sculpture en forme de clitoris de 2 mètres de haut


Le clitoris géant qui a déjà tant fait parler de lui vient dêtre dévoilé ce samedi 30 septembre devant la gare de Neuchâtel.
>> A lire aussi : Un clitoris géant à la gare de Neuchâtel: l'artiste explique sa démarche
"Je m'intéresse à l'art dans les espaces publics depuis deux ans. Là, j'évoque à la fois la sculpture moderne abstraite mais par une forme concrète: le clitoris, en l'occurence", explique Mathias Pfund.

Pas de désir de provocation

Le jeune artiste genevois dit ne chercher pas fondamentalement la provocation avec son oeuvre. "Il y a aussi un jeu pédagogique derrière ça. Mais je suis surpris par l'ampleur du débat qu'a suscité cette installation sur les réseaux sociaux."
Reste que cette partie de l'anatomie féminine est peu connue. Et les gens qui la photographient ne savent peut-être pas comment l'aborder...
"L'avant de la sculpture se voit depuis le nord, côté bâtiment de la gare", explique Camille Pellaux, responsable du collectif Smallville, curateur de cette installation.
"Instant Pleasure" (c'est son nom) restera fixé au coeur du rond-point de la gare de Neuchâtel durant trois semaines.
Certains passants sont amusés par la création, d'autres révoltés, mais souvent l'indifférence prime, a-t-on pu constater...

Brigitte Bardot se dévoile nue en sculpture à Saint Tropez


Brigitte Bardot se dévoile nue en sculpture à Saint Tropez
Brigitte Bardot, l’icône du cinéma français, sera immortalisée par une sculpture à l’entrée de la ville de Saint-Tropez.
En 1956, Brigitte Bardot tournait à Saint-Tropez devant la caméra de Roger Vadim dans le film Et Dieu… créa la femme. Le réalisateur, également son mari de 1952 à 1957, lui offrait là un rôle en or qui l’éleva au rang d’icône et de sex-symbol dans les années 1960. L’actrice représentant dans le film une jeunesse libérée sexuellement et opposée à la vieille génération. Elle y faisait notamment tourner la tête des garçons de la ville.
Depuis ce film emblématique, l’actrice a toujours été associée à la ville de Saint-Tropez. D’autant plus, deux ans plus tard, lorsqu’elle achète sa propriété de La Madrague, qui lui inspirera la chanson éponyme en 1968.
Le lien est très fort. Quand vous dites « Saint-Tropez », les gens répondent « Brigitte Bardot ».
A déclaré le directeur de l’office de tourisme de Saint-Tropez. En effet, pour seller à jamais ce lien qui unit l’actrice et Saint-Tropez, une statue de Brigitte Bardot a été mise à l’entrée de la ville. Il s’agit d’une reproduction créée par le dessinateur érotique italien Milo Manara, d’un cliché de 1965 où BB posait nue sur le carrelage de La Madrague.
Une statue imposante, de 700 kg et 2,5 m de haut qui sera inaugurée ce jour, jeudi 28 septembre 2017, date du 83e anniversaire de l’actrice, à 18h30 place Blanqui. Une bien belle manière d’immortaliser BB et ce qu’elle représentait.

Jeune fille au pair tuée à Londres : "Ma fille n'avait pas à finir comme ça"


Sa fille aurait dû rentrer en France il y a une semaine déjà. Le père de Sophie Lionnet, jeune fille au pair à Londres retrouvée morte dans le jardin de ses employeurs le 20 septembre dernier, a accepté de s'exprimer au micro de RTL. Une démarche difficile alors même que le corps de sa fille n'a pas encore pu être formellement identifié. "Trois jours sans dormir, il faut tenir le choc", confie Patrick, la voix serrée. "On n'attend qu'une chose : le retour de ma fille et faire le deuil, si on peut".
Inculpé du meurtre présumé de la jeune femme de 21 ans, le couple franco-algérien soupçonné, a nié toute implication lors de sa comparution devant le tribunal mardi. Le père de la victime souhaite maintenant que "justice soit rendue, que ces messieurs-dames sont punis sévèrement. Ils méritent ça. Ma fille n'avait pas à finir comme ça". "Ce qu'ils ont fait, c'est inimaginable, horrible", lance-t-il.

Des nouvelles sur Facebook

À Londres depuis 14 mois, Sophie donnait des nouvelles à ses proches sur les réseaux sociaux. "J'avais des messages ou des vidéos sur Facebook", se souvient son père, qui avait même reçu une carte pour la fête des pères, en juin dernier.
"Je n'avais pas d'appels au secours. Je ne pensais pas que ça allait finir comme ça", confie-t-il. "À aucun moment", il n'a imaginé qu'elle était en danger là-bas. Sa fille lui avait seulement fait part de tensions dans la maison où elle s'occupait des deux enfants du couple. "Mais dans quelle famille il n'y a pas de tension ?", s'interroge-t-il. 
C'était mon bébé
Le père de Sophie Lionnet
Suivi médicalement pour parvenir à surmonter cette épreuve, le père de Sophie dresse le portrait d'une "bonne vivante". "Elle était gentille, adorable, souriante... Beaucoup de gens la connaissait comme ça", explique-t-il. "C'était mon bébé", glisse celui qui oscille entre "haine" et "tristesse", mais qui ne parvient pas à mettre des mots précis sur ce qu'il vit et ce qu'il ressent.
Le procès de Sabrina K., 34 ans, et Ouissem M., 40 ans, devrait s'ouvrir le 12 décembre prochain.
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la tuerie de Jonestown, une apocalypse américaine



Fondée en 1953 aux USA, sous le nom des Ailes de la délivrance, devenue en 1955, sous l’égide du gourou Jim Jones, la secte du Temple du peuple des disciples du Christ, The People’s Temple of the Disciples of Christ, a fait la une de la presse mondiale pour le suicide collectif de ses adeptes le 18 novembre 1978 à Jonestown, en Guyana (Amérique centrale) : elle est le sujet du septième épisode de la série Faits divers à la une diffusée sur Arte.

La secte du révérend Jones venait de faire l’objet d’une enquête, menée par le député Leo Ryan, 15 adeptes l’avaient suivi, signant le début d’une hémorragie insupportable pour les leaders de la secte. La garde rapprochée de Jones assassine le député et les traîtres à la cause, puis le gourou organise une grande messe apocalyptique, conclue, en point d’orgue, par le suicide de 908 adeptes. Les médias découvrent progressivement les chiffres sidérants de ce « Cult of death » comme le titre le Times, l’empoisonnement collectif fera en tout 918 morts dont 270 enfants qui ont tous absorbé, volontairement ou sous la menace, un cocktail fatal de limonade, valium et cyanure, par voie orale ou piqûre pour les plus récalcitrants.
Jim Jones
L’objet du documentaire est de montrer combien ce fait divers, au-delà de sa monstruosité, est une forme d’imago de l’Amérique au tournant des années 70-80, ce moment où le communiste est l’ennemi naturellement désigné, où les tueries de masse (celle de Charles Manson, entre autres exemples) fascinent médias et public, où des hommes et des femmes, profondément déroutés par le monde comme il va, se donnent corps et âme à des utopies — celle de Jones l’est au sens propre, religieuse et politique, allant jusqu’à l’édification d’une ville nommée d’après le patronyme de son gourou — qui finiront en « suicide révolutionnaire », pour reprendre la terminologie de Jim Jones.
Le modèle communautaire de sa secte est à la fois le continuum (certes délirant) des idéologies fondatrices de l’Amérique, de sa mythologie des pionniers et le contre-modèle de ce que la nation est supposée être devenue, l’empire du mal et du péché.
La tuerie de Jonestown : une apocalypse américaine, collection documentaire d’Emmanuel Blanchard et Dominique Kalifa (France, 2017, 26mn) – Réalisation France Swimberge – Coproduction : ARTE France, Program 33 — samedi 30 septembre 2017, 16 h 55

Une psy crée la controverse autour de l’expertise de Murielle Bolle


Eric NICOLAS et Christophe GOBIN
« Amateurisme », « manque de professionnalisme » : c’est ainsi que les avocats de Murielle Bolle qualifient l’expertise psychologique de leur cliente dont certaines conclusions valent effectivement le détour.
Murielle Bolle, au matin du 7 novembre 1984. Pour la première fois, elle déclare aux médias qu’elle a menti aux gendarmes.  Photo ER
Photo HD Murielle Bolle, au matin du 7 novembre 1984. Pour la première fois, elle déclare aux médias qu’elle a menti aux gendarmes. Photo ER
En attendant le retour des investigations que Claire Barbier, la juge d’instruction, a demandé aux gendarmes concernant le témoignage de ce cousin qui affirme avoir été témoin des violences reçues par Murielle Bolle le 5 novembre 1984, alors que l’ado âgée de 15 ans venait d’accuser son beau-frère Bernard Laroche de l’enlèvement de Grégory, c’est l’heure des expertises psychologiques.
Placé sous contrôle judiciaire en Haute-Marne, entre Joinville et Chaumont, Marcel Jacob, 72 ans, mis en examen le 16 juin pour arrestation, enlèvement, séquestration ou détention suivi de mort, a rallié ce jeudi la cour d’appel de Dijon pour y être examiné par un psychologue. Les conclusions seront connues dans plusieurs semaines.
Celles de l’expertise psychologique de Murielle Bolle sont désormais au dossier et L’Est Républicain a pu les consulter. L’ex-adolescente, aujourd’hui âgée de 48 ans, a été examinée le 15 juillet dernier, alors qu’elle était incarcérée, par une psychologue clinicienne experte près la cour d’appel de Dijon.
En découvrant l’expertise, Me Jean-Paul Teissonnière, l’un des deux avocats de Murielle Bolle, avait estimé que la culpabilité était « tenue pour acquise, c’est caractéristique de ce dossier ».
Tous nos articles sur l'affaire dans notre dossier Grégory

Vous aimez l’histoire-géo ?

Le conseil songeait très certainement à cette quatrième question posée à la psychologue : « Les dispositions de la personnalité ou des anomalies mentales ont-elles pu intervenir dans la commission de l’infraction et quels sont les éléments factuels et biographiques qui l’ont conduite au passage à l’acte ? ».
Une telle formulation pourrait effectivement faire penser à un parti pris de la magistrate, censée instruire à charge et à décharge. Mais, renseignements pris auprès de professionnels, elle correspond à ce qui se fait quand un expert psychologue est mandaté : « Oui. On demande toujours si les traits de personnalité ont pu conduire à la commission de l’infraction pour laquelle la personne est mise en examen », explique ainsi cet ancien juge d’instruction nancéien. « Mais force est de reconnaître que la formulation est un peu maladroite. »
« Moi, j’ai quand même vu des questions plus objectives », relève Me Christophe Ballorin, l’autre avocat de Murielle Bolle qui assure que sa cliente « a eu l’impression que l’expert tentait davantage de la faire avouer plutôt que de comprendre qui elle était. On a donc encore eu un missi dominici qui venait au service de la nouvelle vérité de ce dossier, à savoir la participation de Murielle Bolle à l’enlèvement du petit Grégory. Par ailleurs, il nous apparaît quand même, et cela va faire l’objet d’une lettre d’observations que l’on va déposer en début de semaine à Mme Barbier, que cette expertise est extrêmement dirigée. »
L’avocat argumente : « Cela commence par les questions posées et cela finit par le fait, qu’en cinquième question, quand la juge demande à l’expert les éléments favorables à une insertion ou à une réinsertion, on n’a tout simplement aucune réponse… »
Certaines interprétations laissent par ailleurs littéralement songeur. Murielle Bolle, dont on apprend que le QI est de 90 – « une intelligence dans la norme basse » -, n’aimait trop pas l‘école et surtout pas l’histoire-géographie, ce qui fait dire à la psychologue que « classiquement, on reconnaît que les enfants qui rejettent cette matière ont été confrontés à des histoires dans leur famille ».

Dessine-moi un arbre

Plus loin, c’est le « test de l’arbre ». Comme son nom l’indique, Murielle Bolle doit dessiner un arbre. Jusque-là, c’est simple. Ensuite, cela se complique. Car l’expert cogite dur. Très dur. « La présence d’une zone oblongue sur la surface du tronc peut attester, d’après l’index de Wittgenstein, d’un événement majeur, traumatique qui serait survenu dans la vie de l’intéressée entre 13,4 et 16,2 ans ». Nébuleux et diablement précis… Sans compter qu’il n’y a pas besoin de l’index de Wittgenstein pour savoir que la vie de Murielle Bolle a été bouleversée lorsqu’elle avait 15 ans.
« Pour nous, ce document est d’une pauvreté intellectuelle incroyable », réagit Me Ballorin. « Le tronc oblong, l’histoire-géo, le traumatisme avant 16,2 ans… C’est un truc de fou. On ne peut pas imaginer un seul instant que le traumatisme pourrait consister à avoir été emportée dans le maelström d’une affaire judiciaire hors norme qui l’a broyée ? Nous dénonçons une absence de professionnalisme et l’amateurisme de ce rapport… »

Faits divers | Ils cambriolent une boulangerie... pour des bonbons


Alors qu'ils se baladaient dans les rues de Lens, racontent nos confrères de La Voix du Nord, trois adolescents ont braqué une boulangerie mercredi soir.
Ils ont forcé la porte de la boutique vers 23 heures et sont repartis, non pas avec la caisse, mais les poches pleines de pains au chocolat, de chewing-gum, de bonbons, de barres chocolatées, de canettes de soda...
C'est un voisin du commerce qui les a aperçus et qui a prévenu les forces de l'ordre.
Les fonctionnaires de police arrêtent alors l'un des trois mineurs. Les deux autres réussissent à prendre la fuite. Ils ont finalement été interpellés ensuite et tous placés en garde à vue.
Les trois mineurs ont reconnu les faits devant les enquêteurs.
Ils seront présentés à un juge pour enfants le 20 octobre.

Prostitution: Démantèlement d'un réseau de fille détenu par un pasteur...


Les filles arrivaient principalement du Nigeria en traversant la Méditerranée. Certaines savaient ce qui les attendaient, d’autres non.
Exploitation sexuelle, misère et migration clandestine. Sept hommes et onze femmes, âgés de 27 à 42 ans, ont été mis en examen, jeudi et devaient être mis en examen ce vendredi à Lyon (Rhône) pour proxénétisme. Le réseau exploitait, depuis fin 2016 au moins cinquante jeunes femmes, âgées de 20 à 22 ans qui assuraient des passes à bord de 30 camionnettes, garées dans le quartier de Gerland. L’entreprise qui rapportait entre 100 000 et 150 000 euros par mois était dirigée par un pasteur évangéliste de 33 ans.
Cet homme venait chercher les jeunes femmes dans les centres de rétention pour migrants en Italie. «Les jeunes prostituées, originaire de l’État d’Edo au Nigéria, traversaient l’Afrique par la route avant de voguer sur la Méditerranée et débarquer dans la péninsule, via les réseaux de passeurs, précise une source proche de l’affaire. Certaines savaient très bien à quoi s’en tenir. D’autres pensaient qu’elles seraient employées comme tresseuses dans des salons de coiffure afro et se sont trouvées contraintes de faire des passes».
Les bénéfices ont été rapatriés au Nigeria
Le pasteur, bien connu dans la communauté africaine de Lyon, allait chercher les futures prostituées dans les centres d’accueil italiens avant de les ramener à Lyon. Le proxénète assurait toute la logistique contre une contribution de 50 euros, par jour et par fille, prélevée sur le montant des passes. Le saint homme leur fournissait des logements, de la nourriture, un chauffeur et une voiture pour aller sur leur lieu de travail, et des camionnettes pour accueillir leurs ébats avec leurs clients.
Les filles, par groupes de deux ou trois, étaient sous la coupe d’un réseau de Mamas, qui assuraient leur surveillance et relevaient les compteurs. Les hommes, hommes de main du pasteur, se débrouillaient pour acheter des camionnettes et conduisaient les filles sur leur lieu de travail. Tous les bénéfices ont été rapatriés au Nigeria par le biais d’un système de transfert d’argent informel et communautaire.
Les dix-huit suspects ont été interpellés entre lundi et mercredi à Lyon, Nîmes (Gard), Le Havre (Seine-Maritime) en Italie et au Portugal par les enquêteurs de l’office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRETH). Les perquisitions ont permis de mettre la main sur 30 000 euros en liquide. Durant leur garde à vue, les proxénètes ont nié les faits, arguant du fait qu’ils venaient en aide à leurs compatriotes dans le besoin.

Quatre ans de prison requis contre le rappeur Rohff


Le rappeur est jugé pour avoir violemment agressé des vendeurs de la boutique parisienne de son rival Booba, en avril 2014.


Quatre ans de prison requis contre le rappeur Rohff
Rohff est jugé par le tribunal correctionnel de Paris pour une violente agression. Le 21 avril 2014, il était entré, accompagné de plusieurs hommes, dans une boutique de la marque de vêtements fondée par son rival Booba, à Paris. Le groupe avait alors roué de coups un jeune vendeur, en l'abandonnant dans un état critique, assommé un autre employé à l'aide d'une caisse enregistreuse et détérioré la boutique. 
Après la diffusion des bandes de vidéosurveillance dans la salle d'audience, Rohff a tenté de faire profil bas et a finis par admettre une partie des faits qui lui sont reprochés.
"Des coups de pied et des coups de poing", a-t-il précisé. "J'ai cédé à la colère", a-t-il expliqué, tentant de justifier l'agression par les échanges venimeux qu'il entretenait avec Booba sur les réseaux sociaux.
Rohff, déjà condamné plusieurs fois, s'était présenté à la police quelques heures après les violences. Il avait passé deux mois en détention provisoire puis plusieurs mois sous bracelet électronique.
Le procureur a estimé que Rohff avait "prémédité" cette expédition punitive. De plus, la vidéosurveillance "permet de prendre la mesure de cette ultra-violence", l'une des victimes étant "laissée quasiment pour morte", a-t-il ajouté.
Jugement de l'affaire le 27 octobre.

un artiste a créé une sculpture en utilisant plus de 7 000 pilules d'ecstasy

konbini.com
Justina Bakutyte
Bienvenue dans l’univers complètement perché de Chemical X.
(© Chemical X, via Instagram)
L’artiste du jour s’appelle Chemical X. Déjà réputé pour avoir collaboré avec Banksy et Damien Hirst, cet artiste, qui a dessiné le logo de la boîte de nuit Ministry of Sound, avait connu une petite gloire grâce à ses œuvres composées de pilules d’ecstasy, formant des motifs colorés et plutôt fun. Comme on ne se lasse jamais des bonnes choses, cet artiste resté dans l’anonymat fait son grand retour avec une nouvelle œuvre, qu’il a intitulée "The Spirit of Ecstasy", nous apprend Fact Magazine.
L’œuvre joue à fond la carte de la provocation. Son panneau principal incorpore plus de 7 000 ecstas qui entourent une mannequin hyperréaliste, faite en fibre de verre et en silicone. La mannequin est comme engoncée au milieu de ce cadre, qui semble former un halo.
L’artiste a refusé de dévoiler l’identité de la mannequin, ce qui a conduit à de nombreuses spéculations. Mais un examen minutieux nous montre qu’elle semble arborer des tatouages proches de ceux de Cara Delevingne, comme un lion sur l’index ou le mot "bacon" sur son pied droit. Un communiqué de presse de l’artiste nous donne un autre indice: "La mannequin et actrice britannique est fan du travail de Chemical X et collectionne déjà son travail."
On estime la valeur de cette œuvre à environ 1,14 million d’euros. Elle sera présentée lors de la prochaine exposition de cet artiste iconoclaste, qui aura lieu à Londres dans un endroit encore tenu secret. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à suivre l’artiste sur sa page Instagram.
(© Chemical X, via Instagram)
(© Chemical X, via Instagram)
(© Chemical X, via Instagram)
(© Chemical X, via Instagram)
(© Chemical X, via Instagram)

À lire -> Aux États-Unis, l’ecstasy bientôt autorisée pour raisons médicales

archive.francesoir.fr

Le cannibale japonais a encore faim


« Si j’avais eu un congélateur, vous ne m’auriez pas retrouvé. » Voilà ce qu’avait dit Issei Sagawa aux policiers venus le cueillir dans son appartement du XVIe arrondissement de Paris en juin 1981. Il n’aura pas eu à regretter bien longtemps ses économies d’appareil électroménager. De fait, malgré l’atrocité d’un crime dont il a toujours reconnu être l’auteur, l’homme n’a fait qu’un rapide passage entre les murs des prisons françaises. Un an après avoir assassiné et dévoré une de ses camarades de promo à l’université de la Sorbonne, il est extradé vers le Japon. Trois ans plus tard, il est libre. Il vit aujourd’hui dans la banlieue de Tokyo, seul, sans contrôle judiciaire ni suivi médical. Voici l’invraisemblable histoire du « cannibale japonais ».
A la veille de l’été 1981, Issei Sagawa n’est encore qu’un étudiant étranger venu, comme tant d’autres, faire reluire son cursus universitaire sur les bancs mythiques de la Sorbonne. Il a 32 ans, vient d’une famille très riche de Kobe, au Japon, est un élève brillant. Il a aussi un fantasme étrange, qui le poursuit depuis l’enfance : il rêve de manger une femme. Victime d’une encéphalite à l’âge de 2 ans, il en a conservé un physique chétif et disgracieux : 1,50 m pour seulement 35 kg, une tête étrangement imposante pour son corps de garçonnet. Complexé par son apparence et par ses pulsions secrètes, il est très renfermé et ne se lie pas avec ses camarades.
Excepté avec une jeune Néerlandaise de 24 ans qui suis les mêmes cours de littérature comparée que lui. Renée Hartevelt est l’opposée d’Issei Sagawa : belle, grande, solaire et chaleureuse. Elle se prend d’affection pour le timide Japonais et accepte de passer du temps avec lui. L’occasion rêvée pour Issei de mettre enfin à exécution ses pulsions cannibales. Il invite la belle Renée à venir lire chez lui des poèmes allemands. Alors qu’elle est assise au bureau de l’appartement cossu, récitant d’une voix calme les vers de Johannes Becher, le Japonais lui tire dessus avec une carabine. Elle meurt sur le coup.

Déclaré irresponsable

Issei, bien décidé à immortaliser son crime, a pris la peine d’enregistrer la scène avec un magnétophone. Sur la bande que les policiers saisissent lors de son arrestation, on entend la voix douce de la jeune femme qui lit les mots d’un des plus beaux textes de l’expressionnisme allemand. Un seul coup de feu, puis le silence. Le cannibale assouvit alors son fantasme. Il mort dans la fesse du corps sans vie, tente d’atteindre la chair avec ses dents mais n’y parvient pas. Il arrache un petit morceau de viande avec ses doigts et l’avale, cru. Il mange sa langue, un morceau de sa bouche et le bout de son nez. Il viole le cadavre de sa victime et prélève ensuite près de 7 kg de chair. Une partie qu’il consomme immédiatement en la cuisinant, le reste étant stocké en petits paquets qu’il garde dans son réfrigérateur pour les manger plus tard. Pendant tout ce temps, il prend une série de photos où il se met en scène en train d’avaler de la chair humaine.
Il faut bien, cependant, se débarrasser des restes de la jeune fille qu’il ne peut pas garder chez lui. Il achète donc deux valises en carton bouilli qu’il remplit du corps débité en morceaux et entreprend d’aller les cacher au bois de Boulogne. C’est ce qui le perdra.
Repéré par un couple d’amoureux intrigués par cet étrange petit Asiatique traînant deux lourdes valises dans un chariot de supermarché, ils l’interpellent. Issei Sagawa prend alors la fuite en abandonnant son chargement morbide derrière lui. Les enquêteurs ne tardent pas à retrouver sa trace, grâce au chauffeur de taxi qui l’a conduit de son domicile au bois de Boulogne. Arrêté, il ne nie pas les faits, mais explique que son dévorant désir n’est que le prolongement de son amour des femmes. Ne dit-on d’ailleurs pas « belle à croquer » ? se justifie le cannibale. Emprisonné pendant un an à la Santé, où il lit Crime et châtiment, il est déclaré irresponsable pénalement par les trois experts psychiatres chargés de l’examiner. Jean-Louis Bruguière, magistrat chargé de l’instruction du dossier, suit l’avis des médecins et prononce un non-lieu. Ne pouvant être jugé, Issei Sagawa est donc envoyé dans une unité pour malades dangereux de l’hôpital de Villejuif. Son riche industriel de père lui paie un avocat français de première classe en la personne de Me Philippe Lemaire. Le ténor du barreau plaide finement l’injustice financière que représente l’internement du « cannibale japonais » pour la bourse des contribuables français. Dont acte : son client est renvoyé sur son île natale. Mais au pays du Soleil-Levant, l’obligation de soins psychiatriques n’existe pas, et, après un passage éclair en institution, Issei Sagawa est libéré le 13 août 1985, soit quatre ans après son crime et sans jugement.

Livres, recettes, films pornographiques

Pris en charge par une famille ravagée par la folie dont il a fait montre, le petit cannibale continue à vivre entouré de ses parents et de son cadet. Il ne fait pas profil bas pour autant. Exempté de suivi psychiatrique, il devient une célébrité dans son pays, où on le surnomme l’« étudiant français ». Tirant profit de son sordide quart d’heure de gloire, Issei Sagawa fait fructifier la curiosité malsaine qui l’entoure. Avec succès, car c’est finalement à lui que le crime profite le plus. En vingt-cinq ans, il publie une quinzaine de livres aussi subtilement intitulés que J’aimerais être mangé ou Ceux que j’ai envie de tuer. Il vit aussi des recettes des nombreux produits « artistiques » dérivés de son meurtre anthropophage : peintures de femmes nues, publicités pour des restaurants de viande, films pornographiques, chroniques dans des magazines spécialisés, etc.
Le cannibale se revendique en tant que tel et veut rester la bête de foire qu’il est devenue. Il se livre donc volontiers à l’exercice de l’entretien, où il donne complaisamment tous les détails du meurtre de Renée Hartevelt, et son propre cheminement intellectuel et affectif avant et après son passage à l’acte.
« Bien sûr, je regrette », lâche-t-il du bout des lèvres et l’air froidement détaché à une équipe de télévision française venue prendre de ses nouvelles en 2008. Pour autant, il avoue sans réserve que ses pulsions cannibales ne l’ont pas quitté, qu’il a toujours envie de manger les jolies filles, « surtout l’été, parce qu’elles portent moins de vêtements », même s’il préfère désormais les Japonaises aux Européennes. Docile, il accepte même de se faire conduire chez un expert psychiatre sous l’œil de la caméra. Après une petite discussion, l’expert livre son diagnostic : « C’est un psychopathe. » Un malade mental qui devrait être soigné, mais qui balade son spleen d’ogre chétif dans les rues de Tokyo, où il vit seul depuis la mort de ses parents.
L’an dernier, il confessait à un magazine japonais qu’il rêvait de manger une dernière fois de la chair humaine avant de mourir. « Si je peux aller jusqu’au bout de ça, je n’éprouverai aucun désarroi à être guillotiné ou pendu, peu importe », concluait-il.

Il a réalisé son rêve, manger une femme *** Sagawa le Cannibale



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Témoignage d'un cannibale russe - Inside



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letemps.ch

Un selfie met fin à dix-huit ans de cannibalisme


Le 11 septembre dernier, des cantonniers réparant une rue de Krasnodar (sud de la Russie) trouvent un téléphone portable sur le pavé. Ils y découvrent le selfie d’un homme tenant dans sa bouche une main féminine tranchée ainsi qu’un scalp encore sanguinolent. Le téléphone portable est aussitôt transmis à la police locale, qui identifie son propriétaire, un certain Dmitry B., âgé de 35 ans. Le suspect vit avec son épouse Natalia, 42 ans, dans une résidence pour les étudiants d’une académie militaire formant les pilotes de l’armée de l’air russe. Une situation courante pour les personnes désargentées.
Fouillant le modeste appartement, la police trouve des dizaines de bocaux contenant des restes humains ainsi que d’autres clichés. Le plus ancien remonte au 28 décembre 1999. On y voit une grande poêle à frire où sont disposées des mandarines et une tête humaine, avec deux olives noires logées dans les orbites.

Selfies macabres

Natalia, l’épouse du principal suspect Dmitry B., pose également sur les photographies macabres. Ancienne infirmière de l’académie militaire, elle aurait avoué trente meurtres au psychologue de la police venu l’interroger. Chargé de l’affaire, le Comité d’enquête de Russie réfute, arguant ne disposer des preuves que pour sept meurtres.
Les enquêteurs n’ont révélé que les détails du dernier meurtre commis par le couple. Le 8 septembre 2017, le couple s’adonne à la boisson avec une dame rencontrée le même jour. A la suite d’une dispute survenue entre eux, le mari assassine sa nouvelle fréquentation puis emporte une partie des membres de la victime chez lui. Dmitry prend ensuite des selfies avec son téléphone portable, posant avec des membres de sa victime. C’est ce téléphone qui est trouvé le 11 septembre par des cantonniers. L’affaire n’est ébruitée dans les médias que le 25 septembre, longtemps après l’arrestation des suspects.
La presse russe s’est emparée de cette affaire et révèle d’autres détails: maçon de son métier, Dmitry B. cherchait ses victimes sur les sites de rencontre. Il aurait été abandonné à un jeune âge par son père et confié à une famille d’accueil. Le couple a un fils qui a fui le logis parental depuis plusieurs années à cause de leur alcoolisme.

Méfiance profonde envers les autorités

Des titres de Krasnodar ont poussé l’enquête plus loin en publiant des entretiens avec des patrons de restaurants locaux racontant que l’épouse présumée cannibale a tenté à plusieurs reprises de devenir employée et s’intéressait tout particulièrement aux livraisons de viande. Certains patrons extrapolent qu’elle aurait pu sans problème écouler de la viande humaine dans les restaurants. Au-delà de l’aspect sensationnel de ces affirmations, le fait qu’elles se répandent aussi facilement révèle la méfiance profonde des Russes envers les autorités et les organes de contrôle. Les scandales à répétition d’empoisonnements collectifs, la circulation massive d’alcool frelaté corroborent les statistiques sur la corruption endémique.

Des milliers de disparitions chaque année

Autre fait singulier: le fait que la police a mis dix-huit ans avant d’appréhender des criminels de cette envergure n’est même pas mis en avant par les médias russes. Cela n’étonne apparemment personne, dans un pays où des milliers de personnes disparaissent chaque année sans laisser de traces. Apparemment, la police aurait pu arrêter Dmitry il y a deux ans. Il a été repéré par des pompiers en train de brûler des vêtements féminins. Mais il avait alors expliqué se débarrasser d’affaires inutiles de son épouse, et l’affaire avait été classée sur-le-champ.
La police de la région de Krasnodar a été accusée dans de nombreuses affaires d’entretenir des liens avec les milieux criminels et d’être particulièrement peu encline à assurer la sécurité des simples gens. L’affaire du massacre de 12 personnes, dont quatre enfants par le gang «Tsapok» en 2010 non loin de Krasnodar, avait déjà jeté l’opprobre sur la police régionale.

Le couple cannibale vendait des tartes à la viande humaine pour arrondir ses fins de mois


«La famille cannibale» russe, qui a avoué avoir tué et mangé des dizaines de personnes depuis 1999, aurait vendu des tartes avec les restes de ses victimes.

Après leur interpellation, Natalia Bakshaeva et son mari Dmitry Baksheev ont avoué, lundi, avoir assassiné une trentaine de personnes afin de les démembrer et dévorer leurs corps. Et l’enquête, qui continue actuellement, a permis d’en apprendre davantage sur les méthodes sordides de ce couple adepte du cannibalisme. Comme l’explique le site TVA Nouvelles, les restes des victimes ne partaient pas à la poubelle, ont indiqué des voisins aux policiers de Krasnodar.
La femme de 42 ans aurait fait le tour des cafés et bars environnants pour vendre des tartes afin d'arrondir ses fins de mois, se vantant même de pouvoir devenir chef. Questionnée sur le contenu de ses tartes, elle répondait simplement : «un peu de tout», ajoute TVA Nouvelles. Des restes humains hachés ont par ailleurs été découvert dans le réfrigérateur et congélateur du couple de cannibales pendant la perquisition des policiers, a rapporté le «Russia Today».

Identifiés grâce à un téléphone

Elle aurait vendu de la nourriture à des stagiaires militaires et des pilotes en herbe qui fréquentaient l’académie militaire où elle travaillait. Le couple a été arrêté à la mi-septembre, quand des policiers ont mis la main sur un téléphone cellulaire dans lequel se trouvaient des selfies des suspects avec des parties de corps démembrés.
Selon un post Facebook de Stéphane Bourgoin, écrivain français spécialisé dans l'étude des tueurs en série et du profilage criminel, le couple cannibale vendait également des boîtes de conserves de viande humaine depuis 1999. Il décrit Natalia Bakshaeva comme une alcoolique notoire. Selon lui, les morceaux de chair humaine et les fragments de corps humains placés dans une solution saline retrouvée dans le réfrigérateur appartiendraient à la dernière victime de ce couple russe, tuée le 8 septembre dernier.