L’Association française d’Urologie rappelle que si certains hommes peuvent redouter de connaître une rupture du frein de leur prépuce, les conséquences de cet accident ne sont toutefois pas aussi importantes qu'on pourrait le penser.
Cet accident s’observe de manière relativement fréquente et “survient de façon prioritaire chez des hommes jeunes, lors des premiers rapports”. Un rappel de l’Association française d’Urologie (AFU) qui ajoute que la rupture du frein du prépuce “survient sous l’effet du décalottage, d’une érection très rigide qui tire sur le prépuce, et du fait des frottements répétés”.Lorsque arrive un accident de ce type, qui s’accompagne généralement d’une hémorragie, le premier réflexe à avoir selon l’AFU est de “comprimer le gland avec un mouchoir ou un tissu pour arrêter le saignement”. Une fois que ce dernier a été stoppé, il convient alors de nettoyer la zone à l’eau et d’user ensuite d’un désinfectant doux sans alcool.
La nécessité de consulter après une rupture du frein du prépuce
La prise en charge de l’accident s’étend sur plusieurs jours, comme l’indique l’association : “Dans les jours qui suivront, l’application d’une crème cicatrisante est recommandée. Le rôle du ou de la partenaire est essentiel lorsque la victime panique devant l’accident, pour calmer, rassurer, voire prendre soin de la lésion.”Dans le même temps, il est vivement recommandé d’aller consulter son médecin ou bien son urologue.
Une rapide intervention chirurgicale dans certains cas
Certains cas peuvent par ailleurs nécessiter une simple et rapide intervention chirurgicale : “Souvent la cicatrisation se fait de façon un peu fibreuse. Résultat : une bride rétractile se forme, qui accentue la mise en tension du frein pendant l’érection. Le chirurgien peut alors proposer une plastie du frein. Il réalise une petite incision transversale sous anesthésie locale ou générale, puis suture avec du fil résorbable. » Une intervention rapide et simple, d’autant qu’elle est loin d’être systématique.”Après une telle opération, le patient est logiquement amené, pendant plus ou moins deux semaines, à ne pas se livrer à des actes sexuels et à prendre particulièrement soin de son hygiène intime.
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