L'astrophysicien Stephen Hawking est mort, à l'âge de 76 ans



Le 14 mars était jusqu’alors jour de fête pour la science, avec la Journée mondiale du Pi et la date d’anniversaire d’Albert Einstein. Mais, cette année, la mort du spécialiste des trous noirs britannique Stephen Hawking vient noircir le tableau. Auteur du best-seller de vulgarisation scientifique Une brève histoire du temps, il s’est éteint ce mercredi dans sa maison de Cambridge au petit matin.

 
Stephen Hawking NASA 50th (200804210005HQ)


NASA HQ PHOTO (CC BY NC ND)

 
 
Il était atteint d’une rare forme de sclérose latérale amyotrophique, maladie dégénérative paralysante aussi appelée maladie de Charcot. Cette condition n’a cessé de s’empirer dès son diagnostic en 1964, diminuant les capacités physiques du scientifique, mais certainement pas son esprit. Bien que cloué dans un fauteuil et condamné à s’exprimer avec une voix synthétisée par un ordinateur, Hawking n’a eu de cesse que de percer les secrets de l’Univers et de son fonctionnement pour populariser l’astrophysique.
Il écrira de nombreux ouvrages et articles, dont, pour les plus connus, Une brève histoire du temps, Du Big Bang aux trous noirs en 1988 (traduction Christophe Galfard , Isabelle Naddeo-Souriau), L’univers dans une coquille de noix en 2001 (traduction Christian Cler), Y a-t-il un grand architecte dans l’Univers ? en 2011 (traduction Leonard Mlodinow, Marcel Filoche) et, plus récemment, Dernières nouvelles des trous noirs en 2016 (traduction David Shukman, Sophie Lem). Il se joindra également à sa fille Lucy Hawking pour coécrire la série de fiction jeunesse Georges, publiée chez Pocket Jeunesse, qui inclut des fiches sur les découvertes de Stephen Hawking adaptées au lectorat.

Une merveilleuse histoire du temps,
d'après la biographie de Stephen Hawking


Devenu une figure de la pop culture, il a joué son propre rôle dans des séries telles que Star Trek, Next Generation dans laquelle il apparaît sous forme d’un hologramme, The Big Bang Theory ou encore les Simpsons. Il a également prêté sa « voix » à de grands groupes parmi lesquels U2, Pink Floyd et même les Monty Python, à l'écran.
Né à Oxford le 8 janvier 1942, il obtiendra sa licence de physique à l’Université d’Oxford en 1962. Deux ans plus tard, il sera diagnostiqué à l’aube de ses 21 ans d’une rare forme de sclérose latérale amyotrophique. Malgré ces nouvelles difficultés, il épousera sa première femme Jane Wild qui lui donnera trois enfants et poursuivra un cursus en astronomie à l’université de Cambridge et publiera sa thèse sur les propriétés des univers en expansion en 1966.
Les recherches sur les trous noirs qu’il mène durant son doctorat lui permettent de découvrir ce que l’on connaît aujourd’hui sous l’appellation du « rayonnement Hawking ». Les trous noirs seraient capables d’émettre des rayonnements de corps noirs et ne seraient donc pas si noirs que ça...

Apprendre les éléments chimiques du
tableau de Mendeleïev avec des haïkus


En 1974, à 32 ans, il devient le plus jeune membre de la Royal Society, célèbre académie scientifique britannique, équivalent de l’Académie des sciences en France. À partir de 1979 et pour les trente ans à venir, il occupera une chaire de professeur de mathématiques à Cambridge succédant entre autres à Isaac Newton.
En 1985, il perd définitivement l’usage de la parole suite à une trachéotomie, conséquence d’une pneumonie. Malgré tout, trois ans plus tard, Une brève histoire du temps est publiée. L’ouvrage de vulgarisation scientifique rend accessible les grands principes de la cosmologie, du Big Bang à la célèbre théorie des cordes. Il connaîtra un succès phénoménal, restant sur la liste des meilleures ventes du Sunday Times pendant 237 semaines consécutives et sera traduit en plus de 35 langues.

Stephen Hawking, trad. I. Naddeo-Souriau - Une brève histoire du temps : du big bang aux trous noirs - Collection Champs - Editions Flammarion - 9782081404342 - 6 €

Elon Musk envisage de construire des bases sur la Lune ou Mars

Pour sauver l'humanité, Elon Musk envisage de construire des bases sur la Lune ou Mars

Le dirigeant de SpaceX souhaite qu'à long terme, des bases soient construites sur la Lune et Mars pour assurer la survie du genre humain et favoriser ainsi sa régénération sur Terre en cas de troisième guerre mondiale.

Elon Musk, le milliardaire à la tête de SpaceX
Elon Musk, le milliardaire à la tête de SpaceX Crédit : DAVID MCNEW / AFP
Elon Musk a un nouveau projet fou et s'il est toujours question d'espace, le dirigeant de la société SpaceX compte aujourd'hui sauver l'humanité, rien que ça. Après avoir lancé en février dernier une puissante fusée vers Mars, SpaceX pourrait mener dès l'an prochain des vols-tests de son vaisseau interplanétaire pour assurer la survie de l'espèce humaine, a annoncé Elon Musk dimanche 11 mars.

Ce vaisseau pourra effectuer "des vols courts, des sortes d'allers-retours ascendants et descendants, probablement au premier semestre de l'an prochain", a précisé le milliardaire lors de la conférence "SXSW" à Austin, au Texas.
Le but à long terme de ces projets est la construction de bases sur la Lune ou sur Mars, ce qui pourrait permettre d'assurer la survie du genre humain et favoriser ainsi sa régénération sur Terre en cas de troisième guerre mondiale, a expliqué Elon Musk.
À lire aussi
Le système solaire (illustration) Propulsé
Des signaux liés aux premières étoiles de l'Univers détectés
Nous voulons nous assurer qu'il reste ailleurs une graine de civilisation humaine.
Il y a en effet une "certaine probabilité" que l'humanité soit confrontée à un "âge sombre", "particulièrement s'il y a une troisième guerre mondiale", a affirmé le fantasque milliardaire, par ailleurs patron du constructeur de voitures électriques Tesla.

"Nous voulons nous assurer qu'il reste ailleurs (que sur Terre) une graine de civilisation humaine, de manière à pouvoir ramener la civilisation, et peut-être ainsi raccourcir la durée de l'Âge sombre", a-t-il développé.

Dans cette perspective, "une base lunaire et une base martienne qui pourraient peut-être aider à régénérer la vie ici sur Terre seraient vraiment importants".

Des projets toujours plus fous

À 46 ans, Elon Musk est l'un des innovateurs les plus en pointe aux États-Unis. Sa fusée spatiale Falcon Heavy, estampillée "la plus puissante au monde", a décollé avec succès le 6 février de Floride avec pour équipage un mannequin en combinaison spatiale au volant d'une voiture électrique rouge Tesla.

Sa destination est l'espace lointain, à une distance à peu près équivalente de celle de Mars par rapport au Soleil, où l'engin sera placé en orbite après que les trois lanceurs auront repris le chemin de la terre ferme... Une autre de ses innovations pour abaisser le coût des vols spatiaux, qui ont pour objectif de rallier Mars à l'horizon 2024.

Il avait déjà annoncé vouloir envoyer fin 2018 deux touristes faire le tour de la Lune, sur les traces des célèbres missions Apollo de la Nasa entre 1960 et 1970.

En Floride, le porno considéré "risqué pour la santé publique"... mais pas les armes


 

Des lycéens ayant survécu à la fusillade de Parkland se rendus mardi au Congrès de l'Etat pour soutenir une motion sur les armes automatiques. Elle n'a pas été débattue, contrairement à un texte sur... la pornographie.
Mardi, ils sont venus jusqu'à Tallahassee avec un espoir : que le Congrès de Floride examine un texte pour interdire les fusils d'assaut, comme l'arme qui a tué les 17 victimes de la semaine dernière. Mais les jeunes, dont certains ont survécu à la fusillade de Parkland, ont été amèrement déçus puisque la motion avancée depuis des mois par les démocrates, qui ont tenté de la faire passer directement au vote avant de passer en commission, n'a même pas été débattue. Ils avaient besoin de deux tiers des voix de l'Assemblée pour que cela soit le cas, mais n'ont recueilli que 36 voix en faveur et 71 contre, précise NPR.
Il a fallu moins de trois minutes pour clore le débat, sur lequel ils avaient attiré l'attention en s'allongeant sur le sol du Capitole, pour rappeler les victimes des tueries. «Je vous demande que ce texte et le débat pour trouver une solution pour mettre fin aux tueries de masse demeure. Bien que ce soit une procédure extraordinaire, la tuerie de Parkland exige une action extraordinaire», avait pourtant plaidé l'élue de Miami Kionne McGhee, citée par le «Miami Herald». Emma Gonzalez, une des lycéennes qui a le plus pris la parole dernièrement, a dénoncé sur Twitter : «Comment ont-ils pu nous faire ça? Vous plaisantez??? #PlusJamais Nous n'oublions pas les élections de mi-mandat à venir. La colère que je ressens est indescriptible.»

"Qui a dû enterrer son enfant à cause de la pornographie?"

Mais un autre texte a retenu l'attention des élus et est même allé jusqu'à un vote déclarant un nouveau «risque pour la santé publique»... la pornographie. La loi «reconnaît le risque pour la sécurité publique posée par la pornographie et reconnaît le besoin d'éducation, de prévention, de recherche et de changement politique pour protéger les citoyens de cet Etat». Le sujet paraît léger après la mort de 17 personnes, dont 14 lycéens, d'autant que le texte a été défendu par le républicain Ross Spano, qui dirige la commission sur la justice criminelle, la première par laquelle doit passer la loi souhaitée sur les armes. Carlos Smith, l'élu qui défend la loi et qui connaissait certaines victimes de la fusillade d'Orlando (49 morts, en juin 2016), a ironisé : «Le porno est plus important. Qui a dû enterrer son enfant à cause de la pornographie? [Ross Spano] en a fait une priorité par rapport à la violence par arme. Il doit assumer.»
A lire :Après la fusillade de Parkland, Donald Trump propose d'armer les profs
Le débat sur la législation sur les armes fait rage jusqu'à Washington. Donald Trump, face à l'émotion dans tout le pays, a dû répondre à des victimes et parents de victimes de fusillades à l'école à la Maison-Blanche, face auxquels il avait un pense-bête pour lui rappeler de faire preuve d'empathie. Il doit gérer entre la pression populaire pour réguler l'achat d'armes (une «Marche pour nos vies» aura lieu le 24 mars) et ses promesses faites à la NRA, le puissant lobby pro-armes, ses 21 millions donnés à sa campagne et le soutien indéfectible au Second amendement de millions d'Américains, surtout parmi sa base.

Ovidie : Il faut régler le problème de l'hyperaccessibilité du porno aux mineurs



Le constat est sans appel : en dix ans, l'humanité a regardé l'équivalent de 1,2 million d'années de porno. Une consommation qui passe à 95% par les sites de streaming gratuits, hébergés dans des paradis fiscaux, que l'on nomme les "tubes". Ces plateformes proposent pléthore de vidéos, de plus en plus choquantes pour la jeune génération en quête de sensations fortes.
Afin de protéger enfants et adolescents, la réalisatrice Ovidie nous propose, dans "A un clic du pire" (AC éditions), des pistes à explorer pour tenter de renverser la vapeur de cette locomotive. Selon elle, la politique de l'autruche a assez duré.
"La première chose est de faire appliquer la loi ! En France, l'article 227-24 du Code pénal interdit aux sites de diffuser 24h/24 du porno aux gamins. Il faut donc leur imposer de se mettre aux normes en mettant en place un système de vérification d'âge. Et s'ils refusent ? Les géobloquer !" Autre piste évoquée, cette fois pour les parents : ne pas fliquer ses enfants pour ne pas qu'ils regardent du porno.


"70% du porno est consommé par les mineurs sur les téléphones portables. Il serait vain de vouloir contrôler ça. Parents, on estime qu'il y a 50% des moins de 10 ans qui ont déjà vu un porno. La seule façon est le dialogue." J.B.

Techno trash aux Abattoirs avec Renaud Jerez



Techno trash aux Abattoirs avec Renaud Jerez
Renaud Jerez, Home, 2015, exhibition view, William Arnold, Brooklyn © Courtesy the artist and Crèvecoeur, Paris.
Jusqu'au 17 juin, l'artiste Renaud Jerez investit les espaces des Abattoirs de Toulouse par ses installations récentes, dans le cadre de sa première exposition monographique dans un musée français.
Le titre de l’une de ses œuvres récentes, « Figurer #lemonde » comme névrose phosynthétique, pourrait résumer l’attitude de cet artiste né en 1982 à Narbonne et « grandi dans le sud de la France, près des châteaux cathares, dans une ambiance chaude et morbide ». Renaud Jerez, fasciné par l’humour trash d’un Mike Kelley et les mangas de Katsuhiro Ōtomo, investit la grande nef des Abattoirs à Toulouse pour sa première exposition monographique dans un musée français. Il a imaginé pour le lieu une structure totale, pensée à la fois comme un espace domestique et un lieu d’exposition organique qui aurait pris possession des Abattoirs. Diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2007, il élabore depuis plusieurs années une œuvre qui a fait sienne la « singularité technologique », l’hypothèse que l’intelligence artificielle déclenche des changements imprévisibles dans la société humaine, incarnés par des robots-momies. Autant de squelettes biomorphes, faussement bricolés, construits à base de tubes de PVC et de câbles informatiques, recouverts de bandages et habillés de matériaux de récupération. Renaud Jerez, exposé à la Triennale du New Museum à New York en 2015 et à l’Institute of Contemporary Art de Miami en 2016, crée aussi des environnements domestiques autour de ses sculptures robotiques, entre cyborgs et mutants.

Pam Hogg, du latex, du tulle et du trash



Provocatrices, les silhouettes de la designeuse anglaise ont une fois encore créé l’événement à Londres, le 16 février. Une mode électrique, excentrique et punk-rock, à l’image de sa créatrice.
Pam Hogg
Pam Hogg Marc Aitken

Dans la mode, il existe deux sortes de designers : ceux dont le look personnel est ultrabasique, loin de leurs créations, et ceux qui incarnent complètement leur style. Pam Hogg appartient à cette dernière catégorie. Designer et musicienne, cette Ecossaise aux couleurs de cheveux changeantes (tout sauf beige-marron) a un solide CV. Diplômée de la Glasgow School of Arts, elle a ensuite complété son cursus au Royal College of Art de Londres. Dès la fin des années 1970, ses deux passions s’expriment en parallèle : elle intègre un premier groupe, Rubbish, avant de lancer sa marque en 1981. Son style punk-rock (pour la musique comme pour les vêtements) connaît vite le succès dans cette époque festive ; en marge de ses collections, elle signe des tenues de scène pour Debbie Harry ou Siouxsie Sioux. Sa signature : des combinaisons pantalons seconde peau colorées en lurex et latex.

Parenthèse purement musicale

A partir de 1992, la créatrice ouvre une parenthèse purement musicale dans sa carrière et part en tournée avec son groupe Doll, qui ouvre les concerts de Debbie Harry. Il faudra attendre 2009 pour la revoir sur les podiums ; entre-temps, elle sera passée part la case vidéo avec son film Accelerator, bijou underground où l’on croise Anita Pallenberg, Bobby Gillespie mais aussi Daryl Hannah et David Soul.
Aujourd’hui Pam Hogg est une véritable icône punk-rock dont les défilés attirent une faune assortie et haut de gamme : Nick Rhodes des Duran Duran était au premier rang du show, vendredi 16 février. Féministe engagée avant que ce soit la mode dans la mode, elle avait notamment créé en 2014 un tee-shirt prenant la défense des Pussy Riot, ce groupe de punk-rock féministe russe alors emprisonné par le régime de Vladimir Poutine.

Electrique, excentrique et terriblement réjouissante

En 2018, la créatrice n’a rien perdu de son mordant. Sa mode est toujours aussi déjantée et provocatrice, les silhouettes habillées de latex noir, bas compris, croisent des manteaux victoriens transformés en tenue de scène glam’rock ou des combinaisons en tulle et broderies de poupées guerrières, trash juste ce qu’il faut. Ses mannequins sont souvent des amies, avec de fortes personnalités et des corps de déesses loin des modèles passe-partout d’aujourd’hui. C’est électrique, excentrique et terriblement réjouissant.
Typique de l’indépendance créative des designers britanniques, cette marque et sa fondatrice incarnent aussi une autre vision de la mode. La griffe est celle d’une « famille » de gens qui se reconnaissent dans ces références, le tout hors des tendances et problématiques de marché des grandes marques. Et l’essor des réseaux sociaux semble favoriser l’épanouissement de ces « poches » de sous-cultures pointues et intègres. La formule Pam Hogg est donc dans l’air du temps, sans doute malgré elle.
Pam Hogg
Pam Hogg Marc Aitken
Pam Hogg
Pam Hogg Marc Aitken
Pam Hogg
Pam Hogg Marc Aitken
Pam Hogg
Pam Hogg Marc Aitken
Pam Hogg
Pam Hogg Marc Aitken
Pam Hogg
Pam Hogg Marc Aitken
Pam Hogg
Pam Hogg Marc Aitken

un énorme glacier est sur le point de rompre


linfo.re

Argentine: un énorme glacier est sur le point de rompre

Effondrement glacier SIPA

Des milliers de touristes ont été attirés par ce spectacle naturel que représente la rupture d’une arche de glace. Ce phénomène a eu lieu en Patagonie, dans le pays de l’Argentine.

Le spectacle époustouflant d’une arche de glace rompue

Quand une arche de glace du gigantesque glacier argentin Perito Moreno, en Patagonie, se brise, le spectacle est impressionnant. La rupture a commencé le samedi 10 mars 2018 et devrait durer de deux à trois jours jusqu’à son apogée. Selon le parc national Los Glaciares, situé à 2.000 km au sud-ouest de Buenos Aires, l’eau a commencé à s’infiltrer dans le glacier depuis hier. Tout au long de la journée, le phénomène a grandi avec l’érosion du glacier par l’eau. Le processus prend fin quand le pont de glace s’effondre.

Un phénomène naturel rassure un expert

Selon Luciano Bernacchi, directeur du Glaciarium, un musée situé à proximité du Parc National des Glaciers à la chaîne d’information TN, le moment de la rupture "est toujours spectaculaire. Ce qui arrive, c’est que cette fois-ci, plus d’eau s’est accumulée qu’au cours des trois ou quatre dernières ruptures." À ceux qui voient un danger écologique dans cet effondrement, le directeur se veut rassurant. D’après lui, le phénomène est tout ce qu’il y a de plus naturel pour ce type de glacier. "Il maintient en moyenne ses dimensions, contrairement à d’autres qui se rétrécissent", a ajouté l’expert.
L’effondrement du glacier est un des spectacles naturels les plus impressionnants au monde. Il se produit tous les deux à quatre ans depuis 2004. Au cours des 16 années précédentes, il a été remarqué que le phénomène s’est estompé. Généralement, la rupture de l’arche de glace se déroule au mois de mars.

Fukushima 7 ans après le tsunami


lepoint.fr

Japon: la situation à la centrale de Fukushima 7 ans après le tsunami


Mort de Claude François

 La famille et les fans de Cloclo réunis pour une messe


Eglise Notre-Dame d’Auteuil (Paris XVIe), hier. De g. à d. : certains des petits-enfants de Cloclo, la mère de Claude François Jr avec ce dernier, Nena, une cousine du chanteur, et Vline Buggy, sa parolière favorite.
LP/AS BARIOULET

Son fils Claude François Jr, ses petits-enfants, des Clodettes mais aussi quelque 400 fans se sont réunis pour une messe en hommage à Cloclo.

Rarement on aura vu, lors d'une cérémonie religieuse, autant de flashs crépiter et de smartphones se dresser. Il régnait une ambiance assez étonnante samedi dans la petite église Notre-Dame d'Auteuil, nichée dans le XVIe arrondissement de Paris. Une cérémonie en hommage à Claude François, décédé le 11 mars 1978, était organisée. Quarante ans plus tard, la popularité du chanteur n'a pas pris une ride.

Autour de son fils aîné, Claude François Jr, accompagné de sa mère, Isabelle Forêt, et de quatre de ses cinq enfants, tous blonds comme leur grand-père, quelque 400 fans s'étaient donné rendez-vous auprès de leur idole. Beaucoup de proches du chanteur étaient là également. Des ex-Clodettes mais aussi Didier Barbelivien ou Vline Buggy, la parolière fétiche de Cloclo à qui l'on doit « Belles ! Belles ! Belles ! », « Si j'avais un marteau » ou encore « Marche tout droit ».

Un « ouvrier du cœur »

La cérémonie a été célébrée par le père Luc Reydel, l'aumônier des artistes, et c'est Martine Keusseyan, secrétaire du seul fan-club officiel du chanteur, qui a pris la parole au nom des fans, devant un portrait en noir et blanc du chanteur les yeux fermés. Claude François, ce fut « seize ans de bonheur et d'amour. Toute sa vie, il a cherché à donner de la tendresse. C'était un ouvrier du coeur ».
A l'issue de la cérémonie, l'assistance reprend en choeur « Un jardin dans mon coeur ». Puis, comme le permet une tradition réservée aux artistes, la foule a ensuite très longuement applaudi dans l'église...
Eglise Notre-Dame d’Auteuil (Paris XVIe), hier. Les fans se sont recueilis autour du portrait du chanteur et ont repris à l’unisson un de ses titres, « Un jardin dans mon coeur ». (LP/Lucas Barioulet) -
Eglise Notre-Dame d’Auteuil (Paris XVIe), hier. Les fans se sont recueilis autour du portrait du chanteur et ont repris à l’unisson un de ses titres, « Un jardin dans mon coeur ». (LP/Lucas Barioulet)
Visiblement ému, le fils aîné du chanteur, âgé de 49 ans, n'a pas caché que quarante ans après, cette postérité le surprenait. « Claude François a pris une place dans le coeur des fans, et c'est très touchant. La force du répertoire fait que toutes les générations sont concernées. Si mon père n'est pas un Prix Nobel, c'est quelqu'un qui a fait du bien », poursuit-il. Didier Barbelivien estime « cette postérité méritée. Claude François avait une avance sur son temps. 80 % de sa discographie a encore un son actuel. »

« Joyeux, solaire, gentil et très drôle »

Un avis partagé par de nombreux fans à l'instar de Stéphanie, 57 ans, assistante maternelle à Bondy (Seine-Saint-Denis), qui avoue « avoir gardé son âme de midinette en écoutant Claude François tous les jours depuis bientôt cinquante ans ! » « C'est tout simplement le plus grand chanteur français ! Vous ne pouvez pas aller à une soirée dansante sans que l'on vous passe un de ses tubes ! Claude n'a pas eu d'hommage national lui, mais c'était un homme bien. Il n'a pas déshérité ses enfants ! »

Sur le parvis, l'ancien entourage du chanteur, ingénieurs du son, musiciens et Clodettes bavardent. « On a tous vécu des moments incroyables avec Claude », raconte, souriante et émue, Solange qui fut sa première Clodette. « Il était joyeux, solaire, gentil et très drôle », insiste Dani, une autre de ses danseuses. « Bien sûr, il était exigeant avec nous, mais comme il l'était avec lui, poursuit Ketty, qui fut six ans Clodette. Vous croyez vraiment qu'on serait là, si nombreux, s'il avait été un personnage odieux ? »

Un sac contenant 54 mains humaines a été retrouvé en Sibérie et laisse perplexe la police


 

C'est la découverte macabre du jour : un sac renfermant 27 paires de mains humaines a été trouvé le long du fleuve Amour, près de la frontière entre la Sibérie et la Chine. Problème : leur origine est un totale énigme.

On ne sait ni à qui elles appartiennent, ni comment elles se sont retrouvées là. Un mystérieux sac contenant très exactement 54 mains, soit 27 paires, a été découvert en Sibérie, non loin de la ville de Khabarovsk.
VOIR AUSSI : On a découvert des grosses boules en pierre en Sibérie, mais c'est loin d'être la première fois
Repérée par le Siberian Times le jeudi 8 mars, l'affaire a commencé par la "simple" découverte d'une main par un autochtone le long du fleuve Amour. L'homme a donc alerté la police locale, qui a rapidement repéré non loin du membre sectionné le sac contenant les 53 autres.
Très bien conservées – très certainement grâce au froid qui règne dans la région –, les mains coupées sont actuellement examinées par les enquêteurs afin de éterminer à qui elles pourraient appartenir. Les habitants des environs n'ont quant à eux "rien remarqué de particulier" qui aurait pu mettre les policiers sur une piste, rapporte le Siberian Times.
Le tas de mains découvertes en Sibérie.
The Siberian Times

Des déchêts médicaux à promixité

Si les autorités ignorent toujours les raisons d'un tel acte et l'identité des "propriétaires" des mains, et plusieurs théories ont été avancées : les mains ont pu être coupées en guise de punition pour un vol, bien qu'un vol impliquant près de 30 personnes aurait de quoi surprendre ; pour des raisons d'ordres médicales – celles-ci ont pu par exemple être prélevées sur des cadavres et destinées à la formation d'étudiants en médecine. Par ailleurs, des bandages médicaux et des surchaussures jetables, comme celles que l'on utilise dans les hôpitaux, ont été localisées non loin des restes humains.
Nous avons contacté de notre côté une anthropologue spécialisée dans les rites religieux dans la région arctique, qui fut catégorique : impossible d'y faire un lien avec une quelconque pratique religieuse connue. Nous avons également tenter d'interroger un expert des réseaux mafieux de cette région, sans réponse pour l'instant. Nous complèterons cet article si le mystère parvient à être éclairci.

Grève générale « féministe » sans précédent en Espagne



Grève du métro et des trains, piquets devant les grands magasins, présentatrices-vedettes absentes des médias : l'Espagne s'est mobilisée pour les droits des femmes jeudi, avec une grève générale « féministe » sans précédent dans le pays.
L'appel de syndicats et d'organisations féministes, à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, a pour but de défendre l'égalité salariale et de dénoncer le harcèlement ou la violence contre les femmes.
La mobilisation a démarré mercredi à minuit par des concerts de casseroles dans le centre de Madrid, mais la principale manifestation était annoncée pour jeudi soir.
Les deux principaux syndicats espagnols, UGT et CCOO, ont appelé à un arrêt de travail de deux heures, observé selon leurs estimations par 5,3 millions de personnes à travers le pays.
Dix autres syndicats avaient appelé à une grève toute la journée, inspirée d'un mouvement similaire en Islande en 1975.
La radio la plus écoutée par les Espagnols, la Cadena Ser, avait perdu ses voix féminines. Les stars des émissions matinales de télévision étaient aux abonnés absents. Et les femmes journalistes désertaient la rédaction du premier quotidien espagnol, El Pais.
Près de 300 trains ont été annulés et des rassemblements se sont formés dans une multitude de villes pendant l'arrêt de travail à la mi-journée.
Paula Biempica, employée de banque de 39 ans rencontrée par l'AFP à Madrid, disait faire grève pour la première fois de sa vie.
« Beaucoup d'entre nous avons renoncé à des promotions pour nous consacrer à la maison et à la famille », disait cette mère avec quatre enfants à charge, reprochant au monde de l'entreprise de ne toujours pas permettre de concilier maternité et travail.
« Je suis asphyxiée », affirmait Eva Ferrero, 48 ans, disant assurer un travail à temps partiel de femme de ménage payé 700 euros mensuels [environ 1100 $ CA] et passer le reste de sa journée à s'occuper de sa mère malade et de ses deux enfants.
Elle manifestait face à une grande enseigne commerciale de l'avenue Gran Via, où les grévistes appelaient exceptionnellement à ne pas consommer, afin de ne pas obliger vendeuses et caissières à travailler.
Des femmes employées à domicile, ne pouvant délaisser les personnes âgées et les enfants dont elles s'occupent, avaient prévu d'accrocher symboliquement des tabliers aux balcons.
Des milliers de femmes rassemblées à Bilbao utilisent leurs mains pour former des triangles, symbole du sexe féminin. Photo : Reuters/Vincent West
À Barcelone, Amira Malainne, étudiante de 23 ans coiffée d'un hijab violet - la couleur de la cause féministe en Espagne -, affirmait avoir « plus de raisons de quiconque d'être ici. Nous subissons une triple discrimination: parce que nous sommes des femmes d'origine étrangère et musulmanes ».
L'Espagne est cependant pionnière dans la lutte contre les violences faites aux femmes, s'étant dotée dès 2004 d'une loi spécifique, présentée comme un « modèle » par le Conseil de l'Europe.
En Espagne, les femmes sont payées en moyenne 14,2 % de moins que les hommes, un peu mieux que la moyenne européenne (16,2 %) selon Eurostat.
Des progrès qui restent insuffisants
Selon la Fondation des études d'économie appliquée, l'écart salarial entre les hommes et les femmes s'est réduit de 33 % en Espagne depuis 2002. Les syndicats espagnols soulignent toutefois que les femmes occupent toujours 62 % des contrats de travail à durée déterminée et 74 % des emplois à temps partiel.
« Il reste encore beaucoup de travail à faire : les femmes ont les retraites les plus faibles, les emplois les plus précaires, elles réalisent encore l'essentiel des travaux domestiques, sont trop souvent questionnées quand elles portent plainte pour viol, et près de 1000 ont été assassinées en 14 ans », affirme Ruth Caravantes, de la commission 8M.
Ce regroupement d'organisations féministes est à l'origine du manifeste d'appel à la grève, qui propose de « stopper le monde » pour exiger « l'égalité des droits et des conditions de vie ».
Source : Le Monde
Mais des débats passionnés s'y tiennent depuis des semaines, alimentés notamment par les déclarations de deux femmes ministres en faveur d'une « grève du zèle », qui a scandalisé la gauche.
Le chef du gouvernement, le conservateur Mariano Rajoy, s'est démarqué de leurs propos. « La journée d'aujourd'hui sert à lancer un débat et à nous faire, à tous, prendre conscience », a-t-il déclaré jeudi devant des membres de son parti, un ruban violet attaché à sa veste.
La présidente conservatrice du Congrès des députés Ana Pastor a aussi défendu le droit de grève. « Il y a des hommes qui continuent à penser que les femmes étendent mieux le linge », disait-elle jeudi.
La numéro deux du gouvernement Soraya Saenz de Santamaria a assuré qu'il restait « encore bien des choses à changer, car même les vice-présidentes du gouvernement doivent subir des comportements machistes inacceptables ».
Le mouvement est aussi suivi par des actrices célèbres comme Penelope Cruz ou Rossy de Palma, égéries du cinéaste Pedro Almodovar qui, de film en film, a rendu hommage aux femmes espagnoles.
Penelope Cruz a annulé sa participation à divers événements et a annoncé qu'elle laisserait son compagnon, l'acteur Javier Bardem, s'occuper de leurs enfants.
« Si les femmes baissaient les bras, le ciel nous tomberait sur la tête », a écrit Rossy de Palma sur Instagram.

Australie : un jeune joueur de rugby paralysé après avoir avalé une limace lors d'un pari



Angiostrongylus cantonensis

Adolescent de 19 ans à l’époque, Sam Ballard, un jeune rugbyman australien, est devenu tétraplégique après avoir avalé une limace pour honorer un pari stupide entre amis.

Australie : un jeune joueur de rugby paralysé après avoir avalé une limace lors d'un pari
 

Malheureusement, cette banale limace de jardin contenait un parasite appelé Angiostrongylus cantonensis, dont l’hôte habituel est le rat. Les limaces se contaminent en ingérant les excréments des rongeurs.
Le plus souvent, les personnes infectées par le parasite n'ont pas de problème. Exceptionnellement, une personne contaminée peut contracter une méningo-encéphalite, une grave infection qui touche les méninges, mais aussi le cerveau. C’est le cas de Sam, qui est tombé dans un coma et celui-ci a duré 420 jours.

Tétraplégie irréversible

A son réveil, le jeune homme est tétraplégique, les séquelles neurologiques liées aux atteintes du cerveau sont irréversibles… Il passe 3 ans à l’hôpital, ses soins sont financés par le régime national d’assurance invalidité, le NDIS, à hauteur de 492 000 $ (environ 397 216 €). Aujourd'hui, le jeune homme à 28 ans et est totalement dépendant : il doit être nourris par sonde gastrique, il fait des crises d'épilepsie, sa température corporelle est complètement dérégulée et il demeure paralysé dans un fauteuil roulant... le régime d'assurance a décidé en septembre dernier de réduire l’allocation de Sam à 135 000 $ (environ 108 973 €).
Depuis les proches de Sam tentent de s’organiser pour obtenir des soutiens.

Le parasite en question : Angiostrongylus cantonensis

L’ingestion du parasite Angiostrongylus cantonensis par l’homme peut exceptionnellement provoquer une méningo-encéphalite avec paralysie des nerfs crâniens. L’incubation dure 2 à 3 semaines.
Il n’existe pas de traitement, l’évolution est habituellement favorable en quelques semaines. Ce parasite se transmet par voie digestive, c’est une "zoonose" dont le réservoir est constitué par les crustacés, les escargots, les limaces.
Les rats hébergent une forme du parasite qui est normalement non-infestante pour l’homme. Ce dernier peut se contaminer via des aliments ou de l’eau contaminés, par ingestion d’escargots, de limaces ou de crustacés parasités, ainsi que par des plantes (salade).
Les cas sont généralement localisés en Afrique, Asie et Océanie.