Le 14 mars était jusqu’alors jour de fête pour la science, avec la Journée mondiale du Pi et la date d’anniversaire d’Albert Einstein. Mais, cette année, la mort du spécialiste des trous noirs britannique Stephen Hawking vient noircir le tableau. Auteur du best-seller de vulgarisation scientifique Une brève histoire du temps, il s’est éteint ce mercredi dans sa maison de Cambridge au petit matin.
NASA HQ PHOTO (CC BY NC ND)
Il était atteint d’une rare forme de sclérose latérale amyotrophique,
maladie dégénérative paralysante aussi appelée maladie de Charcot.
Cette condition n’a cessé de s’empirer dès son diagnostic en 1964,
diminuant les capacités physiques du scientifique, mais certainement pas
son esprit. Bien que cloué dans un fauteuil et condamné à s’exprimer
avec une voix synthétisée par un ordinateur, Hawking n’a eu de cesse que
de percer les secrets de l’Univers et de son fonctionnement pour
populariser l’astrophysique.
Il écrira de nombreux ouvrages et articles, dont, pour les plus connus, Une brève histoire du temps, Du Big Bang aux trous noirs en 1988 (traduction Christophe Galfard , Isabelle Naddeo-Souriau), L’univers dans une coquille de noix en 2001 (traduction Christian Cler), Y a-t-il un grand architecte dans l’Univers ? en 2011 (traduction Leonard Mlodinow, Marcel Filoche) et, plus récemment, Dernières nouvelles des trous noirs en 2016 (traduction David Shukman, Sophie Lem). Il se joindra également à sa fille Lucy Hawking pour coécrire la série de fiction jeunesse Georges, publiée chez Pocket Jeunesse, qui inclut des fiches sur les découvertes de Stephen Hawking adaptées au lectorat.
Une merveilleuse histoire du temps,
Devenu une figure de la pop culture, il a joué son propre rôle dans des séries telles que Star Trek, Next Generation dans laquelle il apparaît sous forme d’un hologramme, The Big Bang Theory ou encore les Simpsons. Il a également prêté sa « voix » à de grands groupes parmi lesquels U2, Pink Floyd et même les Monty Python, à l'écran.
Né à Oxford le 8 janvier 1942, il obtiendra sa licence de physique à l’Université d’Oxford en 1962. Deux ans plus tard, il sera diagnostiqué à l’aube de ses 21 ans d’une rare forme de sclérose latérale amyotrophique. Malgré ces nouvelles difficultés, il épousera sa première femme Jane Wild qui lui donnera trois enfants et poursuivra un cursus en astronomie à l’université de Cambridge et publiera sa thèse sur les propriétés des univers en expansion en 1966.
Les recherches sur les trous noirs qu’il mène durant son doctorat lui permettent de découvrir ce que l’on connaît aujourd’hui sous l’appellation du « rayonnement Hawking ». Les trous noirs seraient capables d’émettre des rayonnements de corps noirs et ne seraient donc pas si noirs que ça...
Il écrira de nombreux ouvrages et articles, dont, pour les plus connus, Une brève histoire du temps, Du Big Bang aux trous noirs en 1988 (traduction Christophe Galfard , Isabelle Naddeo-Souriau), L’univers dans une coquille de noix en 2001 (traduction Christian Cler), Y a-t-il un grand architecte dans l’Univers ? en 2011 (traduction Leonard Mlodinow, Marcel Filoche) et, plus récemment, Dernières nouvelles des trous noirs en 2016 (traduction David Shukman, Sophie Lem). Il se joindra également à sa fille Lucy Hawking pour coécrire la série de fiction jeunesse Georges, publiée chez Pocket Jeunesse, qui inclut des fiches sur les découvertes de Stephen Hawking adaptées au lectorat.
Une merveilleuse histoire du temps,
d'après la biographie de Stephen Hawking
Devenu une figure de la pop culture, il a joué son propre rôle dans des séries telles que Star Trek, Next Generation dans laquelle il apparaît sous forme d’un hologramme, The Big Bang Theory ou encore les Simpsons. Il a également prêté sa « voix » à de grands groupes parmi lesquels U2, Pink Floyd et même les Monty Python, à l'écran.
Né à Oxford le 8 janvier 1942, il obtiendra sa licence de physique à l’Université d’Oxford en 1962. Deux ans plus tard, il sera diagnostiqué à l’aube de ses 21 ans d’une rare forme de sclérose latérale amyotrophique. Malgré ces nouvelles difficultés, il épousera sa première femme Jane Wild qui lui donnera trois enfants et poursuivra un cursus en astronomie à l’université de Cambridge et publiera sa thèse sur les propriétés des univers en expansion en 1966.
Les recherches sur les trous noirs qu’il mène durant son doctorat lui permettent de découvrir ce que l’on connaît aujourd’hui sous l’appellation du « rayonnement Hawking ». Les trous noirs seraient capables d’émettre des rayonnements de corps noirs et ne seraient donc pas si noirs que ça...
Apprendre les éléments chimiques du
tableau de Mendeleïev avec des haïkus
En 1974, à 32 ans, il devient le plus jeune membre de la Royal Society, célèbre académie scientifique britannique, équivalent de l’Académie des sciences en France. À partir de 1979 et pour les trente ans à venir, il occupera une chaire de professeur de mathématiques à Cambridge succédant entre autres à Isaac Newton.
En 1985, il perd définitivement l’usage de la parole suite à une trachéotomie, conséquence d’une pneumonie. Malgré tout, trois ans plus tard, Une brève histoire du temps est publiée. L’ouvrage de vulgarisation scientifique rend accessible les grands principes de la cosmologie, du Big Bang à la célèbre théorie des cordes. Il connaîtra un succès phénoménal, restant sur la liste des meilleures ventes du Sunday Times pendant 237 semaines consécutives et sera traduit en plus de 35 langues.
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