francetvinfo.fr
Un géant gazeux, surnommé la planète "monstre" du fait de son volume, a été découvert proche d'une petite étoile, ce qui remet en question ce que l'on sait de la formation de ces astres.
Le ciel
est rempli de mystère, voire de monstres ! Selon un communiqué de la
Royal Astronomical Society (RAS) de Londres, publié mardi 31 octobre,
une planète dite "monstre", qui en théorie ne devrait pas exister, a été
découverte en orbite autour d'une étoile naine peu lumineuse, au grand
étonnement des astronomes.
Une découverte qui contredit le modèle largement accepté de formation planétaire.
Les planètes se forment à partir du nuage de poussières et de débris qui, petit à petit, s'agglomèrent pour former des planètes autour d'une nouvelle étoile. Ainsi, selon la théorie, les petites étoiles peuvent former des planètes rocheuses, "mais ne peuvent pas rassembler assez de matière pour former des planètes de la taille de Jupiter", explique le communiqué de la Royal Astronomical Society. Or le géant gazeux, fait à peu près la taille de Jupiter, la plus grosse planète du système solaire alors que son étoile ne fait que la moitié du soleil.
"La découverte de NGTS-1b nous a réellement surpris... de telles planètes massives ne devraient pas exister autour de petites étoiles", a insisté Daniel Bayliss de l'université de Warwick, coauteur de l'étude. "Le rayon de la planète fait environ 25% de celui de son étoile, elle est très grande par rapport à son hôte. A titre de comparaison, Jupiter ne représente qu'environ 10% du rayon de notre soleil", a-t-il expliqué à l'AFP.
Selon le communiqué, la planète orbite très près de son étoile, à une distance ne représentant que 3% de celle qui sépare la Terre et le Soleil et elle effectue un tour complet de son hôte en deux jours et demi. "Même si NGTS-1b est un monstre, elle était difficile à débusquer car son étoile parente est vraiment petite et peu lumineuse", a déclaré Peter Wheatley, un collègue de Daniel Bayliss.
La planète "monstre" a été découverte par le Next-Generation Transit Survey (NGTS), installé dans le désert d'Atacama, au Chili. Il s'agit d'un réseau de 12 télescopes qui a donné son nom à l'étoile et sa planète (respectivement NGTS-1 et NGTS-1b). Avec son étoile, elle a été débusquée à environ 600 années-lumière de la Terre, dans une constellation Columba.
Une découverte qui contredit le modèle largement accepté de formation planétaire.
Les planètes se forment à partir du nuage de poussières et de débris qui, petit à petit, s'agglomèrent pour former des planètes autour d'une nouvelle étoile. Ainsi, selon la théorie, les petites étoiles peuvent former des planètes rocheuses, "mais ne peuvent pas rassembler assez de matière pour former des planètes de la taille de Jupiter", explique le communiqué de la Royal Astronomical Society. Or le géant gazeux, fait à peu près la taille de Jupiter, la plus grosse planète du système solaire alors que son étoile ne fait que la moitié du soleil.
"La découverte de NGTS-1b nous a réellement surpris... de telles planètes massives ne devraient pas exister autour de petites étoiles", a insisté Daniel Bayliss de l'université de Warwick, coauteur de l'étude. "Le rayon de la planète fait environ 25% de celui de son étoile, elle est très grande par rapport à son hôte. A titre de comparaison, Jupiter ne représente qu'environ 10% du rayon de notre soleil", a-t-il expliqué à l'AFP.
Selon le communiqué, la planète orbite très près de son étoile, à une distance ne représentant que 3% de celle qui sépare la Terre et le Soleil et elle effectue un tour complet de son hôte en deux jours et demi. "Même si NGTS-1b est un monstre, elle était difficile à débusquer car son étoile parente est vraiment petite et peu lumineuse", a déclaré Peter Wheatley, un collègue de Daniel Bayliss.
La planète "monstre" a été découverte par le Next-Generation Transit Survey (NGTS), installé dans le désert d'Atacama, au Chili. Il s'agit d'un réseau de 12 télescopes qui a donné son nom à l'étoile et sa planète (respectivement NGTS-1 et NGTS-1b). Avec son étoile, elle a été débusquée à environ 600 années-lumière de la Terre, dans une constellation Columba.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire