Les extraterrestres sont effrayés par nos plans de conquête de l'espace, selon un astronaute de la NASA


 

WikiLeaks a fait ressurgir d'étranges mails adressés au directeur de campagne d'Hillary Clinton de la part d'un ancien astronaute de la NASA convaincu de la vie extraterrestre.

De Barack Obama à Leonardo DiCaprio en passant par Elon Musk, tout le monde parle de la conquête de l’espace. Et quelque part dans notre galaxie, cela effraie des petits hommes verts. Ou bleus. Ou jaunes. Enfin comme vous voulez quoi.
VOIR AUSSI : Un signal fort venu de 96 années-lumière entretient l’espoir des chasseurs d’extraterrestres
Dans une série de mails envoyés entre janvier et août 2015 et publiés il y a quelques jours par WikiLeaks, l’ancien astronaute de la NASA Edgar D. Mitchell – décédé le 4 février 2016 – avait tenu à informer le directeur de campagne d’Hillary Clinton John Podesta sur un sujet primordial : la présence d’une intelligence extraterrestre dans notre univers, comme l'a repéré The Sun.

"Ils ne toléreront aucune forme de violence militaire"

"Puisque la course à la conquête de l’espace fait rage, j’ai pensé que vous aimeriez savoir quelques choses", écrivait Edgar D. Mitchell, pilote de la mission Apollo 14 et sixième homme à poser le pied sur la Lune en 1971. Et de prévenir : "Souvenez-vous, une intelligence extraterrestre non-violente de l’univers voisin veut nous aider à amener la technologie de l’énergie du point zéro (la plus faible énergie possible d’un système quantique, ndlr) sur Terre. Et ils ne toléreront aucune forme de violence militaire sur Terre comme dans l’espace."
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E-mail envoyé par Edgar D. Mitchell à John Podesta, le 18 août 2015.
Capture d'écran WikiLeaks
Edgard D. Mitchell espérait à tout prix organiser un rendez-vous par Skype avec John Podesta pour l’informer sur ce sujet. Il prévoyait même d’y inviter son "collègue catholique" Terri Mansfield, prêt à dévoiler "les connaissances du Vatican sur la vie extraterrestre", indiquait-il dans un autre e-mail.

Le "sentiment de fusion avec l’univers"

Car oui, le Vatican dispose d’un Observatoire astronomique depuis 1582. Installés à Castel Gandolfo, au sud de Rome, des hommes d’Église scrutent le ciel depuis cet institut de recherche scientifique. En 2015 d’ailleurs, lorsque la mission Kepler-425b décelait la présence d’une exoplanète proche de la Terre, le cardinal José Gabriel Funes, à la tête de l'Observatoire, se disait "ouvert à la possibilité d’une vie extraterrestre" à l’AFP.
Tout au long de sa vie, l’astronaute a tenté de justifier l’existence d’une vie extraterrestre. Tant dans son livre "The Way of the explorer", où il décrit le "sentiment de fusion avec l’univers" ressenti de retour d’Apollo 14, que lors d’interviews où il certifie que "le crash de Roswell était réel". On ne sait pas si cette entrevue tant espérée avec le directeur de campagne de la possible future présidente des États-Unis a finalement eu lieu.
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Un homme met en vente son ranch de 5 millions de dollars pour cause "d’attaques constantes d’aliens"


 

En même temps, ça se comprend.

John Edmonds est à bout. À tel point qu’il s’est décidé à vendre sa propriété, un ranch situé à Buckeye, en Arizona. Il n’y supporte plus les intrusions d’aliens répétées et leurs multiples tentatives d’enlèvement, qu’il parvient, par chance, à toujours faire échouer depuis une vingtaine d'années. Après tout, qui ne jetterait pas l'éponge, comme John, face à ce genre de nuisances invivables ?
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John Edmonds a acquis le Stardust Ranch en 1995 afin d’y établir un refuge pour chevaux. Faisant régulièrement l’objet d’articles dans la presse locale, le domaine s’est depuis forgé une petite réputation dans la région. On le surnomme même logiquement l'"Alien Ranch". Initialement mis en vente pour 1 million de dollars, John et son épouse ont d'ailleurs profité de sa popularité pour augmenter son prix de... allez, 4 millions de dollars.
Il faut que dire qu’un endroit comme celui-là, on n'en trouve pas tous les jours : John affirme y avoir exterminé pas moins de 19 aliens au total, avec des épées de samouraï. Oui, une sacrée tête brûlée, ce Johnny. Et quand il coince un "gris" dans un coin, comme il les appelle, il ne nous cache pas que ça se finit parfois en scène de "Kill Bill".
Non plus sérieusement John, à qui appartient tout ce sang ? Parce que c’est inquiétant.
Car pour vraiment mourir, ces petits salopards d’extraterrestres doivent selon lui finir la tête tranchée. "Il faut la couper pour déconnecter leurs antennes, autrement, ils communiquent immédiatement avec 'leur maison' (…) C’est presque impossible de la trancher en un coup", explique-t-il. Wow, c’est vraiment de la vermine.
Ils le blessent d’ailleurs régulièrement, comme il le prouve avec ces photos qui parlent d'elles-mêmes :
Bizarre, parce que lorsque je m'appuie trop longtemps sur le coin de ma table, j'ai un peu le même genre de marque. Mais passons.
Pardonnez-moi d'être vulgaire, mais les enfoirés s’en seraient même déjà pris à sa femme : "Ils l’ont fait léviter en dehors de son lit dans la chambre principale et l’ont transporté jusque dans le stationnement pour l’amener dans leur vaisseau", a-t-il précisé à la chaîne locale KPNX. N'ont-ils donc aucune limite ?
Si vous voulez en savoir plus sur les terribles péripéties de John, je vous invite à parcourir sa page Facebook, en accès public. J’y ai personnellement passé un sacré de bout de temps, même si je regrette maintenant un peu d’avoir mis de côté d’autres tâches peut-être plus urgentes.
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Meurtres en série au Japon: le suspect, ex-recruteur dans un quartier chaud


 
Takahiro Shiraishi, le Japonais de 27 ans qui a avoué avoir tué et dépecé neuf personnes dans son appartement, passait pour un garçon "falot" durant ses études, avant de devenir un recruteur de jeunes femmes dans un quartier rouge de Tokyo.
Des photos publiées dans les médias ont révélé un visage de jeune homme ordinaire avec des lunettes et des cheveux noirs apparemment soignés.
Cependant la police a découvert lundi une scène d'horreur dans son petit appartement à Zama, une banlieue résidentielle ordinaire de la mégapole de Tokyo: neuf corps démembrés, dépecés et réduits en quelque 240 morceaux d'os, entassés dans des glacières et des caisses et recouverts de litière pour chat pour tenter de masquer l'odeur de putréfaction.
Des gens des environs ont évoqué "un garçon calme, capable d'être sociable avec les voisins".
A l'école, ses notes n'étaient pas reluisantes, mais il était un élève attentif, qui préférait "écouter les autres plutôt que de parler de lui", selon un ancien camarade de classe interrogé par un journal local.

AFP
Un voisin contemple l'appartement (recouvert partiellement d'une bâche bleue) où la police japonaise a découvert neuf corps mutilés et décapités dans la banlieue de Tokyo, le 31 octobre 2017

"Il ne se faisait pas spécialement remarquer, mais son caractère n'était pas sinistre non plus", selon un autre ancien camarade de classe cité par l'Asahi Shimbun.
Il était tellement "ordinaire, falot et discret" que beaucoup de ses anciens camarades de classe ne l'ont même pas reconnu quand son nom et son visage ont été diffusés partout, a déclaré sur Twitter une autre personne affirmant l'avoir connu durant sa scolarité.
- 'Méfiez-vous!' -

AFP
Des policiers devant un appartement où neuf cadavres ont été découverts, dont deux décapités, dans la grande banlieue de Tokyo, le 31 octobre 2017 au Japon

Au primaire, Takahiro Shiraishi s'était toutefois adonné avec des amis à des jeux d'étranglement, pour "s'amuser", a confié à la chaîne Fuji TV un autre ancien camarade de classe.
Deux des corps retrouvés dans son appartement ont révélé des signes d'étranglement, selon le Mainichi Shimbun.
A sa sortie du lycée en 2009, Shiraishi a d'abord été employé dans un supermarché pendant deux ans, avant de devenir recruteur de jeunes femmes pour des clubs pour adultes à Kabukicho, le grand quartier rouge de Tokyo.
En février dernier, il avait écopé d'une peine avec sursis pour avoir recruté une jeune femme tout en sachant qu'elle allait être forcée à se prostituer.
Plusieurs personnes ont évoqué "un recruteur donnant la chair de poule". L'un d'entre elles, travaillant visiblement dans le même milieu, avait même posté sa photo sur Twitter en avertissant: "Méfiez-vous de ce recruteur!".
A l'inverse, une femme avec laquelle il avait une relation jusqu'à l'été 2016 l'a décrit à Fuji TV comme une personne "d'un bon caractère" et "non violent avec les femmes". "Quand je lui ai annoncé que je voulais le quitter, il m'a serré dans ses bras et m'a dit quelque chose comme: 'Ne t'en vas pas'", a-t-elle confié à Fuji TV.
- 'Bourreau professionnel' -
Son état psychique semble s'être gravement détérioré cette année. "Je ne sais pas pourquoi je suis vivant", aurait-il confié en juin à son père, un salarié dans l'industrie automobile, avec lequel il était proche depuis la séparation de ses parents.
Le 22 août, le jeune homme emménage dans le petit appartement de Zama. Il ouvre plusieurs comptes Twitter, où il se présente comme un "bourreau professionnel", et entre en relation avec des jeunes femmes exprimant des tendances suicidaires.
Selon les médias, il a déclaré aux enquêteurs qu'il tuait ses victimes dès leur première rencontre, avant de mutiler leurs corps pour tenter de dissimuler les preuves. La police aurait trouvé dans l'appartement des ciseaux, des couteaux, une scie ainsi que divers outils de menuiserie.
Découper sa première victime lui aurait pris trois jours, mais "à partir de la deuxième, j'étais capable de le faire en un jour", a-t-il précisé à la police selon le Japan Times.
Une ancienne hôtesse a déclaré sur Twitter que son club pour adultes avait éconduit Takahiro Shiraishi, qui lui avait proposé un rendez-vous.
"Le club a poliment refusé, mais s'il ne l'avait pas fait, je serais morte, non? ça me fait flipper", a-t-elle tweeté.

L'auteure Ariane Fornia accuse Pierre Joxe, ancien ministre, d'agression sexuelle

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Alors que les hashtags #balancetonporc et #moiaussi déferlent sur les réseaux sociaux à la suite des révélations de l’affaire Harvey Weinstein, l’écrivaine Ariane Fornia vient d’accuser l’ancien ministre Pierre Joxe d’agression sexuelle. Ce dernier dément, qualifiant cette accusation de « blague » et d’histoire « à dormir debout ». 

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Pierre Joxe (Fondapol, CC BY-SA 2.0)


Ariane Fornia est une écrivaine, fille de Sylvie Brunel et d'Éric Besson, ministre sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Sur son blog Itinera magica, Ariane Fornia explique ce mercredi 18 octobre « comment [elle a] été agressé par un ancien ministre ». Alors qu'elle avait 20 ans, elle devait assister à une représentation à l'Opéra Bastille, à Paris, avec son père, mais ce dernier est retenu au ministère.

Harcèlement, agression... Dans l'édition aussi,
#BalanceTonPorc


Elle raconte qu'un septuagénaire qu'elle ne connaît pas s'installe, avec sa femme, à côté d'elle. Ariane Fornia relate comment ce dernier a mis sa main sur sa cuisse, en remontant vers l'entrejambe, à plusieurs reprises. Elle dénonce « le sentiment d’impunité des prédateurs, et tout particulièrement, des prédateurs puissants », puisqu'elle était dans la rangée VIP du premier balcon, de la catégorie « Optima », à la vue de tous.
Son père arrive à l’entracte, mais elle n’ose pas lui dire ce qui vient de se passer, de peur « qu’il aille casser la gueule du type en plein opéra » et par « respect » pour la femme du septuagénaire. Après la représentation, elle demande à l’officier de sécurité le nom de l’homme. Elle dit découvrir avec stupeur l’identité de Pierre Joxe, ancien ministre sous François Mitterrand. Elle raconte l’agression à son père et à son officier de sécurité, qui décident de ne rien faire.
Sept ans après, les faits seraient prescrits. Mais Pierre Joxe affirme à France Info que tout ceci « est une blague. Une histoire à dormir debout » et qu’il ne s’est « jamais livré à de telles choses ». Il indique ne pas connaître Ariane Fornia et se déclare prêt à aller en justice.

Agression sexuelle : l'affaire Weinstein déborde
sur Jeff Bezos et Amazon


À cela, Ariane Fornia répond : « Pour moi il ne s'agit pas de faire condamner Pierre Joxe, ça ne changerait rien à ma vieIl s'agit d'arrêter l'impunité des prédateurs puissants. Je pense qu'au-delà de la personne, il y a un symbole d'un système qui accepte de laisser à des postes importants des hommes qui ne respectent pas les femmes et qui ne respectent pas leur consentement. »



Télévision : Murielle Robin incarnera Jacqueline Sauvage


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C’est la grâce présidentielle, accordée par François Hollande qui aura permis à Jacqueline Sauvage de sortir de prison, alors qu’elle était condamnée à 10 années de réclusion. En cause, le meurtre de son mari, particulièrement violent avec elle. En février dernier, cette femme s’expliquait sur toute l’histoire, dans un ouvrage publié chez Fayard et sous-titré « C’était lui ou nous. »




Depuis sa libération, et plus encore durant son emprisonnement, Jacqueline Sauvage était devenue un véritable symbole : une justice inepte, qui décide de condamner une femme à une lourde peine de prison, alors qu’elle était battue par son mari.
On apprend que, dans l’adaptation qui est prévue de l’ouvrage, et qui débutera au mois de février 2018, c’est l’humoriste Murielle Robin qui incarnera Jacqueline Sauvage. Elle s’était personnellement mobilisée, pour tenter d’obtenir la libération de la mère de famille.
L’autobiographie sera adaptée en téléfilm par Yves Rénier, pour la chaîne TF1.
Quarante-sept ans de mariage. D'abord une histoire d'amour, comme il y en a tant d'autres. Mais très vite, les insultes, les coups, l'engrenage de la violence. L'homme à qui Jacqueline Sauvage a confié sa vie l'a transformée en enfer, régnant sur le foyer en véritable tyran. Jacqueline qu'il blesse, qu'il torture au quotidien mais aussi leurs enfants qu'il humilie, qu'il frappe, qu'il terrorise. Tous partagent le même sentiment paralysant : la peur.
Cette peur qui les empêche de partir, qui les empêche de le dénoncer. Et puis il y a ce lundi 10 septembre 2012. Ce jour où, après une ultime agression, Jacqueline commet l'irréparable. Trois coups de fusil. Le bourreau est mort. Elle l'a tué. Le 28 décembre 2016, François Hollande a gracié Jacqueline Sauvage. Après des décennies de silence, Jacqueline ose enfin prendre la parole. Pas pour elle, puisqu'il est déjà trop tard, mais pour toutes les femmes prises au piège de la violence conjugale.

[Extraits] Je voulais juste que ça s'arrête
de Jacqueline Sauvage

 

Notons que depuis, un ouvrage d’enquête, signé par Hélène Mathieu et Daniel Grandclément, reprend toute l’histoire de ce procès.
"Pourquoi s'acharner sur Jacqueline Sauvage ? Elle a assez payé !" vont penser ceux qui ont vécu pendant des mois au rythme des manifestations. Comme eux, une bonne partie de l'opinion publique a réclamé la grâce de cette femme meurtrière de son mari après quarante-sept années de violences. Pourtant, deux jurys populaires l'ont condamnée à dix ans de prison. Des faits ignorés du grand public justifiaient-ils cette sévérité ? Ce livre-enquête, écrit sans parti pris, révèle les zones d'ombre de l'affaire et dévoile une femme complexe, à la fois dure et soumise, humiliée par son mari, mais amoureuse et jalouse.
Méritait-elle de devenir l'emblème des femmes battues ? "La cause était bonne mais ce n'était pas la bonne personne", tranchera l'avocat général du procès en appel.
Jacqueline Sauvage, Nathalie Tomasini (Préfacier), Janine Bonaggiunta (Préfacier) – Je voulais juste que ça s'arrête – Editions Fayard – 9782213701509 – 18 €
Hélène Mathieu, Daniel Grandclément – La vérité sur l'affaire Jacqueline Sauvage – Editions Stock – 9782234083592 – 19,50 €

Les lettres du jeune Barack Obama à sa petite amie entrent à la bibliothèque


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Le voyeurisme présidentiel ne connaîtra pas de limites, maintenant que les lettres qu’envoyait Barack Obama à sa petite amie, voilà 35 ans, sont publiées. La Rose Library de l’université Emory propose en effet de découvrir les confidences du 44e président des États-Unis, ses états d’âme... avant qu’il ne dirige les États-Unis d’Amérique.



Crédit Emory

Alors qu’il était au collège, Barack Obama, le président qui aime les livres et la lecture, ne manquait pas une occasion d’entretenir sa relation par courrier. « Quelles observations intelligentes puis-je glaner de ces deux premières semaines. Je traverse les labyrinthes, les couloirs, vois des visages familiers, choisis et abandonne des cours et des activités, fluctue entre la curiosité inextinguible et l’ennui pesant et inerte. »
La prose est déjà bien maîtrisée, le style ne manque pas de superbe : difficile de prédire que l’auteur de cet incipit ferait un bon président, mais assurément, il a quelque chose à faire avec les mots. On compte neuf lettres réunies dans la collection, durant la période de 1982 à 1984, quand Barack attaquait ses études à l’Occidental College de Californie.
Le jeune Barack, qui n’est pas encore le grand Obama, raconte avec justesse la vie que la plupart des étudiants, loin du domicile parental, peuvent découvrir en débutant une nouvelle année universitaire.
Pour Rosemary Magee, directrice de la bibliothèque Rose, ces lettres « révèlent la recherche d’un jeune homme de sens et d’identité. Tout en étant intimes, au sens philosophique, elles montrent principalement cet étudiant qui se réconcilie avec lui-même et les autres ».


Crédit Emory

Les lettres ainsi adressées à Alexandra McNear sont désormais pleinement intégrées à la collection des manuscrits dont dispose l’établissement. Consultables en version fac-similé, « elles serviront de source d’inspiration et de réconfort pour des personnes de tous âges et de tous milieux », poursuit Rosemary Magee.
On y trouvera également ses premiers pas dans le monde du travail, alors qu’il est employé chez Business International – et qu’il ne montre aucune passion pour son emploi. En revanche, les références littéraires ne manquent pas, allant de William Butler Yeats et T.S. Eliot à Virginia Woolf et June Jordan...
On peut retrouver certains des courriers à cette adresse.

Les affiches des pires nanars de l'histoire exposées à Paris


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Emmanuel Vincenot et Emmanuel Prelle signent une anthologie du cinéma de contrefaçon, Nanar Wars, une superproduction des éditions Wombat. Trente-cinq films sont évoqués et explorés dans l'ouvrage, soit autant de piratages et récupérations étranges des succès hollywoodiens. À l'occasion de la sortie du livre, une exposition d'affiches est organisée à la French Paper Gallery, à Paris.

 

Connaissez-vous le King Kong indien ? L’Indiana Jones polonais ? La Batwoman mexicaine ?…
Nanar Wars
présente les plus étonnants piratages de grands succès hollywoodiens hors des États-Unis, soit trente-cinq films tous plus délirants, fauchés et kitsch les uns que les autres : le
Rambo
argentin, un
E.T.
espagnol, la version bollywoodienne de Zorro (avec ses numéros dansés), la copie hongkongaise de
Robocop
, mais aussi
Tijuana Jones
,
Rambito y Rambón
et
Jarry Putter
Entre autres titres, car l’énergie des faussaires est sans limites et leur production surabondante. En s’appuyant sur la connaissance universellement partagée de totems cinématographiques tels que Zorro, Superman, Rocky ou Star Wars, l’exposition propose aux visiteurs de saisir l’incongruité et le caractère savoureusement inattendu des imitations auxquelles se sont livrées, sans aucun scrupule, des générations de cinéastes fauchés mais inventifs, de Bombay à Rio, en passant par Dacca, des années 1950 aux années 2000.
L'exposition est ouverte du 26 octobre au 25 novembre 2017, avec un vernissage le jeudi 26 octobre à 19h. La French Paper Gallery se trouve au 51 rue Volta 75003 Paris, métro République. L’exposition est à relier au livre d’Emmanuel Vincenot et Emmanuel Prelle, publié aux éditions Wombat : « Vos films préférés comme vous ne les avez jamais vus ! Du Star Wars turc au Harry Potter mexicain, une anthologie du cinéma de contrefaçon. »

  Emmanuel Vincenot, Emmanuel Prelle – Nanar Wars - Une anthologie du cinéma de contrefaçon – Editions Wombat – 9782374980928 – 19,90 €

La découverte d'une planète "monstre" remet en cause le savoir des astronomes


francetvinfo.fr

Un géant gazeux, surnommé la planète "monstre" du fait de son volume, a été découvert proche d'une petite étoile, ce qui remet en question ce que l'on sait de la formation de ces astres.

Des télescopes installés dans le désert d\'Atacama, au Chili, le 2 novembre 2011. 
Des télescopes installés dans le désert d'Atacama, au Chili, le 2 novembre 2011.  (B.A.TAFRESHI / NOVAPIX / AFP)

Le ciel est rempli de mystère, voire de monstres ! Selon un communiqué de la Royal Astronomical Society (RAS) de Londres, publié mardi 31 octobre, une planète dite "monstre", qui en théorie ne devrait pas exister, a été découverte en orbite autour d'une étoile naine peu lumineuse, au grand étonnement des astronomes.
Une découverte qui contredit le modèle largement accepté de formation planétaire.
Les planètes se forment à partir du nuage de poussières et de débris qui, petit à petit, s'agglomèrent pour former des planètes autour d'une nouvelle étoile. Ainsi, selon la théorie, les petites étoiles peuvent former des planètes rocheuses, "mais ne peuvent pas rassembler assez de matière pour former des planètes de la taille de Jupiter", explique le communiqué de la Royal Astronomical Society. Or le géant gazeux, fait à peu près la taille de Jupiter, la plus grosse planète du système solaire alors que son étoile ne fait que la moitié du soleil.
"La découverte de NGTS-1b nous a réellement surpris... de telles planètes massives ne devraient pas exister autour de petites étoiles", a insisté Daniel Bayliss de l'université de Warwick, coauteur de l'étude. "Le rayon de la planète fait environ 25% de celui de son étoile, elle est très grande par rapport à son hôte. A titre de comparaison, Jupiter ne représente qu'environ 10% du rayon de notre soleil", a-t-il expliqué à l'AFP.
Selon le communiqué, la planète orbite très près de son étoile, à une distance ne représentant que 3% de celle qui sépare la Terre et le Soleil et elle effectue un tour complet de son hôte en deux jours et demi. "Même si NGTS-1b est un monstre, elle était difficile à débusquer car son étoile parente est vraiment petite et peu lumineuse", a déclaré Peter Wheatley, un collègue de Daniel Bayliss.
La planète "monstre" a été découverte par le Next-Generation Transit Survey (NGTS), installé dans le désert d'Atacama, au Chili. Il s'agit d'un réseau de 12 télescopes qui a donné son nom à l'étoile et sa planète (respectivement NGTS-1 et NGTS-1b). Avec son étoile, elle a été débusquée à environ 600 années-lumière de la Terre, dans une constellation Columba.

L'incroyable fugue d'une fillette finit à bord d'un avion

 C’est du jamais-vu à l’aéroport de Genève. Une petite fille en fugue s’est retrouvée dans un avion EasyJet à destination d’Ajaccio après avoir nargué tous les contrôles, a appris la Tribune de Genève. Si l’histoire finit bien, son déroulement est tout à fait extraordinaire.

Dimanche 29 octobre, à 13 h 25, le père d’une fillette de 7 ans signale sa disparition à la rue du Mont-Blanc. Selon nos informations, l’enfant serait atteinte d’autisme, mais ce point ne nous a pas été confirmé officiellement. «Elle portait une veste bleue et mesure 1,30 m, précise Silvain Guillaume-Gentil, porte-parole de la police. D’importants moyens ont été immédiatement engagés pour la retrouver. On l’a cherchée au niveau du Métro Shopping, mais aussi du côté de la Servette, où habite sa mère.»
Incognito dans le train
Tout s’enchaîne extrêmement rapidement. La reconstitution des faits permet d’affirmer qu’à 13 h 31, la fille monte dans un train à destination de Genève Aéroport. Elle y parvient à 13 h 38. L’entrée dans la zone publique de l’aéroport est libre.
Moins de dix minutes après, entre 13 h 47 et 13 h 48, la fillette passe la sécurité côté secteur France. «L’entrée dans ce secteur fait possiblement passer les passagers devant des contrôles de police et/ou de douane qui ne sont toutefois pas présents en permanence», précise Bertrand Stämpfli, porte-parole de Genève Aéroport. De plus, dans l’espace Schengen, les contrôles d’identité ne sont pas obligatoires.
Elle subit les contrôles de sûreté en bonne et due forme, en passant sous les portiques électromagnétiques. L’attaché de presse de l’établissement public autonome insiste sur ce point: «Les règles de sûreté dont Genève Aéroport a la charge n’ont pas été contournées.»
Elle passe sans billet d’avion
Par contre, son billet d’avion ne lui est pas demandé. Une marge de manœuvre existe dans la vérification de la carte d’embarquement: «Elle doit être «raisonnablement faite», selon le National Aviation Security Plan (NASP), poursuit Bertrand Stämpfli. Les vidéos montrent que la fillette, dans l’effervescence de la fréquentation du week-end, n’y a pas été soumise. Elle est apparemment toujours parvenue à faire croire qu’elle était avec les adultes qui la précédaient ou ceux qui la suivaient.»
«Le système doit mieux tenir compte des failles dans lesquelles un jeune enfant peut se glisser, comme le révèle cet incident inédit et éminemment regrettable»
Bertrand Stämpfli, 
porte-parole de Genève Aéroport
Au cours de la procédure d’embarquement, elle se faufile hors des cheminements prévus. Elle est refoulée une première fois alors qu’elle tente de suivre un équipage. Elle feint alors de rejoindre ses parents. Mais la deuxième tentative est la bonne, elle parvient «à contourner la voie ouverte en se faufilant dans un passage accessible seulement à un enfant de cette taille». Elle parvient à entrer dans l’avion mais est signalée par un agent d’escale et arrêtée par un autre. Elle est enfin recueillie par la police. Les procédures d’embarquement sont à la charge de la compagnie d’assistance au sol, tandis que la responsabilité des passagers dans l’avion incombe à la compagnie aérienne. Alors qui est responsable? «Il ne s’agit pas de pointer la responsabilité de l’un ou de l’autre dans cette histoire, répond Bertrand Stämpfli. On doit en prendre acte collectivement.»
Des brèches à colmater
Tous les acteurs de la communauté aéroportuaire ont été convoqués à la suite de l’incident et ont déjà mis en œuvre des parades pour qu’un tel événement ne se reproduise plus, comme la pose de plaques de plexiglas à la place de barrières, pour une meilleure imperméabilité des flux. «Nous devons convenir que le système actuellement en œuvre est efficient pour les adultes et les enfants accompagnés, mais qu’il doit potentiellement mieux tenir compte des failles dans lesquelles un jeune enfant peut se glisser, comme le révèle cet incident inédit et éminemment regrettable», admet Bertrand Stämpfli.
EasyJet n’a pas souhaité commenter cet épisode. Nous n’avons pu joindre Swissport, la famille concernée, ni les passagers ou membres d’équipage.
C’est la deuxième fois en quelques jours qu’un individu se retrouve, à Genève Aéroport, dans un avion où il ne devait pas être (notre édition du 25 octobre). Dans le premier cas, le passager s’était trompé de vol. (TDG)

Joggeuse disparue : le corps d’Alexia identifié mais où a-t-elle été tuée ? Quand ? Comment ?


 

Le procureur de la République de Vesoul Emmanuel Dupic a annoncé ce mercredi que le cadavre retrouvé carbonisé sur la commune d’Esmoulin, en Haute-Saône, est bien celui de la jeune femme de 29 ans, qui a disparu samedi 28 octobre alors qu’elle faisait son jogging.

Confirmation ADN

L’analyse ADN a permis de confirmer les soupçons des enquêteurs : le corps brûlé, retrouvé à proximité de Gray et non identifié jusque-là est bien celui d’Alexia Daval.
"Les constatations réalisées sur le corps, dans la scène de crime, par les techniciens en identification criminelle ont été adressées dès hier à un laboratoire de police technique et scientifique. Leur exploitation ADN confirme que le cadavre découvert est bien celui d’Alexia Daval, la joggeuse disparue à Gray" Emmanuel Dupic
L’autopsie est prévue pour jeudi. "Aucune communication ne sera faite sur ses résultats afin de préserver le travail des enquêteurs", a ajouté le magistrat.
L’autopsie devrait permettre de savoir comment est morte la jeune femme. Le corps a été "volontairement brûlé par l’auteur des faits" et transporté jusqu’au bois de Velet, où il a été découvert lundi, avait précisé le magistrat en annonçant l’ouverture d’une instruction pour assassinat. L’enquête doit pour sa part déterminer où elle a été tuée.

Course pour retrouver le meurtrier

Elle sera longue et compliquée, ont estimé les enquêteurs. Un travail technique minutieux est mené dans le bois où le corps de la jeune femme a été trouvé, caché sous des feuillages. Les experts réalisent des prélèvements, collectent les éventuelles traces biologiques, recherchent des empreintes permettant de comprendre comment le corps a été acheminé jusqu’au bois.
Trois drones de la section de recherches de la gendarmerie des transports aériens ont été utilisés "pour permettre, vu du ciel, d’identifier des éléments qui seraient lointains et peu visibles pour un observateur au niveau du sol". Ces appareils peuvent photographier et filmer la scène de crime afin de repérer d’éventuelles "traces de roulage et de pneus sur les prairies" invisibles depuis le sol, explique le commandant de la gendarmerie de Haute-Saône, Jean-Michel Blaudez.

Beaucoup de questions sans réponse

Un autre travail consiste a recueillir les témoignages afin de comprendre ce qui s’est passé. Selon son mari, Alexia est partie à 9h30 samedi. Le trajet habituel de son jogging suit les bords de la Saône. Les enquêteurs cherchent des témoins qui l’ont vue courir et éventuellement être approchée par son ou ses meurtriers.
Un nouvel appel à témoins été lancé mercredi par le parquet. Il invite à "signaler tout fait suspect constaté, dans les environs de Gray et de la forêt de Velet-Esmoulin, durant le week-end du 28 et 29 septembre, qui peut donner lieu à un signalement à la gendarmerie au numéro dédié : 03 84 65 11 45".
Beaucoup de questions sont encore sans réponses. Alexia Duval a-t-elle emprunté un autre trajet ? Connaissait-elle son agresseur ? Où a-t-elle été interceptée ? Où a-t-elle été tuée ? Quand et comment ?

Aucun suspect identifié

Mercredi, aucun suspect n’avait été identifié. Or ce meurtre a choqué et effrayé les habitants de Gray. "Il y a un criminel en cavale. On ne s’attendait pas à ce genre de faits", a confié devant les journalistes le maire de cette commune de 5 000 habitants, Christophe Laurençot, appelant à ne pas "céder à la psychose". 
Entendu comme témoin par les gendarmes, le mari de la jeune femme, un technicien en informatique de 33 ans, a décidé quant à lui de se constituer partie civile, selon ses avocats Mes Emilie Baudry et Christophe Ballorin. L’objectif est de pouvoir "avoir un., a précisé Me Ballorin.

Huit morts dans un attentat à la voiture-bélier à New York


Les cadres disloqués de plusieurs bicyclettes gisent sur la chaussée. Une camionnette de location exhibe sa calandre enfoncée au coin de Chambers Street et West Street, au sud de Manhattan, entre la rivière Hudson et le Mémorial du World Trade Center.


Sous un beau soleil d'automne, en ce jour d'Halloween, New York a été à son tour frappée par une attaque au camion bélier mardi après-midi.
Peu après 15 heures locales (21h heure de Paris), le chauffeur d'un pick-up de location Home Depot s'est engagé délibérément sur une piste cyclable à contresens, la remontant sur près d'un kilomètre et fauchant plusieurs promeneurs sur son passage. Après avoir percuté un car scolaire sur Chambers Street, l'assaillant serait sorti du véhicule avec deux armes à la main - un pistolet de paintball et une carabine à plomb - selon le récit livré mardi soir par le préfet de police James O'Neill. Un officier de police aurait alors fait feu, blessant l'individu qui a aussitôt été interpellé et transféré vers un hôpital. L'homme aurait été rapidement identifié par les enquêteurs, mais ceux-ci n'ont pas immédiatement révélé son identité. Il serait de nationalité ouzbek. Seul son âge a été communiqué: 29 ans, et le fait qu'il n'y a pas d'autre suspect recherché.

Le bilan était mardi soir de huit morts et d'une dizaine de blessés, dont deux enfants et deux adultes qui se trouvaient à l'intérieur du bus scolaire. Ces derniers présenteraient des blessures graves mais leurs jours ne seraient pas en danger. Parmi les huit personnes décédées figurent cinq Argentins et une Belge, ont indiqué Buenos Aires et Bruxelles.
Le caractère terroriste de l'attaque a rapidement été évoqué par les forces de l'ordre. Des témoins sur place ont affirmé avoir entendu les cris de «Allah Akbar» (Dieu est le plus grand, ndlr). S'exprimant lors d'une conférence de presse avec James O'Neill et le gouverneur de New York Andrew Cuomo, le maire Bill de Blasio l'a confirmé: «Ceci est un acte terroriste particulièrement lâche», a-t-il déclaré. Au moment de quitter sa camionnette, l'assaillant aurait fait une déclaration qui confirme que son geste est une attaque terroriste, a précisé le préfet.
«C'est une journée très difficile pour New York», a ajouté Bill de Blasio, en demandant aux New-Yorkais d'être plus vigilants que d'habitude et de signaler toute anomalie. Donald Trump a réagi dans la soirée sur Twitter, qualifiant l'assaillant de «personne malade et déséquilibrée». «Les forces de l'ordre suivent cela de près. PAS AUX USA!», a ajouté le président américain, dont la résidence principale se trouve à Manhattan. «Nous ne devons pas permettre à l'EI de revenir ou d'entrer dans notre pays après les avoirs vaincus au Moyen-Orient et ailleurs. Assez!», a également déclaré Trump sur Twitter, impliquant l'organisation Etat islamique.
Il a en outre ordonné un renforcement du contrôle des étrangers souhaitant entrer aux Etats-Unis.

Un mode opératoire de plus en plus utilisé

Un déploiement massif de forces de sécurité et d'ambulances a très rapidement bouclé le quartier huppé de TriBeCa, à la pointe sud de Manhattan. Le drame s'est déroulé à deux pas du lycée Stuyvesant, d'où les élèves sortaient à cette heure. Sur la grande artère de Houston Street, beaucoup de passants se pressaient en cette journée ensoleillée, et s'apprêtaient à fêter Halloween. La parade a été maintenue.
Avec 34.000 hommes en uniforme, la police de New York est de loin la plus importante du pays. Le FBI et sa Terrorist Task Force ont pris le commandement de l'enquête. Mercredi matin, le président ouzbek Chavkat Mirzioïev a déclaré que son pays était prêt à coopérer.
L'Ouzbékistan, d'où serait originaire l'auteur de l'attentat, a vu émerger dès les années 1990 un mouvement islamiste radical qui s'étend aujourd'hui.
Après des attaques similaires à Nice, Londres et Barcelone, des parpaings de béton ont été disposés sur les trottoirs de certaines avenues de New York, notamment Broadway, mais toutes ne peuvent en être pourvues. La dernière alerte de ce type remonte au 22 mai dernier, lorsqu'un ancien militaire avait lancé sa voiture à toute allure sur le trottoir à Times Square, tuant une jeune femme et blessant 22 autres personnes. Quant à la dernière attaque djihadiste, elle remonte au 17 septembre 2016, lorsqu'un jeune Américain d'origine afghane, Ahmad Rahimi, avait posé deux bombes dans le quartier huppé de Chelsea. Une seule avait explosé, faisant une trentaine de blessés légers.