Le
constat est sans appel : en dix ans, l'humanité a regardé l'équivalent
de 1,2 million d'années de porno. Une consommation qui passe à 95% par
les sites de streaming gratuits, hébergés dans des paradis fiscaux, que
l'on nomme les "tubes". Ces plateformes proposent pléthore de vidéos, de
plus en plus choquantes pour la jeune génération en quête de sensations
fortes.
Afin de protéger enfants et adolescents, la réalisatrice Ovidie nous propose, dans "A un clic du pire" (AC éditions), des pistes à explorer pour tenter de renverser la vapeur de cette locomotive. Selon elle, la politique de l'autruche a assez duré.
Afin de protéger enfants et adolescents, la réalisatrice Ovidie nous propose, dans "A un clic du pire" (AC éditions), des pistes à explorer pour tenter de renverser la vapeur de cette locomotive. Selon elle, la politique de l'autruche a assez duré.
"La première chose est de faire appliquer la loi ! En France, l'article 227-24 du Code pénal interdit aux sites de diffuser 24h/24 du porno aux gamins. Il faut donc leur imposer de se mettre aux normes en mettant en place un système de vérification d'âge. Et s'ils refusent ? Les géobloquer !"Autre piste évoquée, cette fois pour les parents : ne pas fliquer ses enfants pour ne pas qu'ils regardent du porno.
"70% du porno est consommé par les mineurs sur les téléphones portables. Il serait vain de vouloir contrôler ça. Parents, on estime qu'il y a 50% des moins de 10 ans qui ont déjà vu un porno. La seule façon est le dialogue."J.B.
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