La mission "scientifique" sur la face cachée de la Lune, cacherait-elle d'autres intérêts chinois ?



Lune
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Les chinois ont réussi un exploit en se posant sur la face cachée de la Lune, avec l'objectif de répondre à des questions scientifiques. Et si la motivation de la mission Chang'e-4 était en réalité ailleurs ?

La Lune était tombée dans l’oubli depuis les années 70, pourtant depuis quelques années un soudain regain d’intérêts entoure notre satellite naturel. Certains envisagent de placer une seconde station internationale en orbite, d’autres d’y remarcher et d’autres plus ambitieux se voient déjà en train de coloniser la Lune et de l’exploiter.

La Lune, cette pépite d’or délaissée…

Au mois de janvier, la Chine a surpris toute la communauté internationale en parvenant à faire ce que ni les russes, ni les américains n’avaient réussi à faire, à savoir : le premier alunissage d’un module d’exploration sur sa face cachée. L’intérêt scientifique était évident pour cette mission de par son point de vue exceptionnel, mais la réalité pourrait cacher d’autres ambitions nettement plus vénales. C’est du moins ce que révèle un journal de Hong Kong.
En effet, d’après le journal South China Morning Post, la véritable raison de cette mission se révélerait être l’Hélium-3. La mission Chang’e-4 chercherait à déterminer la quantité exacte d’hélium-3 présent sur la Lune et surtout à localiser sa présence à des fins d’exploitation dans le futur. L’hélium-3 (3He) est un élément extrêmement rare sur Terre car nous disposons d’une atmosphère, mais sur la Lune ce n’est pas le cas et durant des milliards d’années, l’élément s’est accumulé sur le sol lunaire.
Certains se diront : quel intérêt y a t’il, d’aller extraire de l’Helium-3 sur la Lune ? Tout simplement parce que l’on peut le convertir en un carburant extrêmement cher, la cotation actuelle sur le marché est de 1 million de dollars par kilo ! La Lune en détient des milliards de tonnes…
Pour faire simple, les premiers à en extraire feront fortunes et progressivement ce cours chutera si l’on parvient à exploiter massivement cette ressource. Mieux, ce carburant serait idéal pour les réacteurs de fusion nucléaire, l’avenir de l’énergie sur Terre, et là encore la Chine est à la pointe de la recherche concernant ce type de réacteurs.

De nouveaux gisements de Terres Rares pour la Chine

Autres ressources potentiellement dans le viseur de la Chine : les “Terres rares”. La Lune en regorge, alors qu’une nouvelle fois sur Terre ces métaux sont difficiles à trouver (plus de 95% se trouvent justement en Chine). Les terres rares ce sont ces éléments aux noms difficiles à retenir :  gadolinium, lanthane, samarium, scandium, cérium, terbium, etc. que l’on retrouve en quantités infimes dans tous nos produits électroniques et dont les cours se sont envolés ces dernières années avec l’explosion du taux d’équipement des humains en smartphones, télévisions, tablettes, voitures électriques, éoliennes, etc.

La Chine travaille durement pour disposer de sa version made in China de “SpaceX” et serait sur le point d’y parvenir, afin de pouvoir mettre sur pied des lanceurs réutilisables des centaines de fois. Il n’est donc plus impossible d’imaginer que le pays conscient de la fortune dormante sur la Lune, cherche à mettre sur pied un programme spatiale d’exploitation minière de la Lune, derrière un programme scientifique.
La volonté de la Chine de positionner une seconde Station spatiale en orbite de la Lune, la transformerait en point de passage obligé pour la plupart des missions futures, en tant que point de ravitaillement en carburant, un véritable nœud stratégique et une bonne place pour la future logistique d’acheminement des productions minières vers la Terre.

Une Américaine de 13 ans s'échappe après 88 jours aux mains de l'assassin présumé de ses parents


 


"INSTINCT DE SURVIE" - Après trois mois aux mains d'un homme soupçonné d'avoir tué sa famille, Jayme Closs, une Américaine de 13 ans est parvenue à s'évader jeudi dernier. Le suspect a été interpellé dès que l'adolescente a pu donner son signalement. Il aurait tué ses parents dans le seul but d'enlever l'adolescente.
Sale, amaigrie, les cheveux emmêlés et des chaussures trop grandes aux pieds, elle a demandé de l'aide à une femme qui promenait son chien. Jeudi dernier, une Américaine de 13 ans, Jayme Closs, a profité d'une absence de son ravisseur pour s'enfuir de la maison où elle était captive depuis 88 jours, dans le Wisconsin. Son ravisseur, un homme de 21 ans accusé d'avoir tué ses parents pour l'enlever, la retenait prisonnière, dans une zone isolée près de la bourgade de Gordon, à une centaine de kilomètres au nord de Barron. Il a été arrêté dès que l'adolescente a pu donner son signalement dans la foulée de son évasion.
"Le suspect avait l'intention précise de kidnapper Jayme" et il avait soigneusement "planifié" l'enlèvement, a précisé lors d'une conférence de presse Chris Fitzgerald, le shérif de Barron, une petite ville de la région des Grands lacs. La jeune fille était "sa seule cible", a-t-il ajouté. Mais, "nous ne savons pas comment il l'a repérée".  "Nous croyons qu'il n'avait jamais été en contact avec la famille" avant le 15 octobre 2018, avait-il dit un peu plus tôt.  Ce jour-là, James Closs, 56 ans, et sa femme Denise, 46 ans, avaient été abattus par balles dans leur maison de Barron, dont la porte avait été défoncée. Leur fille Jayme avait disparu.
Choqués par ce drame, plusieurs milliers de volontaires et des centaines de policiers de l'Etat du Wisconsin, s'étaient immédiatement lancés à sa recherche, passant au peigne fin la petite ville de Barron. En vain. Les autorités avaient même offert une récompense de 50.000 dollars pour toute information susceptible d'aider à la localiser. Au fil des semaines, l'espoir de la retrouver vivante s'était amenuisé.
"Incroyable instinct de survie"
"C'était comme voir un fantôme", a raconté à la presse locale Peter Kasinskas, chez qui l'adolescente a attendu l'arrivée des autorités, en précisant que cette dernière "probablement en état de choc" ne s'était pas montrée très bavarde. Assurant qu'elle ne connaissait pas son ravisseur avant la mort de ses parents, elle leur a tout de même donné son nom, la couleur et la marque de sa voiture.
Avec ces informations, la police a rapidement appréhendé le suspect qui se trouvait au volant de sa voiture, vraisemblablement à la recherche de la jeune fille. Lors de fouilles à son domicile, la police a retrouvé plusieurs armes, dont un fusil correspondant à l'arme utilisée pour tuer les parents Closs. Jusque-là inconnu des services de police, il sera présenté ce lundi à un juge en vue de son inculpation pour enlèvement et double meurtre.
Jayme Closs, qui a passé la nuit à l'hôpital, a été entendue vendredi par les enquêteurs, qui n'ont pas révélé si elle avait souffert d'abus pendant ces trois mois de détention.  "Elle va bien compte-tenu des circonstances", a simplement assuré le shérif Fitzgerald, ajoutant que "l'instinct de survie qui anime cet enfant est incroyable". Saluée comme une "héroïne" aux Etats-Unis depuis son évasion, elle a été confiée à sa tante.