Rétro 2011 : les faits divers et affaires qui ont marqué l'année - video

Parmi les faits divers qui ont marqué les esprits en 2011, on retrouve l'affaire Xavier Dupont de Ligonnès, les meurtres de Laetitia et d'Agnès. L'affaire Karachi et le procès des emplois fictifs à la mairie de Paris, où Jacques Chirac a été condamné dans un jugement historique, ont aussi défrayé la chronique judiciaire.

Un Néerlandais condamné à 28 ans de prison au Pérou


Joran van der Sloot a été condamné à 28 ans de prison par le tribunal de Lima pour le meurtre de Stephany Flores, une richissime héritière.

Le Néerlandais avait étranglé sa victime de 21 ans le 30 mai 2010 dans une chambre d'hôtel. Van der Sloot se serait mis en colère après avoir constaté que Flores consultait des documents relatifs à Natalee Holloway, une Américaine de 18 ans, disparue cinq ans plus tôt à Aruba, où vivait à l'époque le condamné. Ce dernier avait été soupçonné dans ce dossier de disparition non encore élucidé.

La lecture du verdict a duré pendant deux heures, dans une ambiance tendue, lors de laquelle l'accusé, au bord du malaise, a dû s'asseoir. Alors que le procureur avait requis 30 ans, le tribunal l'a finalement condamné à 28 ans, en raison de ses aveux et de sa collaboration à l'enquête. En outre, il devra s'acquitter de dommages et intérêts à hauteur de 60.000 euros.

Soure 7sur7

Photo souvenir avec une arme et le Père Noël

Poser avec une arme et le Père Noël pour une photo souvenir, c'est le dernier succès pour les fêtes de Noêl. En Arizona, aux Etats-Unis, les amateurs d'armes à feu peuvent désormais se rendre dans un club de tir et être pris en photo avec le Père Noël avec au pied du sapin cadeaux et armes lourdes.

Six corps repêchés dans le lac d'Annecy en quelques mois


Pas moins de six corps ont été repêchés dans le lac d'Annecy (Haute-Savoie) depuis la noyade d'un adolescent en juillet dernier mais les recherches devraient s'arrêter là, assure la gendarmerie, qui ne veut pas accréditer la "réputation infondée" d'un "lac maléfique".

Le repêchage des deux derniers corps a eu lieu le 16 novembre 2011 mais il n'a été annoncé que jeudi par la gendarmerie de Haute-Savoie.

Les enquêteurs attendaient en effet le résultat des tests ADN pour communiquer, "afin d'éviter des interrogations qui auraient ravivé inutilement la douleur des familles", a expliqué à l'AFP le colonel Bertrand François, commandant du groupement de gendarmerie de la Haute-Savoie.

Il s'agit d'un couple de touristes, alors âgés de 26 ans et originaires des Ardennes, qui s'étaient noyés en 2005 au cours d'une sortie à bord d'un petit bateau. Plusieurs témoins avaient assisté impuissants à la scène.

"La femme, enceinte, avait coulé et son époux avait plongé pour la récupérer", a raconté le colonel François.

A l'époque, les recherches conduites par la gendarmerie avaient été vaines.

C'est le succès des opérations menées l'été dernier, en coopération avec la gendarmerie genevoise, qui a motivé la reprise des investigations.

Alors qu'ils recherchaient le corps d'un adolescent de 15 ans qui s'était noyé le 2 juillet au cours d'une sortie en pédalo, les gendarmes avaient en effet repêché trois autres corps en 48 heures.

Ils ont depuis été identifiés comme étant celui d'un homme d'une quarantaine d'années qui avait fait part de son intention de se suicider et de deux hommes d'une vingtaine d'années qui avaient volé un voilier sur le lac.

Tous trois étaient portés disparus depuis 2002.

"C'est la technologie qui a permis de faire la différence", a expliqué à l'AFP le procureur de la République d'Annecy, Eric Maillaud.

Les corps ont en effet été localisés grâce à deux sonars prêtés par la gendarmerie de Strasbourg et par la gendarmerie de la navigation de Genève.

Par la suite, les gendarmes suisses ont proposé de mettre leur matériel et leurs plongeurs à la disposition de leurs collègues français à titre gratuit.

"En 2005, nous n'avions pas les moyens ni les capacités de plonger si profond. Dans l'intérêt des familles, nous avons voulu retenter le coup", explique le colonel François.

Cette coopération a permis de localiser les corps mi-octobre par 62,2 mètres de fond. Leur conservation a été rendue possible par les quelque 4° qui règnent en permanence au fond du lac, selon la gendarmerie.

Puis le 16 novembre, quinze plongeurs suisses et français ont remonté les deux naufragés après "deux jours d'intenses opérations".

Ils ont été formellement identifiés mercredi grâce à leur ADN au laboratoire de police scientifique de Lyon.

Le lac d'Annecy ne devrait cependant pas devenir le nouveau Loch Ness des Alpes, assure la gendarmerie. Les recherches devraient en effet s'arrêter là car "il n'y a pas d'autres cas en suspens", selon le colonel François.

"On ne veut pas alimenter une réputation infondée selon laquelle le lac d'Annecy serait maléfique", ajoute-t-il.

Source LePoint

Un Parisien de 15 ans, soupçonné de sorcellerie, torturé à mort par ses proches


C'est un fait divers horrible que rapporte le Mail Online aujourd'hui. A Londres, le procès de Magalie et Éric vient de s’ouvrir : ils sont accusés d'avoir tué le jeune Kristy, 15 ans, lors des fêtes de Noël en 2010.

A l'époque, l'adolescent, habitant à Paris, avait décidé de rendre visite à sa sœur et son beau-frère en Angleterre, accompagné de quatre autres membres de la fratrie âgés de 22, 20, 13 et 11 ans. Mais les vacances outre-Manche vont très vite tourner au cauchemar lorsque Éric accuse Kristy et deux de ses sœurs d'être "des sorciers" et d'exercer une mauvaise influence sur son fils de trois ans.

Selon l'accusation, le jeune Kristy et ses sœurs vont connaitre des heures de calvaire, avec des châtiments infligés par Magalie et Éric. Mais la cible principale va vite devenir l'adolescent de 15 ans. Privé de nourriture et d'eau, battu à coups de bâton, de barre de métal, de marteau et de ciseaux, la jeune victime va finir par supplier qu'on le laisse mourir.

Ultime supplice, le beau-frère de Kristy place son souffre-douleur dans une baignoire remplie d'eau. L'adolescent n'y survivra pas.

Lorsque les urgences, alertées par la grande sœur de Kristy, arrivent sur les lieux, ils découvrent les membres de la famille "dans le salon, hystériques et terrifiés". Sur le corps de Kristy, "la tête et le visage étaient couverts de coupures profondes et d'ecchymoses, ses bras et le dos avaient des coupures. Des dents manquaient ou étaient déchaussées", rapporte le Mail Online.

Les deux suspects, originaires de la République démocratique du Congo, nient avoir tué l'adolescent. Un universitaire qui a étudié les croyances dans la sorcellerie congolaise doit venir témoigner prochainement au procès, selon le site anglais.

Source LaDepêche

Enlevée par sa famille pour avoir fait du porno


Majeure, elle avait pris la liberté de tourner dans des films X. Ses proches ont réagi en l’enlevant.

Dans la tradition musulmane et la culture turque, les valeurs de la famille sont essentielles. Et lorsqu’un membre de la communauté se trouve en danger, tout est mis en œuvre pour lui porter assistance. Une famille turque arrivée en France dans les années 70 vient d’en connaître l’expérience en tentant de remettre la cadette âgée de 22 ans dans le droit chemin.

Après des études d’esthéticienne à Nancy et deux essais en qualité de vendeuse, cette dernière a secrètement choisi de rejoindre la région parisienne pour devenir actrice de films pornographiques. Réaliser des photos coquines aussi, repérées par un ami de la famille au cours de l’été 2008.

Avisés de la situation, les parents, repartis au pays depuis la mi-juin, ont écourté leurs vacances en tentant de prendre contact avec leur fille, en vain. L’inquiétude grandit et une partie de la famille se rend alors à Nancy mais trouve porte close. Après intervention des sapeurs-pompiers, l’appartement présente un « grand bazar » avec des préservatifs et des tenues vestimentaires particulières. Mais toujours aucune trace de la locataire.

Celle-ci sera finalement localisée dans un Etap Hôtel d’Aubervilliers, dans la Seine-Saint-Denis, après un coup de fil donné du portable de la mère, dans lequel figurait un numéro mystérieux. Bingo ! Au bout du fil, un photographe donnant l’information tant attendue.

Des conseils de famille se réunissent alors au quotidien pour tenter de porter secours à la « chouchou » du père, qui s’est retrouvé devant le tribunal correctionnel de Bar-le-Duc, avec l’une de ses filles et deux gendres, pour répondre du délit d’enlèvement.

« La décision a été prise ensemble. Nous ne sommes pas partis dans l’intention de la ramener mais de la raisonner », confie-t-il à la barre en présence d’un interprète.

Le 10 septembre, la fille, « horrifiée par les photos nues de sa sœur », et les deux gendres se rendent dans le 93. En l’absence de l’intéressée, le président du tribunal lit son audition. Oui, elle a bien eu des contacts avec un producteur de films X sur Nancy. Oui, elle a accepté les tournages « de son plein gré ». À l’arrivée du trio familial vers 15 h, elle indique avoir refusé de quitter l’hôtel. Elle n’en descend qu’à 23 h, croyant être enfin seule. Mais sa sœur et ses deux beaux-frères la conduisent « de force » dans la voiture, « la main sur la bouche », direction Ligny-en-Barrois.

« Pour nous, ce n’était pas un enlèvement. On voulait la sortir du milieu où elle était tombée », explique avec une évidente sincérité la prévenue au tribunal. Les deux jours qui suivent, la cadette les passe chez ses parents. Souvent cloîtrée dans sa chambre, où elle reçoit un violent coup de pied dans les côtes de la part d’un de ses frères, très énervé, mais dont l’attitude est condamnée par la famille.

« Votre fille avait-elle la possibilité de sortir librement sans être accompagnée ? », demande au père le président Brisquet. « Elle n’est jamais sortie seule, on ne voulait pas qu’elle reparte. C’était dans l’unique but de la protéger ». Les trois autres prévenus acquiescent.

Le 13 septembre, un aller-retour encadré à Aubervilliers est effectué pour que la cadette reprenne ses affaires personnelles. À l’aide d’un second téléphone portable en sa possession, elle parvient en cachette à exposer sa situation, par SMS, à une « connaissance professionnelle ». Qui alerte aussitôt le commissariat d’Aubervilliers.

Le parquet de Bobigny sollicite l’intervention des gendarmes de Ligny-en-Barrois qui se rendent le 16 septembre au domicile des parents.

Le père, maçon à la retraite, n’a jamais eu affaire à la justice. Il explique que « l’activité de sa fille lui était inconcevable », craignant pour « l’honneur de sa famille ».

Dans sa plaidoirie, le procureur de la République Yves Badorc a fait preuve d’une grande pédagogie, insistant sur le « décalage entre les faits et la perception de ceux-ci par les prévenus, qui ont bien commis une infraction pénale. » Et d’argumenter : « Une personne a bien été emmenée contre son gré pour rejoindre le berceau familial et la privation de liberté au domicile des parents est bien établie. Elle était libre car elle était majeure. Son comportement est peut-être répréhensible dans la morale familiale mais elle ne se trouvait pas dans une situation de danger qui aurait légitimé une action de ses proches. À 18 ans, les choix de vie sont ceux d’une personne et non de sa famille ».

Les réquisitions du parquet seront reprises à la lettre par le tribunal qui a condamné chacun des quatre prévenus à 3 mois de prison avec sursis. « La loi est la loi », a conclu la fille, qui n’a plus de contact avec sa sœur. « Elle vit à Paris, je crois qu’elle garde des enfants... »

Source L'EstRépublicain

Une jeune veuve qui abat un intrus émeut les États-Unis


Mère d'un bébé de trois mois, Sarah McKinley a demandé aux services d'urgence si elle pouvait tirer sur l'homme qui tentait de s'introduire chez elle. En vertu de la «Castle doctrine» en vigueur dans l'Oklahoma et dans trente autres États, elle ne sera pas poursuivie.

Son histoire fait figure d'exemple pour les partisans du port d'arme aux Etats-Unis. Depuis le début de la semaine, les médias américains se passionnent pour le sang-froid d'une jeune mère de l'Oklahoma, qui en pleine tentative d'effraction à son domicile, a demandé aux services d'urgence si elle pouvait tirer sur l'homme qui voulait la cambrioler. Ayant obtenu la permission, elle a finalement abattu l'intrus.

Le cauchemar de Sarah McKinley a commencé durant la nuit du Nouvel an. Vers deux heures du matin, deux hommes tentent de forcer l'entrée et la porte de derrière du mobile home qu'occupent l'adolescente de 18 ans et son bébé. Alertée par le bruit, la jeune femme s'approche et reconnaît un des hommes. Justin Martin lui a rendu visite deux jours auparavant, le jour des obsèques de son mari. L'homme de 24 ans avait alors expliqué à Sarah Mckinley qu'il voulait juste lui dire bonjour et lui présenter ses condoléances. Méfiante, elle avait refusé de le laisser entrer. Pour sa deuxième «visite», Justin Martin est non seulement venu avec un complice mais il est aussi armé. Avec un couteau de chasse de 30 cm de long. Apercevant l'objet, Sarah Mckinley attrape son fusil et se retranche dans sa chambre avec son fils de 3 mois. Afin que son bambin ne fasse pas un bruit et n'alerte pas les voleurs de leur présence, elle lui donne un biberon. L'adolescente, qui a également récupéré un pistolet, barricade la porte avec un canapé et compose le numéro des services de secours.

A l'opératrice qui prend son appel, Sarah McKinley chuchote «J'ai deux armes à la main. Est-ce que je peux le tuer s'il franchit la porte?». «Vous devez faire tout ce que vous pouvez pour vous protéger», lui répond son interlocutrice. «Je ne peux pas vous dire que vous pouvez faire ça, mais vous devez faire ce que vous devez pour protéger votre bébé». Quelques instants plus tard, Justin Martin défonce la porte et un coup de feu retentit. Pour la police l'affaire est claire: Sarah Mckinley a agi dans un cadre parfait de légitime défense et ne sera pas poursuivie. Quant à Justin Martin, accro aux antidouleurs et qui espérait voler ceux du mari de Sarah Mckinley mort d'un cancer le jour de Noël, «il aurait dû réfléchir avant d'entrer dans une maison», a estimé le parquet.

Ce fait divers met en lumière une disposition méconnue en France du droit américain qui autorise un citoyen à défendre son domicile contre toute intrusion qui constituerait une menace vitale et l'absout de toute poursuite en cas de recours à la force. Depuis 2005, un nombre grandissants d'Etat ont inscrit cette mesure dans leur législation. Certains ont même élargi son champ d'application aux voitures, aux entreprises ou aux terrasses des habitations. Actuellement, trente-et-un Etats, dont l'Oklahoma, appliquent cette «Castle doctrine» (la doctrine du château). Pour se justifier, plusieurs d'entre eux soulignent la nécessité depuis les attentats du 11 septembre d'offrir la possibilité aux gens de se défendre. Les élus font aussi valoir que la «Castle Doctrine» permet aux victimes de violences conjugales de se protéger. Parfois, des conditions préalables existent pour invoquer la loi. On peut ainsi demander aux particuliers d'essayer d'abord de se mettre à l'abri avant de riposter. Mais ce distinguo ne concerne qu'une minorité d'Etats.

Outre l'affaire Sarah McKinley, le journal The Christian Science Monitor a relevé pour la première semaine de janvier deux autres dossiers où la doctrine joue. En Pennsylvanie, un homme ayant tiré de sa veranda une flèche mortelle sur le petit ami de son ex-femme a échappé à toute poursuite. Son rival, ivre au moment des faits, lui avait laissé des menaces sur son répondeur. Sarah McKinley explique avoir attaqué son agresseur uniquement car elle craignait pour la vie de son enfant. Outre la mort de son mari, la jeune femme a connu un mois de décembre éprouvant. Eleveuse de bergers allemands, ses quatre chiennes ont été empoisonnées. La jeune femme se sentait épiée depuis des semaines. Son sort a ému de nombreux Américains et la police de Blanchard a ouvert un compte bancaire destiné à recueillir les dons pour la famille.

Source LeFigaroInfo


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Antonia, miraculée de la tuerie de Liège

Antonia était sur la place Saint-Lambert lors de la tuerie le 13 décembre à Liège. Elle livre son témoignage au micro de Julien Modave.



Source RTLbe