Les cadres disloqués de plusieurs bicyclettes gisent sur
la chaussée. Une camionnette de location exhibe sa calandre enfoncée au
coin de Chambers Street et West Street, au sud de Manhattan, entre la
rivière Hudson et le Mémorial du World Trade Center.
Sous un beau soleil d'automne, en ce jour d'Halloween, New York a été à son tour frappée par une attaque au camion bélier mardi après-midi.
Peu après 15 heures locales (21h heure de Paris), le chauffeur d'un pick-up de location Home Depot s'est engagé délibérément sur une piste cyclable à contresens, la remontant sur près d'un kilomètre et fauchant plusieurs promeneurs sur son passage. Après avoir percuté un car scolaire sur Chambers Street, l'assaillant serait sorti du véhicule avec deux armes à la main - un pistolet de paintball et une carabine à plomb - selon le récit livré mardi soir par le préfet de police James O'Neill. Un officier de police aurait alors fait feu, blessant l'individu qui a aussitôt été interpellé et transféré vers un hôpital. L'homme aurait été rapidement identifié par les enquêteurs, mais ceux-ci n'ont pas immédiatement révélé son identité. Il serait de nationalité ouzbek. Seul son âge a été communiqué: 29 ans, et le fait qu'il n'y a pas d'autre suspect recherché.
Le bilan était mardi soir de huit morts et d'une dizaine de blessés, dont deux enfants et deux adultes qui se trouvaient à l'intérieur du bus scolaire. Ces derniers présenteraient des blessures graves mais leurs jours ne seraient pas en danger. Parmi les huit personnes décédées figurent cinq Argentins et une Belge, ont indiqué Buenos Aires et Bruxelles.
Le caractère terroriste de l'attaque a rapidement été évoqué par les forces de l'ordre. Des témoins sur place ont affirmé avoir entendu les cris de «Allah Akbar» (Dieu est le plus grand, ndlr). S'exprimant lors d'une conférence de presse avec James O'Neill et le gouverneur de New York Andrew Cuomo, le maire Bill de Blasio l'a confirmé: «Ceci est un acte terroriste particulièrement lâche», a-t-il déclaré. Au moment de quitter sa camionnette, l'assaillant aurait fait une déclaration qui confirme que son geste est une attaque terroriste, a précisé le préfet.
«C'est une journée très difficile pour New York», a ajouté Bill de Blasio, en demandant aux New-Yorkais d'être plus vigilants que d'habitude et de signaler toute anomalie. Donald Trump a réagi dans la soirée sur Twitter, qualifiant l'assaillant de «personne malade et déséquilibrée». «Les forces de l'ordre suivent cela de près. PAS AUX USA!», a ajouté le président américain, dont la résidence principale se trouve à Manhattan. «Nous ne devons pas permettre à l'EI de revenir ou d'entrer dans notre pays après les avoirs vaincus au Moyen-Orient et ailleurs. Assez!», a également déclaré Trump sur Twitter, impliquant l'organisation Etat islamique.
Il a en outre ordonné un renforcement du contrôle des étrangers souhaitant entrer aux Etats-Unis.
Avec 34.000 hommes en uniforme, la police de New York est de loin la plus importante du pays. Le FBI et sa Terrorist Task Force ont pris le commandement de l'enquête. Mercredi matin, le président ouzbek Chavkat Mirzioïev a déclaré que son pays était prêt à coopérer.
L'Ouzbékistan, d'où serait originaire l'auteur de l'attentat, a vu émerger dès les années 1990 un mouvement islamiste radical qui s'étend aujourd'hui.
Après des attaques similaires à Nice, Londres et Barcelone, des parpaings de béton ont été disposés sur les trottoirs de certaines avenues de New York, notamment Broadway, mais toutes ne peuvent en être pourvues. La dernière alerte de ce type remonte au 22 mai dernier, lorsqu'un ancien militaire avait lancé sa voiture à toute allure sur le trottoir à Times Square, tuant une jeune femme et blessant 22 autres personnes. Quant à la dernière attaque djihadiste, elle remonte au 17 septembre 2016, lorsqu'un jeune Américain d'origine afghane, Ahmad Rahimi, avait posé deux bombes dans le quartier huppé de Chelsea. Une seule avait explosé, faisant une trentaine de blessés légers.
Sous un beau soleil d'automne, en ce jour d'Halloween, New York a été à son tour frappée par une attaque au camion bélier mardi après-midi.
Peu après 15 heures locales (21h heure de Paris), le chauffeur d'un pick-up de location Home Depot s'est engagé délibérément sur une piste cyclable à contresens, la remontant sur près d'un kilomètre et fauchant plusieurs promeneurs sur son passage. Après avoir percuté un car scolaire sur Chambers Street, l'assaillant serait sorti du véhicule avec deux armes à la main - un pistolet de paintball et une carabine à plomb - selon le récit livré mardi soir par le préfet de police James O'Neill. Un officier de police aurait alors fait feu, blessant l'individu qui a aussitôt été interpellé et transféré vers un hôpital. L'homme aurait été rapidement identifié par les enquêteurs, mais ceux-ci n'ont pas immédiatement révélé son identité. Il serait de nationalité ouzbek. Seul son âge a été communiqué: 29 ans, et le fait qu'il n'y a pas d'autre suspect recherché.
Le bilan était mardi soir de huit morts et d'une dizaine de blessés, dont deux enfants et deux adultes qui se trouvaient à l'intérieur du bus scolaire. Ces derniers présenteraient des blessures graves mais leurs jours ne seraient pas en danger. Parmi les huit personnes décédées figurent cinq Argentins et une Belge, ont indiqué Buenos Aires et Bruxelles.
Le caractère terroriste de l'attaque a rapidement été évoqué par les forces de l'ordre. Des témoins sur place ont affirmé avoir entendu les cris de «Allah Akbar» (Dieu est le plus grand, ndlr). S'exprimant lors d'une conférence de presse avec James O'Neill et le gouverneur de New York Andrew Cuomo, le maire Bill de Blasio l'a confirmé: «Ceci est un acte terroriste particulièrement lâche», a-t-il déclaré. Au moment de quitter sa camionnette, l'assaillant aurait fait une déclaration qui confirme que son geste est une attaque terroriste, a précisé le préfet.
«C'est une journée très difficile pour New York», a ajouté Bill de Blasio, en demandant aux New-Yorkais d'être plus vigilants que d'habitude et de signaler toute anomalie. Donald Trump a réagi dans la soirée sur Twitter, qualifiant l'assaillant de «personne malade et déséquilibrée». «Les forces de l'ordre suivent cela de près. PAS AUX USA!», a ajouté le président américain, dont la résidence principale se trouve à Manhattan. «Nous ne devons pas permettre à l'EI de revenir ou d'entrer dans notre pays après les avoirs vaincus au Moyen-Orient et ailleurs. Assez!», a également déclaré Trump sur Twitter, impliquant l'organisation Etat islamique.
Il a en outre ordonné un renforcement du contrôle des étrangers souhaitant entrer aux Etats-Unis.
Un mode opératoire de plus en plus utilisé
Un déploiement massif de forces de sécurité et d'ambulances a très rapidement bouclé le quartier huppé de TriBeCa, à la pointe sud de Manhattan. Le drame s'est déroulé à deux pas du lycée Stuyvesant, d'où les élèves sortaient à cette heure. Sur la grande artère de Houston Street, beaucoup de passants se pressaient en cette journée ensoleillée, et s'apprêtaient à fêter Halloween. La parade a été maintenue.Avec 34.000 hommes en uniforme, la police de New York est de loin la plus importante du pays. Le FBI et sa Terrorist Task Force ont pris le commandement de l'enquête. Mercredi matin, le président ouzbek Chavkat Mirzioïev a déclaré que son pays était prêt à coopérer.
L'Ouzbékistan, d'où serait originaire l'auteur de l'attentat, a vu émerger dès les années 1990 un mouvement islamiste radical qui s'étend aujourd'hui.
Après des attaques similaires à Nice, Londres et Barcelone, des parpaings de béton ont été disposés sur les trottoirs de certaines avenues de New York, notamment Broadway, mais toutes ne peuvent en être pourvues. La dernière alerte de ce type remonte au 22 mai dernier, lorsqu'un ancien militaire avait lancé sa voiture à toute allure sur le trottoir à Times Square, tuant une jeune femme et blessant 22 autres personnes. Quant à la dernière attaque djihadiste, elle remonte au 17 septembre 2016, lorsqu'un jeune Américain d'origine afghane, Ahmad Rahimi, avait posé deux bombes dans le quartier huppé de Chelsea. Une seule avait explosé, faisant une trentaine de blessés légers.
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