant le fameux
" paradoxe de Fermi ". Ce paradoxe doit son nom au prix Nobel de
physique Enrico Fermi, qui, dans les années 1950, se demandait pourquoi
aucun contact n'avait encore été établi avec des civilisations extraterrestres,
sachant que le Soleil est plus jeune que la plupart des autres étoiles
de notre galaxie, que celle-ci en contient environ deux cents milliards,
et que, comme on le sait aujourd'hui, des centaines de milliards de
planètes orbitent autour d'elles… Mais alors : " Où sont-ils ? "
Possiblement dans des environnements d'eau liquide enfouis eux-mêmes
sous des kilomètres de roches et de glaces… raison pour laquelle ils
demeurent " cachés " et ne peuvent communiquer avec nous ! suppose ainsi
Alan Stern, qui a présenté cette hypothèse lors du dernier congrès annuel de la division des sciences planétaires de la Société américaine d'astronomie. De nombreux mondes aquatiques souterrains existent dans le système solaire
Les scientifiques ont effectivement réalisé, ces dernières années,
que de nombreux océans souterrains existaient dans le système solaire –
sous les croûtes glacées des lunes de Jupiter, de Saturne, de Neptune,
peut-être même sous la surface de Pluton – et donc très probablement,
aussi, dans l’ensemble de notre galaxie. Or ces mondes subglaciaires,
outre d’immenses quantités d’eau liquide, contiennent des sels, des
molécules organiques complexes, et sont manifestement réchauffés et
alimentés par des sources hydrothermales – comme la sonde Cassini a pu le constater sur Encelade,
un des satellites naturels de Saturne. Ils possèdent, ainsi, les
ingrédients propices à l’émergence et au développement du vivant ! Mais
les épaisses croûtes glacées protégeant de possibles formes de vie
extraterrestre empêcheraient – ou retarderaient – toutes communications,
par signal radio notamment. Aucune nouvelle observation ne vient certes
étayer l’hypothèse d’Alan Stern, mais c’est la première fois que
l’absence de signaux extraterrestres est associée à l’abondance de ces
« mondes océans ».
Hommage direct à Mary, l’auteure de Frankenstein,
Shelley est une intelligence artificielle mise au point par les
chercheurs du MIT. Et sa vocation ? Simple : créer des contes
terrifiants, horrifiants, ébouriffants. Pour ce faire, l’IA intervient
sur Twitter, chaque heure, et publie une nouvelle histoire, avec
laquelle les humains peuvent interagir.
Il s’agira certainement de la première anthologie de nouvelles
d’horreur qui ne devra rien à Stephen King ni à Guy de Maupassant, et
sera écrite par une intelligence artificielle en collaboration avec des
êtres humains. Rien que ce projet, en soi, donne des frissons dans le
dos. C'est pourtant bien le projet que les scientifiques du MIT
souhaitent concrétiser : la publication d'un livre qui devrait autant à
la machine qu'à l'Homme.
Shelley, l'IA, a pourtant dû se faire la main : elle s’est donc
entraînée à découvrir et apprendre les histoires effrayantes, en passant
par le site Reddit – et plus spécifiquement la section NoSleep, où les
utilisateurs postent des histoires d'horreur par centaines. Là, elle a
mémorisé, enregistré et appris à générer ses propres créations, en
introduisant une dimension cauchemardesque à ses textes. Shelley a
également été codée pour arriver à collaborer avec des humains,
conformément à la volonté des chercheurs du MIT. (à découvrir ici)
Devenue une IA autrice de récits fantastiques, ses concepteurs du
Media Lab avaient avant tout besoin qu’elle soit en mesure de puiser
dans des récits anciens pour se nourrir. La machine est désormais en
mesure de s’emparer de la moindre graine pour, aléatoirement, construire
un court récit. Sauf qu’elle devient bien plus efficace lorsqu’elle
entre en interaction avec des Twittos qui répondent à ses messages.
Comment coécrire avec elle ? C’est d’ailleurs assez simple : pour
ajouter sa propre contribution à l’histoire de Shelley, il suffit de
répondre à l’un de ses tweets — trois réponses sont alors autorisées. Il
doit contenir #yourturn, pour indiquer à la machine qu’elle doit
prendre la suite. Et quand tout est finir, il suffit de marquer #theend.
(retrouver les histoires ici)
Évidemment, conformément à son modèle victorien, Shelley n’écrit
qu’en anglais, et ne peut pas gérer d’autres langues. Il faudra donc un
certain niveau pour apprécier la qualité de ses réponses, mais elle fait
régulièrement des récapitulatifs :
L’IA est encore largement perfectible : au milieu des réponses et des
commentaires qu’elle peut faire, se glissent parfois des tweets qui
n’ont pas beaucoup de sens. Ou alors, on glisse dans l’effroi le plus
total.
Un comptable au physique passe-partout qui a séduit des dizaines de
jeunes femmes sur les réseaux sociaux et sites de rencontres sous le
pseudonyme «Hearty Style». Valentino Talluto, un séropositif italien,
a été condamné à 24 ans de prison pour avoir contaminé une trentaine de
femmes en moins de 10 ans, a annoncé vendredi soir la cour d'assises de
Rome.
L'accusation «d'épidémie» - une première en Italie pour
laquelle le procureur réclamait la perpétuité - a été abandonnée à
l'encontre de l'homme de 33 ans, reconnu coupable d'avoir infligé de
graves «lésions» à la majorité de ses victimes. La cour a rendu son
verdict après près de douze heures de délibérations. A sa lecture,
certaines victimes se sont enlacées en pleurant, ont constaté des
journalistes présents dans la salle.
Les
enquêteurs ont retrouvé 53 de ses conquêtes entre le moment où il a
découvert sa séropositivité en 2006, et son arrestation en 2015: si 23
sont restées séronégatives, 30 ont été contaminées, de même que les
compagnons de trois d'entre elles et le bébé d'une quatrième.
Jusqu'à six relations en même temps
Tout au long du procès, qui s'est ouvert le 2 mars dans la salle
d'audience bunker de la prison de Rebibbia à Rome, elles se sont succédé
à la barre pour raconter les longues soirées de chat sur les réseaux
sociaux, les sorties au restaurant, les bouquets de fleurs, la confiance
et l'amour qui s'installent peu à peu, jusqu'à ces rapports sexuels non
protégés.
A celles qui lui demandaient de mettre un préservatif, il répondait
qu'il était allergique, ou qu'il venait de faire le test du VIH. A
celles qui se découvraient séropositives --par hasard, à la suite
d'ennuis de santé ou prévenues par ses conquêtes précédentes--, il
assurait n'y être pour rien.
Quelques-unes sont restées en couple avec Valentino Talluto de longs
mois après la découverte de leur contamination, s'inquiétant surtout de
sa santé à lui. Au final, ce sont surtout ses infidélités --il a
entretenu jusqu'à six relations en même temps-- qui les ont éloignées.
Des conquêtes âgées de 14 à 40 ans
Beaucoup étaient étudiantes, certaines mères de famille. La plus
jeune avait 14 ans au moment du début de leur relation, la plus âgée
près de 40. Devant la cour, elles ont aussi décrit les affres du VIH, la
stigmatisation, y compris au sein de leur famille, la lourdeur des
traitements...
Pour l'accusation, Valentino Talluto méritait la réclusion criminelle
à perpétuité pour «épidémie» et «coups et blessures volontaires». Les
circonstances atténuantes étaient exclues car il n'a exprimé aucun
remord. «Talluto n'a jamais collaboré, il a fait de fausses
déclarations, il a toujours nié toute responsabilité, même face à
l'évidence: son mode opératoire était destiné à semer la mort», a
dénoncé l'avocate générale Elena Neri dans son réquisitoire en
septembre.
La défense a en revanche présenté le portrait plus nuancé d'un jeune
homme avide d'affection, qui n'a jamais connu son père et a perdu sa
mère, toxicomane et séropositive, à l'âge de 4 ans.
«C'est de l'imprudence, ce n'était pas intentionnel»
«Il n'a pas cherché à transmettre intentionnellement le moindre
virus», a expliqué son avocat Me Maurizio Barca, assurant qu'il
utilisait des préservatifs «la plupart du temps» et ne s'en est passé
qu'à quelques reprises, «pris dans le feu de l'action». «C'est de
l'imprudence, ce n'était pas intentionnel», a-t-il insisté. De plus, il
est selon lui impossible de prouver que c'est l'accusé, et non pas
d'autres partenaires, qui a contaminé les jeunes femmes. La souche du
virus qu'elles partagent avec lui est en effet la plus répandue en
Europe.
Longtemps mutique, Valentino Talluto avait finalement pris la parole
fin septembre, la voix brisée et les yeux brillants, après le témoignage
d'une victime. «Beaucoup des filles connaissent mes amis et ma famille.
On dit que j'ai voulu contaminer le plus de personnes possible. Si cela
avait été le cas, je serais allé chercher des rapports occasionnels
dans les bars, je ne les aurais pas fait entrer dans ma vie», avait-il
insisté.
L'une d'entre elles n'en est d'ailleurs jamais sortie: en juillet,
elle était venue témoigner de leur rencontre en 2014, de la
séropositivité dont il lui a tout de suite parlé, des infidélités
qu'elle a pardonnées. «Nous voulons nous marier. Je suis encore
amoureuse de Valentino. Il n'est pas le monstre que tout le monde a
décrit», avait-t-elle assuré.
Les conditions de travail dans les plantations de cire de
carnauba au Brésil seraient proches de "l'esclavage", selon un officiel
brésilien.
On le sait, Haribo, c'est beau la vie. Mais ça dépend vraiment pour qui. Un récent documentaire, diffusé par la chaîne allemande ARD, accuse la fameuse marque allemande de bonbons de fabriquer ses oursons en gélatine à partir d'ingrédients dont les conditions de production s'apparentent à de l'esclavage, relève Fortune.
La cire de carnauba, qui entre dans la composition
des nounours et qui permet aux bonbons de ne pas coller entre eux,
provient de plantations au Brésil qui payent leurs salariés 12$ par jour
et n'offre ni accès aux toilettes ni eau potable filtré. Certains
travailleurs dorment dans des camions.
"Audit rapide de nos fournisseurs"
Un
responsable du ministère du Travail brésilien a indiqué à la chaîne
allemande Deutsche Welle que beaucoup d'employés dans l'industrie de la
cire de carnauba "pourraient être décrites comme de l'esclavage".
"Nous
enquêtons avec nos fournisseurs la nature précise des conditions dans
les plantations et les fermes qui les fournissent", a répondu à Reuters
un porte-parole de la marque. "Nous travaillons également sur un audit
rapide de nos fournisseurs."
L'ancienne secrétaire d'Etat chargée
de l'aide aux victimes Juliette Méadel a réagi ce vendredi en appelant
sur Twitter à boycotter Haribo. Sans beaucoup d'écho jusqu'alors.
Haribo a annoncé en mars qu'elle acquerrait un site dans le Wisconsin
pour lancer sa première usine américaine. Elle est censée ouvrir en
2020.
Si l’ancien footballeur est arrivé en tête du premier
tour de la présidentielle, le second s’annonce bien plus serré. Comme
Ellen Johnson-Sirleaf l’a fait en 2005, Joseph Boakai semble en mesure
de le rattraper…
Avant même que les résultats du premier tour de la présidentielle ne
soient publiés, ses amis félicitaient George Weah pour son nouveau job :
président du Liberia. Sauf que dans le monde de la politique les
résultats mettent plus de temps à émerger que sur un terrain de
football. Ils avaient sans doute cru les prédictions de l’ex-buteur, qui
n’a jamais manqué de confiance en lui : dans ses interviews, il
annonçait sa victoire dès le premier tour.
En réalité, pour le Ballon d’or 1995, rien n’est joué. Certes, il
arrive largement en tête du premier tour avec 38 % des suffrages, contre
28 % pour Joseph Boakai, l’actuel vice-président. Mais de l’aveu même
de ses proches il a, a priori, assez peu de réserve de voix. Déjà, lors
de la présidentielle de 2005, où il était opposé à Ellen
Johnson-Sirleaf, il disposait d’une substantielle avance à l’issue du
premier tour (8,5 %), mais il avait été largement battu au second, son
adversaire l’ayant emporté avec près de 60 % des voix.
Incertitudes
Disposant d’un électorat majoritairement jeune et urbain, George
Weah, 51 ans, a davantage de mal à faire le plein de voix en zone
rurale. Et il est difficile d’évaluer l’impact qu’aura sur le résultat
final le choix de sa vice-présidente, Jewel Howard-Taylor, ex-épouse de
l’ancien président Charles Taylor, condamné pour crimes contre
l’humanité par la CPI. Dans ses interviews, l’ex-First Lady annonce
qu’elle va jouer un rôle actif sur l’échiquier politique en cas de
victoire. Une prise de position qui peut inquiéter les électeurs et
certains bailleurs de fonds, notamment aux États-Unis, où la candidature
de George Weah n’est pas forcément vue d’un bon œil.
L’ancien footballeur a par ailleurs eu des conversations
téléphoniques avec Charles Taylor, détenu en Grande-Bretagne, et ne nie
pas vouloir recueillir les voix des « nostalgiques » de l’ex-président.
« Dans notre pays, pratiquement tout le monde a participé à la guerre.
Si vous commencez à montrer du doigt certaines personnes, alors personne
ne pourra se présenter aux élections », se justifie-t-il. Joseph Boakai
a quant à lui fait le choix d’un colistier plus consensuel en la
personne d’Emmanuel Nuquay, qui appartient à l’une des grandes ethnies
du pays.
Joseph Boakai rassure le monde des affaires
Autre écueil pour Weah, les deux candidats arrivés en troisième et
quatrième positions sont plutôt favorables à Boakai. Charles Brumskine a
réuni 9,8 % des suffrages. Cet avocat qui fut brièvement président du
Sénat sous le règne de Taylor, avant de se brouiller avec lui, penche
plutôt du côté de Boakai. Il en va sans doute de même pour Alexander
Cummings. La politique économique de Joseph Boakai rassure cet ancien
cadre dirigeant de Coca-Cola et le monde des affaires en général.
D’autre part, dans le pays, George Weah est considéré par beaucoup
comme le candidat d’Ellen Johnson-Sirleaf, et ce soutien n’est pas du
goût de tous les électeurs. La présidente sortante compterait sur son
élection pour préserver les intérêts de ses proches. Par ailleurs, avec
un ex-footballeur au palais, elle aurait toutes les chances de rester la
référence en matière de gouvernance.
Lors de la présidentielle de 2005, Ellen Johnson-Sirleaf avait
« taclé » George Weah sur son « CV » de footballeur. Mais la situation a
changé. L’ancien buteur a été élu sénateur en 2014. Il maîtrise mieux
la communication politique, et son équipe de campagne a gagné en
maturité. Mais il n’a aucune expérience gouvernementale, contrairement à
son adversaire, qui a exercé les fonctions de vice-président pendant
les deux mandats d’Ellen Johnson-Sirleaf.
Jouer à fond jusqu’à la dernière seconde
George Weah se targue d’être le candidat du peuple : il a grandi à
Gibraltar, quartier populaire de Monrovia. Mais Joseph Boakai a lui
aussi des origines modestes. Alors que pendant des décennies la vie
politique et économique du Liberia a été dominée par les « Congos », les
descendants des anciens esclaves affranchis, qui représentent à peine
5 % de la population, les deux candidats sont des natives (« autochtones »).
Dans ce duel, l’aspect financier va également compter. La campagne
pour l’élection du 7 novembre va coûter cher. Lequel sera le plus à même
de mobiliser ses réseaux et de réunir des fonds ? Pour gagner la
partie, il faudra jouer à fond jusqu’à la dernière seconde du match.
Des miliciens anti-balaka en 2014 en Centrafrique.
À l’occasion de la visite en RCA du secrétaire général
de l’ONU Antonio Guterres, arrivé mardi, Martine Villeneuve, chef de
mission de l’ONG Danish Refugee Council (DRC) dans le pays, revient pour
Jeune Afrique sur la situation sécuritaire et les conditions de travail
difficiles des ONG sur le terrain.
Jeune Afrique : Dans une lettre ouverte envoyée en août au
secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, plusieurs ONG opérant en
Centrafrique, dont DRC, se sont inquiétées de « la détérioration rapide
de la situation sécuritaire ». Comment cela se traduit-il pour vous sur
le terrain ? Martine Villeneuve : Le niveau d’incidents avec des ONG n’a
jamais été aussi élevé. Il est même supérieur à celui de 2013 (année de
la chute du président François Bozizé, ndlr). Quant au niveau de
violence générale, il est en train d’atteindre celui de 2015. Seules
Bangui et les provinces limitrophes ne sont pas occupées par des groupes
armés. Le gouvernement manque cruellement de moyens, l’aide financière
au pays ayant diminué.
Nous essayons d’avoir un dialogue avec tous les belligérants. Je
pense que nous sommes tolérés par les groupes armés. Mais lorsque ces
derniers s’affrontent, nous subissons souvent des pillages. Depuis
quelque temps, cela devient presque systématique, même dans les zones
plus calmes. Notre espace d’intervention se réduit de jour en jour.
Le niveau d’acceptation des ONG est bas sur le terrain, même à Bangui
Nous pâtissons aussi d’un problème de déconsidération. Le niveau
d’acceptation des ONG est bas sur le terrain, même à Bangui. Il y a un
manque de compréhension à propos de notre action, car nous n’avons pas
encore pris l’habitude de communiquer efficacement avec le gouvernement.
Des propos tenus à Bangui et visant des ONG peuvent se traduire en
incidents à l’intérieur du pays, où le climat d’impunité est total.
L’insécurité atteint parfois un tel niveau que nous devons partir. Cela a
été le cas à Batangafo, où DRC a fermé sa base.*
Dans les zones où intervient DRC, la coordination avec les Casques bleus se passe bien
Qu’attendez-vous de la visite du Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres ?
Nous devons le rencontrer ce soir. Ce sera l’occasion de lui poser
des questions sur le renouvellement du mandat de la Minusca. Selon nous,
il est essentiel qu’elle joue un rôle plus large en termes d’accès
humanitaire. Certains appellent aussi à une meilleure coordination entre
Casques bleus et humanitaires dans certaines zones. Je précise que dans
les zones où intervient DRC, la coordination avec les Casques bleus se
passe bien.
Nous aimerions aussi que le mandat de la Minusca, qui prévoit la
protection des populations, s’élargisse pour s’atteler à la prévention
des attaques. Ce n’est pas encore le cas. Ainsi, début septembre, tout
indiquait que Bocaranga allait être attaqué. Mais il a fallu que le
groupe 3R prenne d’assaut la ville pour que l’ONU envoie des Casques
bleus d’élite (contingent rwandais et portugais). Depuis, les troupes se
sont retirées et la population craint une nouvelle attaque. Comment articulez-vous votre travail avec l’État ?
Le gouvernement cherche à établir un dialogue plus constructif avec
les ONG, mais il prépare une loi qui risque de nuire à notre efficacité
et à notre vitesse d’intervention sur le terrain. En effet, ce texte va
nous contraindre à demander des autorisations pour toutes les activités
que nous mettons en œuvre. Ce n’est à mon avis pas une bonne solution.
Formaliser la relation ONG-État par une loi risque de ralentir nos
interventions dans l’arrière-pays, où il n’y a personne d’autre pour
venir en aide à la population. Cela n’empêche pas d’améliorer notre
communication avec le gouvernement, mais il faudrait faire cela par
d’autres moyens.
La religion est instrumentalisée mais ce n’est pas le moteur du conflit
Avez-vous observé dans les zones ou vous travaillez des
« signes avant-coureurs de génocide » selon la formule du secrétaire
général adjoint de l’Onu pour les Affaires humanitaires, Stephen O’Brien
?
Dans les zones où DRC travaille (surtout à la frontière avec le nord
du Cameroun et avec le Tchad, et dans la région de Bangui) nous n’avons
pas observé de tensions pouvant mener à un génocide. Il n’y a pas de
tensions inter-religieuses en tant que telles, mais des tensions entre
éleveurs et agriculteurs, ou entre groupes armés. Ces tensions recoupent
des fractures religieuses, les éleveurs étant musulmans, et les
agriculteurs chrétiens. La religion est instrumentalisée mais ce n’est
pas le moteur du conflit.
*Jeudi 7 septembre, la base opérationnelle du Danish Refugee Council à
Batangafo a été attaquée et pillée par des hommes armés. « À plusieurs
reprises les personnels humanitaires ont reçu des menaces de mort. La
base a été entièrement pillée. Les personnes déplacées ont été
contraintes à nouveau de fuir. (…) La quasi-totalité des organisations
humanitaires présentes à Batangafo a relocalisé ses personnels à Bangui
et a donc dû suspendre temporairement ses activités », avaient déploré
les Nations unies dans un communiqué publié le 12 septembre dernier.
Poitiers : une salariée d'un lieu de vie tuée à l'arme blanche
Une salariée du lieu de vie "Cécile et Marie-Anne"
a trouvé la mort ce matin sur son lieu de travail. Une suspecte a été
interpellée par les services de police. Une enquête pour meurtre est
ouverte.
Le drame s'est joué ce matin au 16, rue Riffault à Poitiers, où est installé le foyer de vie.
Ce matin, à 8 h 30, une salariée a été tuée à l'arme blanche dans le lieu de vie "Cécile et Marie-Anne" situé rue Riffault à Poitiers.
Les soupçons pèsent sur une jeune Guinéenne de 19 ans placée dans
l'établissement avec son enfant. Les circonstances du drame sont encore
inconnues précisément mais les services de police ont effectué
l'interpellation et ouvert une enquête.
Rose-Marie Bertaud, vice-présidente du Département de la Vienne en charge de la protection de l'enfance s'est rendue sur place : "Nos services de l'Aide Sociale à l'Enfance ont effectué vendredi un signalement de cette personne pour mise en danger de
sa fille. Le juge a maintenu la jeune femme et sa fille dans le lieu de
vie "Cécile et Marie-Anne" à Poitiers. Mes pensées les plus sincères
vont à la famille de la victime et à ses collègues profondément choquées".
Agée de 39 ans, la victime est originaire de Charente, sans enfant et vivant maritalement avec son compagnon et ses deux enfants.
Le
lieu de vie dispose de six places pour des mères avec leur(s)
enfant(s). Quatre étaient occupées à ce jour. Les trois autres
résidentes ont été replacées dès ce matin dans d'autres lieux de vie.
Pour Bruno Belin,
président du Département, "ce drame est tout ce que nous nous efforçons
d'éviter au quotidien par l'action remarquable des services de l'Aide Sociale à l'Enfance. Le signalement effectué vendredi était le signe du risque extrême qui pesait. Je tiens à apporter tout mon soutien à
la famille de la défunte et au personnel du lieu de vie comme à tous
les personnels de la Direction de l'Enfance du Département. Ils peuvent
compter sur mon soutien sans faille dans leur action au quotidien".
Le
lieu de vie "Cécile et Marie-Anne" est présidé par Pierre Boutin, bien
connu pour son action dans le domaine de la protection de l'enfance en
danger dans la Vienne.
La pop-star nigériane Davido a été
entendu à deux reprises par la police de l’Etat de Lagos après la mort
suspecte de trois de ses proches en l’espace d’une semaine, un fait
divers qui déclenche des réactions passionnées au Nigeria.
Tagbo Umeike, 35 ans, était déjà mort lorsqu’il a été déposé à
l’hôpital général de Lagos Island le 3 octobre au petit matin, après une
soirée très alcoolisée – il avait bu 40 shots de Tequila, selon la
police – avec des amis, dont le chanteur Davido, de son vrai nom David
Adedeji Adeleke.
Le fait divers a déclenché sur la toile des réactions hystériques de
colère et de soutien des fans de la pop-star de 24 ans, véritable icone
de sa génération qui cumule 2,8 millions d’abonnés sur Twitter et 5
millions sur Instagram.
La petite amie du jeune homme décédé, Caroline Danjuma, une actrice
de Nollywood, a pour sa part dès le lendemain du drame accusé le
chanteur de s‘être enfui après avoir abandonné son ami, le sommant de
s’expliquer.
Toutefois, l'enquête a
révélé que c'est le chauffeur du Toyota Hilux de l'escorte de Davido
(...) qui a emmené le défunt à l'hôpital général et l'a abandonné (...)
sur les instructions de Davido.
Entendu une première fois, Davido avait affirmé aux policiers avoir
continué la soirée en discothèque et n’avoir été informé de la mort de
Tagbo que plusieurs heures plus tard, a indiqué le chef de la Police de
Lagos, Imohimi Edgal, lors d’une conférence de presse mercredi.
“Toutefois, l’enquête a révélé que c’est le chauffeur du Toyota
Hilux de l’escorte de Davido (…) qui a emmené le défunt à l’hôpital
général et l’a abandonné (…) sur les instructions de Davido”, a déclaré
M. Edgal.
“Le rapport d’autopsie provisoire a établi que la victime est morte
d’asphyxie, ce qui veut dire d‘étouffement”, a ajouté le responsable,
précisant que Davido avait été entendu une nouvelle fois mercredi.
Or, deux autres morts “non naturelles” sont survenues dans
l’entourage du chanteur quelques jours plus tard. Les cadavres de deux
autres de ses camarades ont été retrouvés le 7 octobre dans une BMW garée dans une résidence privée du très chic quartier Banana Island, à Lagos.
La presse locale a dans un premier temps évoqué de possibles
surdoses mais la police a indiqué attendre les résultats de l’autopsie
pour se prononcer sur les causes des décès.
Davido a en tous cas réagi mercredi soir en publiant une vidéo sur
son compte Instagram où il dénonce des “mensonges”, suite aux
accusations proférées contre lui sur internet et à son audition par la
police.
“Par respect pour Tagbo et sa famille, je n’ai pas parlé de la
question depuis (sa mort). Bientôt, une déclaration et des images seront
publiées. Trop c’est trop”, a affirmé la star. AFP